Les projets de programmes de lycée sont en ligne.
Les nouveaux programmes de lycée élaborés par des groupes d’experts pour le Conseil supérieur des programmes font l’objet d’une consultation organisée par le ministère au début du mois de novembre 2018. Pour le SE-Unsa, ces projets de programme ne sont pas satisfaisants, tant sur le plan disciplinaire que sur le plan pédagogique…
Le SE-Unsa vous propose une analyse des programmes pour chaque discipline (cliquer sur les en-têtes pour ouvrir l'article).
On savait depuis le rapport Villani-Torossian que l’évolution des programmes de mathématiques dans le cadre de la réforme du lycée n’irait pas nécessairement vers les pédagogies actives. On est servi !
Ces projets concernent les enseignements communs en seconde et en première, pour la voie générale et la voie technologique, ainsi que les programmes de la spécialité « histoire-géographie, géopolitique et science politique ». Mais quelle vision donnent-ils de ces disciplines ?
Au-delà de choix discutables pour les contenus à enseigner, l’approche de l’enseignement elle-même pose problème dans la rédaction des programmes. Ils sont d’abord très et trop lourds.
Suite aux fuites d’avant-projets particulièrement rétrogrades, les projets soumis à la consultation ont été amendés par le conseil supérieur des programmes (CSP). Moins caricaturaux, ils n’en restent pas moins trop lourds et trop contraignants. Ils doivent encore évoluer.
Avec la réforme du lycée, un nouvel enseignement, sciences numériques et technologie, apparaîtra en seconde à la rentrée 2019. D'informatique, il est largement question, de technologie, beaucoup moins.
Les programmes de première dans les différents enseignements de spécialité ont été présentés aux organisations syndicales. Les discussions ont montré que les attentes vis-à-vis de ces programmes sont différentes, faute d’avoir fait l’objet d’un débat approfondi sur les finalités de l’enseignement au lycée et sur les liens entre les enseignements suivis et les attendus de l’enseignement supérieur.
Alors que le ministre a su « évoluer » sur la question des langues anciennes dans la réforme du lycée, pourquoi ne pas bouger sur les langues vivantes régionales ? Un vœu proposé par le SE-Unsa demandant l’équité de traitement entre LVR et LCA a été massivement soutenu par le Conseil supérieur de l’Éducation. Le ministre doit l’entendre !