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Editos 21/22 - Louis et Henri rejoignent la République !
Article publié le vendredi 15 juillet 2022.
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L’édito de notre info-lettre 37 du 12 juillet 2022

Bonnes vacances !
Du discours aux actes…

Le nouveau ministre est maintenant pleinement en fonction. Il parle peu mais nous a écrit. Que dit-il ?

- « Le premier axe est celui de la lutte contre les inégalités sociales. Alors qu’elle promet de traiter à égalité tous les élèves, nous savons que l’École peine à donner à tous les mêmes chances de réussir… Cette promesse non tenue fait de l’ombre à nos actes… »
Cela nous va, s’il veut ne plus trier les élèves, nous soutiendrons
la fin du financement du privé.

- « Le troisième axe est le bien-être des élèves… Je serai très attentif aux élèves en situation de handicap… Ã  améliorer le statut de nos personnels qui au quotidien les accompagnent dans l’école et dont le temps de travail partiel est trop souvent subi. »
Permettre aux AESH d’avoir un salaire décent, cela nous va, mais quand cela s’appliquera-t-il ?

- « Le quatrième axe est la question écologique. Elle se pose de manière urgente et cruciale… Cela inclut une refonte de nos actions… sur le bâti scolaire ».
Cela nous va, nous n’aurons plus froid l’hiver prochain ? plus chaud au printemps prochain ?

- « Rien ne se fera sans les professeurs… principal vecteur de l’ensemble de ces politiques, c’est bien sûr la revalorisation du métier d’enseignant ».
Encore d’accord, mais combien ?
Les 3,5 % d’augmentation restent bien loin du compte et ne peuvent être la dernière réponse au problème de salaire.

Nous prenons les paroles du ministre pour ce qu’elles sont : des paroles. Mais nous saurons lui rappeler chaque fois que nous porterons nos revendications syndicales pour les traduire en actes.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 36 du 1er juillet 2022

Bricolage

3 ans à l’école normale,
1 an à l’IUFM,
1 mi-temps à l’ESPE,
Une alternance à l’INSPE,
Des nouveaux stagiaires à 100 % en classe, et un job dating de 30 min pour les contractuels.

Ou l’évolution de la formation et du recrutement des enseignant·es …


Enseignant est devenu le métier qui ne s’apprend presque plus ni en formation initiale, ni en formation continue … Quel manque de sérieux, de rigueur et d’ambition pour les enseignant.es, les élèves et notre société.
A défaut d’une politique ambitieuse pour l’école et ses personnels, chacun·e bricolera…

Lire la suite > ICI <


Déclaration du SE-Unsa
au Conseil de formation du 29 juin


L’édito de notre info-lettre 35 du 24 juin 2022

Bienvenue au Casino De l’Education Nationale
Faites vos jeux

« Mesdames et messieurs, installez-vous. Bienvenue au CDEN, le Casino De l’Education Nationale
Faites vos jeux, rien ne va plus. La carte scolaire est lancée.

Représentants des parents, représentants des mairies… Misez sur la natalité de votre école et laissez faire notre administration.
Attention, c’est parti, rien ne va plus.

Une école de moins de 185 élèves… Attention, elle garde ses 9 classes. Bravo !
On relance. Une autre école a plus de 200 élèves… Attention, elle garde ses 7 classes. Désolé.
Comme l’explique le dasen c’est « au cas par cas ». Et oui, le hasard, ce n’est pas l’égalité... »

Lire... la suite

Déclaration du SE-Unsa
au CDEN du 23 juin


L’édito de notre info-lettre 34 du 16 juin 2022

Canicule l’été…
Surprenant !

Il fait chaud en juin ! Comme cela ne sait jamais produit, nous découvrons que les bâtiments scolaires ne sont pas adaptés pour travailler dans ces conditions ? Il y a fort à parier que nous serons à nouveau surpris en juin 2023…
Notre ministère est ainsi fait : il faut attendre une urgence pour voir des problèmes qui se règlent sur le temps long, puis il faut attendre un long temps pour oublier ces problèmes.

Pour la Haute-Garonne, le SE-Unsa a interrogé le Dasen sur la situation. Dans les écoles, le "bâti scolaire" en charge de chaque commune est très divers... Le Dasen confirme les consignes du SE-Unsa : En cas d’urgence sur la situation de telle ou telle classe, il faut interpeler l’IEN.
Pour l’instant, s’il n’est pas prévu de mesures générales de la préfecture, les mairies peuvent être sollicitées ; des aménagements, voire des fermetures peuvent être prononcées...

Le SE-Unsa a rappelé, sur notre site, comment signaler les risques face aux températures excessives. Pour aller plus loin, nous analysons aussi la non-gestion ministérielle face aux pics de chaleurs…

Et, va-t-on un jour se soucier des 53 000 bâtiments scolaires ? La publication de nouveaux guides ministériels par la cellule « bâti scolaire » n’amène pas vraiment de solution, sauf à s’en faire des éventails.

Saisie du RSST, analyse du SE-Unsa, bâti scolaire… voir Canicule l’été, surprenant !

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

PS : Durant cette période chargée pour la DPE (le service qui gère les personnels et organise mouvement, promotions, temps partiels…), nous apprenons, le 14 juin, par lui-même, que le chef de la DPE quitte ses fonctions… le 14 juin. A ce jour, il n’est pas remplacé.


L’édito de notre info-lettre 33 du 10 juin 2022

Cent onze « non fermeture »
Et les ouvertures nécessaires ?

Si vous appliquiez les « seuils » qu’ont utilisés vos prédécesseurs pendant des années, vous feriez cent onze fermetures de classes supplémentaires.
Le SE-Unsa ne vous demande pas cent onze fermetures, nous remarquons que la baisse démographique permet une baisse des effectifs dans certaines écoles. Tant mieux pour ces cent onze écoles.

Pour les sept cents autres écoles du département, nous sommes moins enthousiastes. Notamment pour maternelles qui dépassent 28 élèves par classe (même 30 pour certaines) ou pour les élémentaires qui dépassent 26 de moyenne.
Une cinquantaine d’écoles qui ne comprennent pas du tout les annonces réjouies sur « la baisse des effectifs ». Si les effectifs baissent, pourquoi restent-elles exclues de cette amélioration ?

Votre politique de la « non-mesure » ne sert pas le service public d’éducation. Avec « la baisse des effectifs », quelle explication avez-vous pour laisser des écoles à plus de trente élèves par classe ? Pour ne créer aucun poste de remplaçants ? Qu’est-ce qui peut justifier de tels écarts entre les situations ?
- Un exemple : Une maternelle de 87 élèves reste à 3 classes ; une autre maternelle, avec 15 élèves de moins, a une classe de plus ; une troisième, avec aussi 87 élèves a, elle, 5 classes… Pourquoi ?
- Autre exemple : Une élémentaire a 205 élèves et 10 classes ; une autre a aussi 10 classes et 270 élèves ; une troisième, avec 203 élèves, reste avec 7 classes ; Une 4e n’a que 9 classes et 249 élèves… Pourquoi ?
- Un dernier exemple, les deux écoles élémentaires d’une même commune : Plus de 300 élèves pour 11 classes d’un coté ; moins de 290 élèves pour 12 classes de l’autre. Pourquoi ?

Voilà quelques exemples de votre fonctionnement au « cas par cas »â€¦

Le SE-Unsa ne peut pas accepter cette absence totale de règles.

Nous refusons que les conditions de travail des personnels et des élèves soient jouées à la loterie.

Déclaration du SE-Unsa
au CTSD du 10 juin


L’édito de notre info-lettre 32 du 3 juin 2022

Un nouveau gouvernement
Pour quoi ?

Après la longue attente très orchestrée par le président de la république et après que le tourbillon médiatique soit retombé, nous pouvons voir le nouveau gouvernement. Que voit-on ?

- D’abord, la seule « nouveauté » à l’affiche, le ministre de l’Education Nationale Pap Ndiyae, a été très efficace pour attirer l’attention et cacher la reconduction du reste du gouvernement.

- Ensuite, l’extrême droite a retrouvé son unité et son racisme. La quantité d’insultes et de reproches contre un nouveau ministre (qui n’a encore rien fait), montre bien la réalité de leur haine.

- Enfin, nommé en remplacement de M. Blanquer (honni par tous) son exact contraire, confirme l’unique mission donné à ce gouvernement : faire voter pour les candidats du président.
Le mandat donné aux ministres est simple : vous avez cinq semaines pour avoir cinq ans.

Cette feuille de route n’est pas celle de notre syndicat. Le SE-Unsa s’attache à l’Ecole et à ses personnels, pas aux candidats aux législatives.
- Comment avoir des enseignants, quand il n’y a pas de candidats
pour le faire ?
- Comment empêcher l’appauvrissement des personnels ?
- Comment construire une éducation pour tous, quand certains utilisent l’argent commun pour rester entre eux ?

Ces sont ces questions, et bien d’autres, qui nous intéressent.
Le nouveau ministre semble écouter ;
le fait-il pour chercher sa voie ? Ou des voix ?

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 30 du 13 mai 2022

Le pire a été évité.
Et maintenant ?

Les élections présidentielles ont permis d’éviter le pire avec, finalement, la défaite de l’extrême droite.

C’était un préalable pour le SE-Unsa et pour presque tous les syndicats qui ont dénoncé
 les dangers extrêmes de l’extrême droite. Pourtant, la politique de la majorité sortante, qui a contribué à la prospérité de cette même extrême droite, continue...

Nous sommes maintenant contraints d’attendre les élections législatives pour connaître la politique des cinq années à venir. En matière d’éducation, le SE-Unsa l’a répété pendant cinq ans : nous souhaitons une autre politique pour le service public d’éducation.
Nous le répéterons à la prochaine majorité parlementaire...

Déclaration à la CAPD du 13 mai du SE-Unsa 31




L’édito de notre info-lettre 29 du 22 avril 2022

Présidentielles, avant le 2e tour…
Le syndicalisme est en danger avec l’extrême droite

Le SE-Unsa l’a dit et répété, l’extrême droite est dangereuse pour la démocratie et la démocratie est nécessaire à l’existence du syndicalisme.
Le brésilien (syndicaliste, puis président puis emprisonné) Lula le résume : « 
Il est fondamental de vaincre l’extrême droite et son message de haine et de préjugés. C’est ce que les démocrates de toutes tendances dans le monde souhaitent et espèrent »

Nous qui le pouvons… votons dimanche.

Pour (re)voir… déclarations, analyses… > ICI <
Et dossier, site intersyndical…
> ICI <


L’édito de notre info-lettre 28 du 15 avril 2022

Présidentielles, après le 1er tour…
Le syndicalisme est en danger avec l’extrême droite

Le SE-Unsa, sa fédération l’Unsa-éducation et son union l’Unsa alertent leurs adhérent·es sur le danger de l’extrême droite.

« Elle est l’ennemie de tout ce que nous défendons 
au quotidien dans nos écoles et nos établissements, dans notre société… Cette opposition fondamentale à l’extrême droite ne vaut pas soutien à son concurrent Ã  qui il appartient de pacifier des tensions qu’il a largement générées…
Pour le SE-Unsa, cette situation de non-choix ressentie par de très nombreux électeurs nécessite un sursaut des formations politiques de l’arc républicain… »

Lire les déclarations et analyses
de nos organisations nationales

« N’ouvrez au loup sous aucun prétexte, car il pourrait vous manger. […] Mes pauvres chéris, le loup est aussi rusé que méchant, il pourrait se déguiser pour vous tromper. »

Et aussi dossier, site intersyndical…
contre l’extrême droite


L’édito de notre info-lettre 27 du 8 avril 2022

Votons dimanche
Et pas pour l’extrême droite

L’appel au vote est un marronnier pré-électoral bien galvaudé, une ficelle largement éculée, un pensum permanent…
De même, le danger de l’extrême droite semble aussi se répéter ad nauseam sans que celui-ci régresse, bien au contraire.

Oui, nous répétons, ressassons, radotons presque… Mais que peuvent et doivent faire des démocrates et des républicains pour défendre la démocratie et la république ?
Comme nous le pratiquons avec les élèves, face aux adultes aussi nous ne pouvons que répéter, et nous ne pouvons que continuer à répéter pour convaincre.

Tant que la paix civile est la norme dans notre pays, il n’y a pas d’autres armes que les mots pour la défendre. Et nous voulons la défendre, la paix.

Alors oui, il faut donc voter et convaincre les autres de le faire aussi. Et oui, il ne faut pas voter pour les candidats qui mettront à mal notre république, en particulier son Ecole.

Alors, nous le répétons : votons dimanche, et pas pour l’extrême droite.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31



L’édito de notre info-lettre 22 du 8 mars 2022

Emballement…
Quand l’exception devient la règle, la raison s’achève.

En partant en vacances, nous espérions revenir en classe avec une situation sanitaire améliorée et un monde sortant de la pandémie. Nous revenons avec une guerre sur le continent européen.

Cette guerre en Ukraine écrase - à juste titre - toute autre actualité. La pandémie, les élections et nos revendications syndicales… tout est relayé au second plan, voire disparait des média et des débats.
Quelle place pour les luttes pour l’égalité entre femmes et hommes ? Quelle place pour la grève du 17 mars pour nos salaires ? Quelle place pour analyser l’énième rapport du GIEC ? …

Il semble que les exceptions à la vie « normale » se multiplient sans cesse et sans raison... Pourtant, pour éviter l’emballement, qui amène l’affolement et, au mieux, le repli sur moi ; nous devons « raisonner ».
Raisonner dans son sens premier, faire appel à la raison.
Le meilleur chemin reste, comme toujours, de ne rien abandonner et de se soucier de tou·tes.

Nous continuerons à défendre l’égalité entre genre, l’augmentation des salaires, un protocole applicable, des moyens pour l’Ecole publique, un autre partage des richesses au profit de tous, une mixité sociale partout…

Et, nous défendrons tout, en même temps.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

Avec le peuple ukrainien
Pour la paix

Le 24 février, Vladimir Poutine a déclaré la guerre à l’Ukraine. L’Unsa est avec le peuple ukrainien contre cette guerre qui vise à annexer leur pays. L’UNSA appelle au respect du droit international et de la démocratie.
Solidarité Laïque, dont l’UNSA Éducation est membre, organisera des actions concrètes de solidarité.
Un article de solidarité laïque : « Guerre en Ukraine : solidarité avec tous les peuples victimes ».

Et nos derniers articles, sur le site du SE-Unsa 31 : Avec le peuple ukrainien, pour la paix.


L
e 8 mars,
Journée de lutte pour les droits des femmes
Le 8 mars
est la « journée internationale des droits des femmes ». Depuis sa création, l’Unsa a fait de l’égalité femmes-hommes une de ses priorités. Cela passe par une réelle prise de conscience de toutes et tous, seule condition pour aller vers une société plus juste et égalitaire.

Plusieurs liens sur le site du SE-Unsa 31 : « 8 mars - En 2022, encore et tous les jours »

*
*


L’édito de notre info-lettre col-lyc de janvier 2022

Louis et Henri rejoignent la République !
La mixité sociale est sauvée ?


La mise en place d’un processus (presque) normal pour affecter les élèves entrants aux lycées Louis-le-Grand et Henri IV, dans les beaux quartiers parisiens, et les cris qui l’accompagnent, dit beaucoup de notre approche du « vivre ensemble »â€¦

D’abord, ce changement montre que des lycées PUBLICS avaient - jusqu’en 2021 - un statut à part. Il y avait, dans notre république une exception aux règles ! Cette exception est-elle unique ?
Non, profitons de cette mise en lumière pour supprimer les autres… les cours de religions (chrétiennes ou juive) en Alsace-Moselle, les curés-fonctionnaires en Guyane… Allons-y, appliquons la République.

Ensuite, à tous ceux qui se félicitent de cette application du droit pour tous, si l’exception et le tri social est néfaste au pays… Arrêtons aussi le financement de la concurrence scolaire !
Pour dépenser moins et plus « vivre ensemble », ne finançons plus les établissements PRIVES.

Et enfin, nous ne sommes dupes de rien : A chaque tentative de remise en cause des privilèges, il y aura résistance des privilégiés.
Jean-Paul Delahaye * le décrit parfaitement, la démocratisation est un combat toujours en cours.

Le SE-Unsa continuera à la défendre, pour tous et partout.


Franck Calmels
Secrétaire du SE
-Unsa 31

* JP Delahaye, ancien Dgesco, dans son livre « l’exception consolante »


L’édito de notre info-lettre 19 du 2 février 2022

Après 7 mois sans CAPD
 Le SE-Unsa n’a qu’une remarque …

Déclaration liminaire du SE-Unsa 31 à la CAPD* du 1er février 2022 :
 
" Nous sommes le 1er février 2022, la CAPD qui se réunit est la première de l’année scolaire.
La CAPD était l’instance qui permettait une discussion entre l’administration et ses personnels ; une discussion sur certains sujets qui intéressent les « agents »â€¦
- sur l’organisation des affectations ;

- sur l’avancement ;
- sur les temps partiels… Etc

 
Cette instance-là n’existe plus. La loi de transformation de la fonction publique a donc réussi et les personnels - enseignants ET administratifs - doivent réaliser que la gestion des ressources humaines et la qualité de vie au travail sont améliorées ... !
 
C’est clair, pour tous : tout va mieux dans l’éducation nationale ! "

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 18 du 21 janvier 2022

Merci M Castex, tout ira mieux !
En attendant…

En attendant, les embauches sur la liste complémentaire, les masques chirurgicaux et FFP2, les capteurs de CO2…ne sont toujours pas là. En attendant, les évaluations CP reportées ne sont toujours pas annulées.

En attendant, des classes - en évitant tout brassage - accueillent des « prioritaires » et sont 35.
En attendant, des écoles ont 6, 7, 10 cas positifs par classe… mais doivent rester « ouvertes » (sans cantine, sans périscolaire, sans ATSEM, sans ménage… puisque la mairie a fermé).
En attendant, certains appellent des enseignants en arrêt de travail pour « assurer la continuité pédagogique ».

En attendant, M le premier ministre que tout aille mieux en mars, nous sommes coincés en janvier…
Et on n’en peut plus !

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

PS : Le SE-Unsa, sans attendre, a interpelé les parlementaires et le premier ministre. Chacun peut le faire directement… « J’interpelle les parlementaires, j’interpelle le 1er ministre »


L’édito de notre info-lettre 17 du 18 janvier 2022

" Ne nous arrêtons pas à l’accessoire... "
Alors, quand aura-t-on l’essentiel ?

Après la mobilisation de la majorité des personnels de l’Education, jeudi 13 janvier, le gouvernement a reçu (le soir même) les syndicats et a fait plusieurs annonces.
Elles demandent maintenant à être concrétisées rapidement.

Plusieurs réunions sont prévues au ministère : mardi 18 sur le recrutement des listes complémentaires * et sur l’organisation des épreuves de spécialités du bac. Mercredi 19, sur les évaluations de mi-CP. L’après-midi du mercredi 19, une nouvelle réunion "pour le suivi de l’ensemble des mesures annoncées" ...

Sans attendre de mise en œuvre concrètes des annonces, certains syndicats ont fait des choix d’actions locales (grève le 18 en Haute-Garonne) ou ont choisi une nouvelle grève (jeudi 20 pour préparer celle, interprofessionnelle, du jeudi 27) ...
Le SE-Unsa ne pense pas ces actions efficaces et a cherché l’unité (avec une analyse partagée par la plupart des syndicats).

Soyons clair, si nous pouvions renvoyer le ministre définitivement en vacances (à Ibiza ou ailleurs) ou changer de gouvernement ... Nous ne serions pas contre, bien au contraire.
Mais, le SE-Unsa n’est candidat, ni aux élections législatives, ni présidentielles. Nous sommes élus des personnels et nous appelons les collègues à se mobiliser uniquement pour des revendications professionnelles.

Ensuite, malgré des choix d’actions parfois différents, tous les syndicats portent les mêmes revendications. Dans ce cadre collectif, le SE-Unsa met et mettra toute son énergie pour qu’elles soient satisfaites.
" Ne nous arrêtons pas à l’accessoire " a répondu notre ministre (interrogé par l’assemblée nationale sur ses dernières vacances...), nous sommes complétement d’accord, nous voulons maintenant l’essentiel, et vite !

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

- Lire l’analyse du SE-Unsa, du SNUipp-Fsu, le communiqué commun (FSU, Unsa ... ) > ICI <

* Mardi 18, lors d’une audience intersyndicale, le rectorat de Toulouse a annoncé le recrutement à venir de l’ensemble des candidats inscrits sur la liste complémentaire académique (une dizaine...)


L’édito de notre info-lettre 16 du 14 janvier 2022

Avez-vous entendu ?
Les syndicats reçus jeudi soir …

Malgré la situation sanitaire incertaine et le froid certain, il y a eu plusieurs milliers de manifestants à Toulouse (environ 4 000) et autant dans toutes les villes du pays.
Il y a avait surtout une majorité d’enseignantes et d’enseignants des écoles qui était gréviste le jeudi 13 janvier, soutenus par les associations de parents.


Cette mobilisation traduit le niveau de désarroi et de colère, face à la gestion ministérielle de la pandémie ; niveau inégalé depuis de nombreuses années.

Après des mois Ã  marteler les mêmes demandes, nous avons dû solliciter une grève de tous les personnels pour contraindre l’exécutif à nous écouter :

L’intersyndicale nationale a été reçue le soir même par le 1er ministre (avec le ministre de la santé et celui de l’éducation).
Il a apporté des réponses… Elles demandent maintenant à être concrétisées rapidement.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

- Lire le détail des annonces, notre première analyse >ICI<
- Et aussi : des témoignages de collègues

- Et la dernière FAQ, celle du 12 janvier, énoncée à la TV le 10, appliquée le 14 (Selon BFM, c’est la cinquantième) : voir notre article [Infos Covid19]


L’édito de notre info-lettre "Spécial Grève" du 11 janvier 2022

Un tweet lundi à 22 h 09…
Après la prestation du PM au 20h de F2


Urgence au gouvernement…
Une grève à l’Ecole est annoncée, il faut gérer la situation et répondre aux demandes des personnels au problème médiatique.
Que veulent-ils ? Que l’on arrête d’improviser, de modifier les règles sans cesse et de n’informer que par la presse.
Nous avons compris ! Jean Castex ira, à la télévision, improviser, pour donner de nouvelles règles ! Et pour ceux qui ont raté la prestation du premier ministre, un tweet tardif suffira à résumer le tout !

Et si cela n’était pas assez confus, ajoutons qu’à chaque augmentation des contaminations on allège le protocole (bien sûr, au dernier moment et sans prévenir) : un cas positif, on ferme ; l’épidémie augmente, on attend trois cas positifs pour fermer ; l’épidémie augmente, on ne ferme plus ; l’épidémie augmente, on ne ferme plus, on garde les enfants à l’école et on ne demande plus d’attestation que « sur l’honneur »â€¦
Alors, le gouvernement vise-t-il la lutte contre l’épidémie ou la gestion de la diffusion du virus pour une immunité collective ? Quel que soit le choix, il faut le dire… et protéger le personnel en conséquence.

Depuis des mois, nous demandons des moyens pour travailler en sécurité. Nous formulons des demandes sur tous les tons, dans toutes les réunions pour permettre un fonctionnement de l’école… Demandes qui restent sans effet !
C’est ce déni, cet aveuglement et cette surdité qui nous contraint à demander l’appui de chacun des collègues, par un jour de grève, où chacun pourra répéter, ce que nous dénonçons quotidiennement.
Et ce n’est pas cette
journée « qui va perturber davantage le système » !

Nous sommes nous aussi pour « une École ouverte ».
Mais ce mantra psalmodié sans cesse par le ministre nécessite des moyens… que nous n’avons pas !
- Une École ouverte ne peut pas l’être au mépris de la santé et de la sécurité au travail des personnels et des élèves.
- Une École ouverte ne peut pas être une École ouverte toutes les 5 minutes parce qu’un parent sonne à la porte.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 15 du 6 janvier 2022

le bazar continue...
Audience avec le Dasen du 4 janvier,
Déclaration du SE-Unsa

Monsieur le DASEN. Malgré deux ans d’expérience, le bazar continue dans notre institution… nous ne sommes plus dans la découverte du virus, de la pandémie.
Notre administration centrale ne nous aide pas, ni vous, ni nous, à avoir un fonctionnement serein et une rentrée apaisée :

- Quand on a le dimanche soir, sur des sites payants, les informations que l’on attend depuis trois semaines et que l’on vous demande depuis des mois… Vous comprenez que la rentrée se passe déjà mal.
Attendre le dimanche soir pour avoir des informations pour la rentrée du lundi matin est impossible… Et c’est un problème national.

- Si, en plus, le lundi, entre ce que dit l’ARS, ce que dit la cellule de santé, ce qui est écrit dans la FAQ, ce qu’écrit au compte goutte la Dsden ou les IEN… sont autant d’informations imprécises, voire différentes, voire contradictoires, vous comprendrez qu’à deux jours de la rentrée on en ait déjà marre et que l’on ne sache plus où l’on en est.
Il y a quand même un gros défaut national, que nous constatons, qui induit des difficultés locales à comprendre qu’elle est la règle. Je ne vous parle même pas de son application.

C’est quand même vraiment le bazar. Nous avons travaillé deux jours et nous avons l’impression de ne pas avoir eu de vacances.

Nous avons vraiment besoin d’une communication départementale précise et complète aux personnels, aux écoles, ainsi que des moyens pour communiquer avec les parents. Cela a fait défaut.

Pour résumer notre état d’esprit, au SE-Unsa : Vraiment, nous en avons marre de ramer, surtout quand nous avons l’impression que le capitaine regarde ailleurs…
Cela commence sérieusement à nous fatiguer et est néfaste pour nos élèves.

Franck Calmels,
pour le SE-Unsa



L’édito de notre info-lettre 13 du 10 décembre 2021

C’est du sérieux !
Encore lui …

C’est une question presque philosophique : pourquoi encore se soucier des propos de notre ministre ?
Pourquoi accorder du crédit à ce qui sera contredit dans quelques jours ? Même avec toute l’aversion que beaucoup d’entre nous ont envers sa politique et la communication qui la sert ; on y revient encore…

Nous sommes même parfois d’accord (RTL, le 7 déc.) « c’est très important que les enfants aillent à l’école, ce n’est pas une variable d’ajustement… Parce que l’école c’est du sérieux, et c’est bon pour les enfants »

Bien !
Dommage que cette affirmation diffère un peu de : « Si vous pouvez ne pas amener vos enfants à l’école jeudi et vendredi, vous le faites ! » que déclarait le 1er ministre le 15 décembre… 2020.

Elle diffère un peu, aussi, de ce que met en Å“uvre ce même ministre pour réaliser cette affirmation : « Que les enfants aillent à l’école  ». Nous sommes tous pour, c’est notre métier.
Mais peut-on discuter dans quelles conditions ? Et à quel prix pour les personnels ?

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

PS : Et pendant ce temps là…
Jeudi 9 décembre, nous avons vu le grand intérêt et le grand investissement du ministère pour faire vivre l’anniversaire de la loi de séparation de 1905…
Pourtant, depuis 7 ans, le 9 décembre est officiellement la « journée de la laïcité à l’École »â€¦


L’édito de notre info-lettre 12 du 2 décembre 2021

Votez Baker !
Un peu d’air frais qui réchauffe

La reconnaissance officielle par la république française de cette personne (femme, immigrée, noire et militante contre le nazisme, le racisme, le sexisme…) réchauffe l’ambiance médiatique en ces temps mauvais.

Bien sûr, comme tout humain, elle n’est pas parfaite et est tout à fait critiquable, mais comme une « panthéonisation » n’est pas une canonisation, il ne faut pas être sainte pour l’être.

A force de subir l’omniprésence quotidienne de candidats présidentiels (quels qu’en soient les variants) fantasmant le retour d’une vieille France rance, il faut profiter de la saine aération permise par la mise en lumière de cette française ; française par choix.

Dans le champ politique aussi, il ne faut pas hésiter à appliquer les gestes barrières. Pour défendre la démocratie, Joséphine Baker en est un.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 11 du 26 novembre 2021

Programme…
Voter pour qui ou pour quoi ?

Le ministre a lu l’édito de la semaine dernière (propagande), il a tenu a l’illustrer : face à plus de virus, il faut moins de fermetures !
C’est bien sûr scientifique, pas du tout électoraliste…

L’électoralisme augmentant avec les élections qui approchent ; en 2022 il va augmenter... La présidentielle (avec les législatives qui suivent) dans la Vème république est devenue l’élection cardinale dans le pays.
Alors que les systèmes parlementaires autour de nous utilisent les élections pour débattre et gouverner ensuite (parfois en coalition) ; le système ultra-présidentiel français organise un pugilat duquel on ne garde que deux individus (pas 3, pas 4, juste 2) qui participe ensuite à une bataille finale avec un vainqueur qui décidera de tout pendant cinq ans…

Au syndicat des enseignants, les élections nous intéressent parce qu’elles impactent sur notre vie de salarié.es (salaires, retraites, conditions de travail, organisation de l’Ecole, fonctionnement de l’éducation…).

Les élections nous intéressent et nous avons même un candidat : nos revendications syndicales.
En effet, nous souhaitons que nos demandes soient mises en œuvre pour les salariés que nous représentons. Nous voulons que les questions sociales ne soit pas oubliées de la campagne des présidentielles. C’est dans ce débat - pour nos idées - que l’Unsa interviendra lors des élections.

Vous pouvez, vous-même, exprimer à travers une enquête de l’Unsa ( voir notre enquête ) les débats qui doivent être prioritaires pour la campagne qui commence.
La couleur de la cravate ne nous intéresse pas, nous voulons le programme !

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 10 du 19 novembre 2021

Propagande…
La publicité d’opinion

La propagande n’est pas l’apanage des régimes totalitaires et ce n’est pas un gros mot. Elle est aussi utilisée en démocratie depuis longtemps ; E. Bernays (publicitaire états-unien) théorise * dès 1928 et vend ses techniques de « manipulations… des opinions… dans une société démocratique ».

M. Blanquer l’a lu, ou pas, mais il l’applique constamment :
-
Son message aux personnels (le 15 novembre) sur les « résultats » des évaluations imposées aux CP-CE1-6e tient plus de l’autopromotion et de la justification de sa politique que de l’analyse et de la pédagogie.
- Sa détestation bruyante des réflexions sur l’écriture inclusive, sur le pronom iel entrant dans le Robert… qui popularise volontairement des sujets qui resteraient médiatiquement confidentiels.
- Sa campagne de « promotion » de la laïcité (Cf. notre avis) qui ressasse des préjugés racistes et son interventionnisme permanent sur ce sujet.

Autant d’exemples qui sont, à chaque fois, de la propagande à destination de l’ensemble de la population.
Il s’agit d’orienter l’opinion pour que ses idées supplantent les faits…
Le ministre ne cherche pas la vérité (il n’est pas le seul laïque en France, il n’est pas le seul prescripteur de la bonne grammaire, il n’est pas le seul qui sait évaluer les élèves…) il cherche à convaincre.

Il nous revient donc de convaincre aussi : un avis n’est pas un fait. Ce n’est pas le ministre qui a sauvé les élèves français du Covid19 ; ce n’est pas en finançant les établissements privés que l’on aide l’Ecole publique ; ce n’est pas quelques classes à 12 élèves qui vont rétablir la mixité sociale...

Chaque semaine, le ministre invente une nouvelle publicité qu’il vend comme la réalité ; à chacun de nous d’être aussi prescripteur d’opinion.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

* dans un livre : « Propaganda » aux éditions La découverte, 2007 pour la traduction


L’édito de notre info-lettre 9 du 10 novembre 2021

Le 9 novembre,
une journée d’informations changeantes

Un modèle de communication qui se surpasse…

- Le 9 novembre, suite à la reprise, les syndicats avaient une réunion au ministère sur la situation sanitaire avec le directeur de cabinet et la secrétaire générale du ministère.
L’Unsa-Education a rappelé nos exigences : l’institution doit communiquer vers les familles ; il faut éviter des allers-retours intenables entre niveaux du protocole qui génèrent du travail en plus…
Le ministère a donné peu d’informations nouvelles : les tests salivaires doivent reprendre (l’objectif est de les tripler)… Le taux de vaccination des élèves (de plus de 12 ans) est autour de 74%... L’accès au statut vaccinal sera être utile pour ne pas dépendre du déclaratif parental. Les autotests sont toujours à disposition… Etc.

- Le même jour, plus tard, le Conseil Constitutionnel annonce que l’accès au statut vaccinal des élèves n’est pas autorisé (et rend toutes les discussions de la réunion précédente caduques !)
Une belle mise en situation de nos propos : les consignes changeant sans cesse sont vraiment pénibles.
On s’interroge aussi sur notre ministère qui n’a pas les informations.

- Le même jour à 20 h, le président déclare que « le port du masque à l’Ecole sera… maintenu ». On imagine donc que la situation perdure, avec une décision départementale…

- Las, las…
Toujours le même jour, toujours plus tard,
 le ministère annonce le retour au niveau 2… pour tous !
Si la décision n’est pas illogique, la méthode est toujours aussi exaspérante.

Décidément, ce 9 novembre fut une beau modèle de communication gouvernementale.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

L’édito de notre info-lettre 7 du 15 octobre 2021

Un an après, l’émotion est intacte
Le vendredi 16 octobre, sortant de son travail,
Samuel Paty a été assassiné.

Il a été assassiné parce qu’il était prof.
Un assassinat invraisemblable, inimaginable qui montre que la guerre menée au nom de l’intégrisme islamiste est bien globalisée, que cette guerre, menée par des militants politiques fascisants, s’attaque à tous ceux qui refusent un ordre totalitaire dirigé par de soi-disant interprètes d’une prétendue parole divine.

Cette idéologie s’attaque à ce qui s’oppose leur vision du monde. Notre république laïque, où chacun a sa libre conscience (croyant ou non) et où tous les citoyens sont égaux, est l’exact opposé de leur dessein.

Elle frappe mais n’atteindra pas son objectif ; à la guerre de tous contre tous, nous opposerons la vie de tous avec tous. Toujours, nous opposerons notre vie en commun.
Avec une pensée pour notre collègue, et sa famille, nous continuerons notre travail.

Edito du 23 octobre 2020, Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

*

- Un an après, l’émotion est intacte à l’évocation de l’assassinat de Samuel Paty, perpétré par le terrorisme islamiste… La liberté d’expression est attachée à la liberté de conscience, qui est l’essence de la laïcité…
Lire la suite du communiqué du CNAL > ICI <

- C’était il y a un an : un enseignant, un « prof », un collègue se faisait lâchement assassiner pour avoir exercé son métier, fait son devoir, tenu son programme scolaire et avoir voulu expliciter la liberté…
Lire la suite de l’article de Solidarité Laïque > ICI <

- Le 16 octobre 2020, en rentrant chez lui après sa journée de travail au collège, Samuel Paty était assassiné par un jeune islamiste radical.
Lire la suite de l’article de l’Unsa-éducation > ICI <


L’édito de notre info-lettre 5 du 1er octobre 2021

Les SIRHEN de la modernité sont bien mal embouchées…
Quand le ministère joue aux acronymes

Après le choc de la rentrée et en attendant de tomber les masques ; cet édito se plonge dans une question plus légère : comment le ministère communique-t-il avec ses agents ? Je ne parle pas des passages télévisuels de qui vous savez, mais des outils qui servent d’interface entre chaque agent et le ministère.

Avec la numérisation et l’informatisation grandissante de nos vies, le ministère a eu la (bonne ?) idée de créer un Système d’Information des Ressources Humaines de l’Éducation Nationale : SIRHEN.
Ce système, lancé en 2007, devait gérer tous les agent∙es du ministère (paie, avancement, affectations, formation, consultation du dossier…).
Pour résumer, SIRHEN n’a jamais fonctionné et le système a été définitivement abandonné en 2018.

Comme il fallait bien un outil, le ministère en a crée… plusieurs, une vingtaine d’applicatifs : AGAPE (gestion des PE), GAIA (pour la formation), OCEAN (pour les examens et concours), ARENA, CHORUS, APAE, SIVIS, ORQUESTRA …

Ayant épuisé les acronymes, le ministère a eu une nouvelle idée (oct. 2020) ; créer un Service de modernisation des systèmes d’information des ressources humaines pour l’éducation : SEMSIRH (un nouveau SIRHEN qui fonctionnerait).
Il doit intégrer et remplacer, en mieux, toutes les applications existantes… Cette opération d’intégration est prévue fin d’année 2021. Si tout ce passe bien, nous ne verrons rien…

Et ce n’est pas fini… SEMSIRH et toutes nos applications doivent intégrer RenoiRH ! C’est un SIRH (système d’information des ressources humaines) qui existe déjà pour d’autres ministères.

*

Par exemple, dans les nouveautés, il y aura « Colibris ».
Colibris devra remplacer I-Prof et d’autres services. Son déploiement est prévu progressivement à partir d’octobre 2021 et son appli mobile « e-colibris » (en théorie déployée dés novembre 2021).

Le SE-Unsa a rappelé que, si nous attendons depuis longtemps des outils à la hauteur de notre époque, il ne faut pas confondre une « application » pour les personnels et la « gestion » des personnels…
Celle-ci ne peut se résumer à une application informatique, si utile soit-elle.
Chaque collègue doit être informé et accompagné et, pour cela, le MEN manque encore d’application…

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 3 du 17 septembre 2021

Roger, un double !
La campagne est partie

Vous l’avez tous remarqué, la campagne présidentielle a commencée. Cette élection - dans notre cinquième république - est la seule qui compte ; le rendez-vous qui oriente le pays pour 5 ans…
Et comme à la fin, il n’en restera qu’un ; certain·es candidat·es croient qu’il faut absolument être dans la lumière médiatique pour convaincre les citoyens…

L’exemple de la maire de Paris, avec sa rentrée dans le bal des prétendants, associée à sa sortie sur le doublement des salaires des enseignants, est un bel exemple de raté. Un modèle à éviter.

Soyons précis : le SE-Unsa est très favorable à ce que les candidat·es parlent d’éducation, des enseignants, de leur nombre, de leurs salaires, de leurs conditions de travail… mais nous réclamons un minimum de sérieux et de crédibilité dans les propos.
Si nous pouvions éviter les propos de pilier de comptoir (ou de pilier de C-News) la politique en sortirait grandie !

Pour y contribuer le SE-Unsa participera à ce débat, à sa place de représentant des personnels de l’éducation :

- Nous continuerons à dénoncer les dangers de l’extrême droite (quels que soit ses candidats) pour l’Ecole publique et ses personnels.
- Nous interrogerons les candidats et les programmes à partir de nos revendications. Revendications que nos adhérent·es définissent collectivement.

Comme nous l’avons rappelé lors du dernier CDEN, « le SE-Unsa fait de la politique » mais cela n’autorise pas à raconter n’importe quoi.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 2 du 10 septembre 2021

Fierté, de représenter les enseignants…
Déclaration au CTSD, extraits :

Fierté, de représenter les enseignants qui ont réussi à se mobiliser et à s’organiser pour accueillir les élèves le jour de la rentrée. C’est normal, me direz-vous ?

Oui, c’est normal, mais la situation des écoles est tout sauf normale. Nous remercions d’ailleurs, tous les personnels qui ont aussi ramé pour que la galère ne coule pas… Mais quelle est donc cette galère ?

Nous le pourrions résumer par une question : « Mais où sont les profs ? »

Quand le 30 août, il y a encore des dizaines des classes sans enseignants (pour des situations sont connues depuis juin) ;
Quand le 31 août, il n’y a plus aucun remplaçant disponible (tous employés à « boucher des trous ») ;
Quand le 1er septembre, commence l’embauche de dizaine de contractuels (et que l’utilisation de la liste complémentaire du concours est refusée) ;

Quand le matin de 2 septembre, à 8 h, des écoles n’ont pas encore un enseignant pour chaque classe…
Vous pouvez comprendre l’usage du mot « galère ».

Nous souhaitons aussi rappeler que cette situation n’est pas un hasard malheureux. Il y a des causes et des responsables de ces causes :

- Ceux qui limitent les places aux concours de recrutement et modifient son organisation pour le rendre encore moins attractifs ;
- Ceux qui imposent le recrutement de précaires et refusent les candidats en liste complémentaire ;
- Ceux qui imposent des dédoublements sans donner les moyens nécessaires ;

Chacun aura trouvé les responsables.

Vous aurez compris que nous écopons pendant que le capitaine s’amuse à tirer des boulets sur sa flotte.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 1 du 31 août 2021

2021-2022
Allez, c’est la dernière !

Beaucoup d’entre nous ont déjà repris le travail alors que la pré-rentrée n’est que demain.
Bonne rentrée à chacun·e de vous et courage, c’est la dernière !

C’est la dernière rentrée de notre ministre ! Malgré toutes nos attentes, nous garderons (surement jusqu’au bout du quinquennat) cet infatigable bonimenteur qu’est JM Blanquer.
Pour qui suit les informations de la rentrée, le ministre a déjà effectué plusieurs sorties médiatiques, polémiques et approximations ; en attendant la publication d’un livre… Bref, pour paraphraser sa (mauvaise) campagne sur la laïcité  : « C’est ça, JM Blanquer ».

C’est la dernière rentrée sous Covid19 ! Il faut bien espérer que la progression de la vaccination ramènera un jour un fonctionnement « ordinaire » des établissements scolaires. Après 18 mois, sous pressions et injonctions contradictoires permanentes, nous aspirons juste à faire notre métier ; à discuter de nos élèves et pas des protocoles sanitaires.

Alors pour reprendre le travail, le SE-Unsa 31 est toujours à vos côtés.
Bonne rentrée.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

 
 
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