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CRPE 2022 : une catastrophe annoncĂ©e
Article publié le mercredi 25 mai 2022.
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Les listes des admissibles aux concours de recrutement de professeurs des Ă©coles au titre de l’annĂ©e 2022 sont parues et sans surprise, ils sont alarmants sur toutes les acadĂ©mies ! 

Quels que soient les résultats finaux en juin, des déficits de recrutement semblent déjà assurés pour les académies de Versailles, Paris et Créteil où le nombre d’admissibles est inférieur au nombre de postes.

CRPE CrĂ©teil 2022 : 521 admissibles pour 1079 postes
CRPE CrĂ©teil 2021 : 1321 admissibles pour 1420 postes

CRPE Versailles 2022 : 484 admissibles pour 1430 postes
CRPE Versailles 2021 : 1508 admissibles pour 1408 postes

Des difficultĂ©s de recrutement semblent Ă©galement possibles quand le nombre d’admissibles est infĂ©rieur au double du nombre de postes proposĂ©s dans certaines acadĂ©mies. Mauvais signe pour la profession globale qui se verra refuser disponibilitĂ©, temps partiel …

Sans surprise non plus, le ministère persiste dans son déni et nous assure une rentrée réussie.

RĂ©elle incompĂ©tence ou autosabotage ?

*

Pourquoi une telle baisse des candidats ?

1. RĂ©forme de la formation (2020)

Le 20 mai 2020, Jean-Michel Blanquer a enclenchĂ© le recul de la professionnalisation des mĂ©tiers de l’enseignement et de l’éducation en modifiant la formation et reculant encore d’un an le niveau concours (fin de MASTER).

Nous avions prévenus à l’époque que cette réforme était une régression et mettrait en danger la rentrée 2022.

>Notre article<

Au-delĂ  de ne rĂ©soudre aucunement la dĂ©sertion des concours enseignants, elle allonge la durĂ©e d’étude pour parvenir aux concours et rĂ©trĂ©cit encore davantage la diversitĂ© des origines sociales des enseignants. La première session 2022 en tĂ©moigne (560 admissibles Ă  Versailles pour 1430 postes proposĂ©s...). A la question du nombre dĂ©jĂ  rĂ©duit, s’ajoute celle du parcours antĂ©rieur qui dĂ©termine la quotitĂ© de service qu’ils assurent en classe. Ainsi, tous laurĂ©ats du MASTER MEEF se verra attribuĂ© une classe Ă  plein temps, sans rĂ©elle formation. 

Rappelons que la FSU (Sniupp, SNES etc...) qui aujourd’hui s’émeut de la baisse du nombre de candidats n’a pas voté contre ce projet et s’est abstenue lors de la présentation au CTMEN en 2020, empêchant toute modification du texte.

***

2. Attractivité du métier

La modification de la place du concours dans la formation des personnels de l’éducation n’explique malheureusement pas tout, la désertion est telle qu’il faut aussi y voir un manque d’attractivité de nos métiers.

La première des urgences est celle des salaires et du pouvoir d’achat.
La situation actuelle en la matière est inacceptable. Actuellement un stagiaire à l’échelon 1 gagne 1 451€ net à bac + 5
(le smic est à 1302,64€)
 La cause principale de cet Ă©tat de fait rĂ©sulte de la quasi-absence d’augmentation et de mesures gĂ©nĂ©rales depuis douze ans. La vocation Ă  elle seule ne peut plus suffire pour combler ce dĂ©ficit de considĂ©ration.

Dernièrement, une intersyndicale Fonction Publique, a adressĂ© un courrier au PrĂ©sident de la RĂ©publique pour la hausse du point d’indice des fonctionnaires.


>notre courrier<


Signer la pétition UNSA pour la hausse du point d’indice >ici<

*

>Baromètre Unsa : Malaise, dĂ©fiance et rejet<

 >La dĂ©pĂŞche : pĂ©nurie de profs, appel Ă  tĂ©moignages<


 
 
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