Article publié le vendredi 28 avril 2023.
Le Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) est un salaire minimum auquel prétend chaque salarié. Les agents publics sont rémunérés en fonction d’un indice. Il existe donc pour eux aussi un indice minimum de traitement en adéquation avec le Smic. Le SE-Unsa vous décrypte les conséquences de l’augmentation du Smic
À la suite de la revalorisation du Smic au 1er mai 2023, l’indice minimum de traitement des agents publics a été actualisé en conséquence et fixe donc l’indice majoré à 361.
Les enseignants-CPE-PsyEN contractuels à temps complet sont désormais rémunérés selon un indice majoré minimum de 361 soit un mensuel brut de 1 750,86 €.
Tous les nouveaux contrats signés à partir du 1er mai 2023 devront donc respecter cet indice minimum.
J’ai un contrat antérieur au 1er mai 2023
Si votre contrat indique une rémunération sur un indice majoré inférieur à 361, vous percevrez une indemnité différentielle équivalente au nombre de points d’indice manquants.
Exemple :
Je suis à l’indice majoré 337, il me manque donc 24 points.
La valeur brute du point d’indice étant de 4,85003 € pour un agent à temps complet, j’aurai une indemnité différentielle mensuelle brute de 24 x 4,85003 € = 116,40 €
L’avis du SE-Unsa
Les augmentations successives du SMIC dues à l’inflation persistante induisent le relèvement systématique du traitement minimum de la Fonction publique. En conséquence le ministère doit verser des indemnités différentielles.
Le SE-Unsa porte la nécessité de revaloriser les rémunérations des contractuels pour que la profession devienne à nouveau attractive.