Ce CDEN semblait être un passage obligé, une figure imposée pour dire ensuite : nous l’avons fait.
A l’étude des documents, nous avons franchement l’impression que cette instance se fait en "mode dégradé", à l’image du "dialogue social" dans notre ministère.

En prévoyant un bilan de rentrée sur les écoles ET sur les collèges, Lycées ET sur l’Ecole Inclusive ET sur la situation sanitaire ETC ... en deux heures ; nous savions déjà que, sans rien attendre, nous sortirions déçus et sans perspective d’amélioration...

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L’Unsa-Education, en préalable, a rappelé (à travers plusieurs exemples) la réalité de la rentrée chaotique dans notre département.

Lire notre déclaration préalable

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(En bleu, les propos et avis de l’administration)

- Le Dasen, notant des déclarations préalables longues et parfois éloignées de l’éducation dans le département (il ne parlait pas de celle de l’Unsa) a souhaité commencer par un bilan de la situation sanitaire, pour parler de "la vraie vie"...

Le SE-Unsa a rappelé que nous demandons à avoir des informations régulièrement sur l’évolution de la pandémie... et que, dans la vraie vie, nous n’avions aucune donnée de l’administration !

- Toujours dans la vraie vie, nous avons rappelé, qu’il était impossible que les personnels travaillent doublement, dans la classe ET pour les élèves à la maison...

Dasen : Nous sommes d’accord. Pour les élèves isolés chez eux, il faut les considérer comme des absents ordinaires...
SE-Unsa : Il faudrait que le ministère arrête de "communiquer" en racontant que nous ferons travailler tous les élèves, partout, tout le temps... (Voir nos demandes au ministre)

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Sur la rentrée,

- Après les critiques des personnels (Unsa-éducation, FSU et FO) et des parents (FCPE), le Dasen reconnait les difficultés rencontrées dans le département, pénalisant à chaque fois les fonctionnements des écoles, collèges et lycées.

Sur la gestion de la crise, "on y travaille"...

- Le Dasen rappelle que la baisse démographique (en primaire) amène une baisse du nombre d’élèves par classe ; que la création de plus de 50 divisions en collège permet aussi une amélioration...

SE-Unsa : Au-delà du manque de postes, le problème essentiel de cette rentrée vient de l’incapacité de l’administration à les pourvoir. En math, en anglais, en physique, dans les écoles... vous n’arrivez même pas à recruter des enseignants (contractuels) sur des postes qui restent inoccupés...

Pour le SE-Unsa, cette situation de pénurie de personnels est d’abord organisée par la politique nationale : moins de places au concours, conditions d’enseignement dégradées, salaires relativement bas...

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Sur les écoles,

- Les prévisions annonçaient un nombre d’élèves stables, le constat fait état de moins 989 élèves (0,8 % de baisse). Certaines circo très rurales vont, de manière surprenante, moins perdre d’élèves que certaines circos plus urbaines (Toulouse perd des élèves, sauf le nord-est et Montaudran).

Pour la rentrée 22, notre priorité sera de mettre en œuvre partout la mesure de limitation à 24 (pour les GS, CP et CE1). C’est déjà le cas dans environ 65 % à 70 % des écoles.
SE-Unsa : Cette priorité n’est pas bonne. Il faut d’abord alléger les écoles les plus chargées (avec des règles communes et connues de toutes les écoles) et améliorer le remplacement...

- Les circonscriptions sont disparates et certaines surchargées. Il y autour de 5 200 élèves de moyenne mais certaines ont beaucoup plus, sur HG6, il y a 7 200 élèves.
Dasen : Nous sommes d’accord. La création d’une 24^e circonscription est demandée au ministère. Quelle que soit la réponse, nous souhaitons une réorganisation de tout l’est toulousain (HG 6, 7, 8, 9, 10 & 11).

- SE-Unsa : Les documents ne disent presque rien de ce qui serait utile à un bilan !
Combien d’écoles élémentaires à plus de 27 ? Combien de maternelles dépassant 30 ? 28 ? Quelle moyenne en REP (sans les CP-CE1) ? Combien de moins de 3 ans scolarisés ?
Il n’y a aucune information...
On ne sait même pas si les 25 ouvertures décidées en septembre sont comptés dans le bilan ?

Dasen : Vous aurez ces informations aux instances de février. 2022...
Pour la dotation en poste, les 25 dernières ouvertures seront prises en compte dans la dotation à venir (traduction : le département a déjà affecté 25 postes parmi ceux qui seront attribués en sep. 22).

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Sur les collèges et lycées,

Plusieurs points avaient été abordés lors du CTSD dédié au second degré du 22 novembre.

Lire le compte rendu et les documents du CTSD  > ICI <

Nous avons demandé des précisions…

- L’expérimentation d’un CLA au collège L. Paulin de Muret, cela change quoi ?
Dasen : 15 heures de plus, en HSA.

- Vous dites que les APM supprimées ont permis de financer les ouvertures créées par la prise en compte des élèves ULIS, combien ?
Dasen :… Ne répond pas vraiment, officiellement, ils ne savent pas précisément.

- Au-delà des REP, quels sont les collèges qui ont des seuils (en 6^e) différents, pour prendre en des difficultés sociales ?
Dasen : C. Isaure, H. Auclert à Toulouse, Voltaire à Colomiers, L. Paulin à Muret… Oui, il faudra une mise à jour.

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Sur l’Ecole Inclusive,

- Le bilan de l’administration note un besoin d’accompagnement humain qui est « sans commune mesure » en Haute-Garonne (plus de 4200 AESH en fonction).
Il y a maintenant « plus de 10000 élèves notifiés ». C’est « le record de France », selon le Daasen.

La généralisation des PIAL inter-degrés auraient permis un meilleur suivi des élèves lors de leur intégration au collège. L’axe de progression, sera d’assurer des formations inter-catégorielles entre les Aesh et les personnels enseignants.

Pour le SE-Unsa, les documents présentent des statistiques mais ne disent pas grand-chose de « la vraie vie ».
L’explosion des notifications doit être interrogée… En attendant, cela occasionne une détérioration des conditions de travail de chaque personnel, notamment des AESH.

- Sur le bilan de la SEGPA.
Le « taux de pression en 4^e est de 116 % ! » que faites-vous ?
Notre administration n’en tire aucune conclusion ni dans ses documents de travail, ni à notre adresse… 
Le SE-Unsa demande des ouvertures afin de permettre une orientation à tous les élèves concernés.

L’UNSA-Education dénonce également les SEGPA sans poste de direction. Là non plus, pas de réaction de notre administration…

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