Le mois de juin approche et les courriers annonçant la fin des contrats tombent froidement, rappelant la triste réalité pour les aides administratives qui se retrouveront au chômage et les directrices et directeurs qui se retrouveront seul.e.s à la barre. Plusieurs de nos actions sont en cours au niveau national comme au niveau local. On avance... à petits pas, mais on avance. Voici ce qu'on peut vous dire concrètement aujourd'hui tout en se méfiant des miroirs aux alouettes...
Tout d'abord, il ne faut pas rater l'occasion de s'exprimer visuellement dans la rue mardi 22 mai (RDV 15h devant les jardins de la Fontaine)... Venez nombreux, avec des banderolles, des pancartes indiquant "Suppression des aides administratives = école en colère !" ; "Direction d'école en danger" ; etc. Variez les messages. Venez nombreux, la presse sera là, c'est le moment d'être visibles et de refuser les priorités budgétaires du gouvernement... (lisez nos échanges avec l'attachée parlementaire du député gardois).
Au-delà des actions multiples que nous avons proposées et qui continueront de mettre en lumière le problème de la DIRECTION D'ECOLE dans les semaines et les mois qui viennent, où en est-on réellement à 6 semaines du 30 juin ?
Sur la question de fond :
Les situations particulières :
Nous n'avons aucune garantie, mais si les aides administratives rassemblent une ou plusieurs des conditions suivantes, leur dossier sera examiné pour étudier des propositions...
Nous avons fait remonter la situation des personnels qui nous avaient confié leur dossier mais d'autres parviennent à la DSDEN et si nous avons eu l'assurance que nos dossiers étaient en cours de traîtement, on ne saurait procéder par ordre d'arrivée ou au doigt mouillé... Il convient de hiérarchiser les conditions pour procéder de manière équitable.
Quelles propositions au bout du compte ?
1ère possibilité : Soyons clairs, la mesure gouvernementale laisse peu de place. Le "titre exceptionnel" auquel il est fait mention dans l'arrêté préfectoral se limitera à une situation. Un personnel pourrait se voir prolonger sur une mission administrative si et seulement si plusieurs des conditions ci-dessus sont cumulées et si le cas se détache radicalement des autres. Sinon, ce sera zéro ! Plus équitable...
L'autre possibilité : basculer sur une mission d'AESH sous réserve qu'il y ait un besoin (élève en PPS, en attente d'une AESH sur la zone).
Si vous remplissez une des conditions ci-dessus, n'hésitez pas à faire connaître votre situation en écrivant au ce.ia30@ac-montpellier.fr en nous mettant en copie. Faites très vite...
Parallèlement, nous continuons d'explorer toutes les autres pistes...
Olivier Dusserre-Telmont