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SE-UNSA 12


 Par SE-UNSA 12
 Le  jeudi 22 septembre 2022

En attendant une revalorisation annoncée...

 

Notre président a annoncé une revalorisation salariale pour les enseignant.es, axée sur les débuts de carrière  Celle-ci devra toucher l'ensemble des collègues pour ne pas créer des injustices et surtout rattraper notre décrochage salarial.

Depuis des années, le SE-Unsa a fait de la rémunération un axe fort de ses revendications. Par son action et son travail, notre syndicat est à l'origine des (rares) avancées : grilles indiciaires revues à la hausse lors du PPCR, création et revalorisation de l'ISAE, augmentation du taux de passage à la hors classe. Aujourd'hui nos élu.es participent pleinement aux négociations salariales et continuent ainsi de porter des revendications fortes.

Ce travail national se poursuit dans notre département.

Avancement/promotions

Le SE-Unsa 12 renouvelle la demande chaque année d'e communication d'un calendrier de l'avancement (Hors classe, Classe Exceptionnelle, boost 6ème et 8ème échelon). L'an dernier, peu après notre interpellation, un mail de la DSDEN arrivait dans les écoles, faisant part des dates pour les changements de grade.

Dans ces mails du 17 mai 2022, étaient notées les mentions :

  • publication des résultats pour la hors classe, à « compter du 24 juin ». La date effective a été le 12 juillet.

  • publication des résultats pour la classe exceptionnelle, à « compter du 8 juillet », La date effective de publication a été le 21 juillet.

Ce retard n'est pas acceptable. L'administration reprend-t-elle notre consigne syndicale donnée aux directrices/directeurs « je fais quand je peux » ?
De plus, il n'est pas normal que les collègues promouvables et non promu.es ne reçoivent pas un courriel les en informant, comme cela avait été annoncé après notre demande.

Nous le constatons, notre administration locale a de larges progrès à faire en communication (les réaffectations de septembre en sont un exemple supplémentaire).

Il a fallu également insister sur la prime COVID (cf article ICI) pour qu'elle arrive enfin sur le salaire de juillet. Il est à noter que des disparités entre circonscriptions ont eu lieu : pour certaines, le tableau envoyé avant cette semaine a servi de base à l'attribution de cette prime, pour d'autres, les écoles ont été sondées afin d'élaborer un état des lieux de ce qui avait été réellement réalisé et par qui.

Nous avons également posé des questions sur les IPE, les indemnités péri-éducatives, qui sont attribuées en Aveyron sur certaines missions et dans d'autres départements sur d'autres.

Il nous semble souhaitable d'en savoir  plus sur la répartition académique de ces crédits (critères d'attribution, montant de l'enveloppe,...).

Les collègues doivent également être au courant des choix locaux, des missions pouvant donner droit au versement de cette indemnité (une circulaire, comme en Haute-Garonne, serait une bonne chose).

Enfin, concernant le versement des frais de déplacement :

Dans notre dernier courrier à la DASEN, nous rappelons les textes réglementaires qui sont les suivants :

« Tout déplacement effectué pour les besoins du service, quel que soit son objet, doit donner lieu à un ordre de mission validé dans l'application dématérialisée dont relève le déplacement. Une invitation ou une convocation, quelle que soit sa forme (lettre, courriel, téléphone), ne dispense pas de cette validation, accomplie selon cette procédure dématérialisée.

Le juge administratif a confirmé cette obligation de délivrer un ordre de mission et conclut qu'en tout état de cause, l'ordre donné à l'agent, sous quelque forme que ce soit, de se rendre, pour l'exécution de son service, dans une commune distincte de celle de sa résidence administrative, équivaut à un ordre de mission. » (cf texte complet ).

Le texte est clair : une invitation est un ordre de mission qui doit donc donner lieu à un défraiement dans la majorité des cas. Nous vous invitons donc à en faire la demande auprès de votre IEN.

En complément, nous vous rappelons que la notion de « communes limitrophes » est très encadrée et qu'en Aveyron comme ailleurs, deux communes ne disposant pas entre elles de transports publics ne sont pas considérées comme « limitrophes ».

Ci-après les liens de 2 articles anciens sur ce sujet (un de 2016, un autre de 2018 et 2021) qui  pourront vous apporter davantage de précisions.

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