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Baromètre UNSA des retraités 2024
Article publié le mercredi 20 novembre 2024.
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Pour aller à l’essentiel, et saisir les points les plus importants de notre Baromètre UNSA des retraités, nous vous en proposons une version synthétique.
Les plus curieux parmi nos lecteurs, et particulièrement ceux qui ont répondu à notre enquête, pourront se référer à la version longue.

 

L’enquĂŞte initiĂ©e par l’UNSA RetraitĂ©s du 30 septembre au 27 octobre a recueilli 2366 rĂ©ponses.
De cette enquĂŞte rĂ©sultent plusieurs constats :

  •  Les retraitĂ©s ne constituent pas une population homogène.
  •  Parmi eux, les plus prĂ©caires, ceux dont les pensions sont infĂ©rieures Ă  1400 euros, rencontrent de rĂ©elles difficultĂ©s pour se chauffer, se dĂ©placer, entretenir leur logement, se soigner et parfois se nourrir.
  •  Pour les plus favorisĂ©s, les questions de santĂ©, lutte contre les dĂ©serts mĂ©dicaux et prĂ©vention des maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives prennent le pas sur les autres prĂ©occupations...

 

Le profil des personnes qui ont répondu

 

 Pour 54 %, ce sont des hommes et pour 46% des femmes.
 3% sont âgĂ©es de moins de 60 ans, 75% âgĂ©es de 60 Ă  75 ans et 22% âgĂ©es de plus de 75 ans.
 73% sont syndiquĂ©es Ă  l’UNSA et 18% se dĂ©clarent non syndiquĂ©es.

 

Ce qu’elles nous ont dit….

 

Leurs attentes prioritaires :

  •  Pour les retraitĂ©s percevant moins de 1400 euros de retraite, très majoritairement, la question du pouvoir d’achat est primordiale.
  •  Pour les plus aisĂ©s, au-dessus de 2000 euros de pension, ce sont les questions liĂ©es Ă  la santĂ©, la lutte contre les dĂ©serts mĂ©dicaux, et la recherche contre les maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives qui prennent le pas sur les autres.

 

Les prĂ©caritĂ©s que subissent les retraitĂ©s modestes :

 

Entre 1000 et 1400 euros de pensions, ils ont des difficultĂ©s :

  •  Ă  43.5%, pour faire face Ă  leurs dĂ©penses alimentaires,
  •  Ă  54%, pour les dĂ©penses d’entretien du logement et les loyers,
  •  Ă  56% pour leurs dĂ©penses de chauffage (35,78 plutĂ´t oui, 20.61 oui),
  •  Ă  66%, pour les frais liĂ©s aux dĂ©placements.

Ils sont 82% à estimer avoir des difficultés relative ou lourdes pour financer des voyages ou des loisirs.
42% des retraités disposant de moins de 1000 euros estiment que leur environnement est peu adapté aux personnes âgées. Les plus précaires se sentent donc à l’écart des communs, les services publics, comme des commodités, celles qui rendent la vie plus facile…

 

Difficile aussi pour les retraités qui vivent seuls…

 

Les personnes retraitĂ©es disposant d’une pension comprise entre 1400 et 2000 euros vivant seules estiment avoir des difficultĂ©s :

  •  Ă  43.5%, pour leurs dĂ©penses de chauffage (35,5% plutĂ´t oui, 8% oui),
  •  Ă  53.5%, pour les frais liĂ©s aux dĂ©placements.
  •  Ă  70% , pour s’offrir des voyages ou des activitĂ©s de loisirs.

Même dans cette tranche un peu plus favorisée que la moyenne des retraités, le fait de vivre seul.e induit des dépenses supplémentaires avec un sentiment de précarité, particulièrement sur les dépenses de chauffage et de déplacements, les voyages et les loisirs relevant pour la plupart de dépenses sortant de l’ordinaire.

 

La désindexation partielle des pensions, le report de la revalorisation des retraites de six mois, même assorti d’une compensation ultérieure, aggraveront encore la précarité des retraités modestes. Bien au contraire, c’est un coup de pouce significatif qu’il faudrait pour améliorer leurs conditions de vie. Cela passe par un relèvement des minima de pension, Minimum Contributif et Minimum Garanti, pour assurer à chaque retraité ayant une carrière complète une pension au moins égale au SMIC.

 

 

 


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