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Le dernier rapport de l’OCDE « Regards sur l’éducation 2014 » pointe, à juste titre, la faible rémunération des enseignants et personnels d’éducation dans notre pays, comparativement à nos voisins de l’OCDE. Cette enquête vient corroborer ce que le SE-Unsa dit depuis plusieurs années.
Ainsi, le SE-Unsa a adressé une lettre à la ministre en date du 10 septembre sur la nécessité d’une revalorisation générale pour l’ensemble des enseignants. Cela serait l’occasion de reconnaître la qualification et l’investissement professionnel des personnels.
Enseignants du 1er degré : un retard à combler
Si la revalorisation pour tous est incontournable, il y a surtout urgence à traiter l’inégalité de rémunération que connaissent les enseignants du premier degré par rapport à leurs homologues du second degré.
Depuis deux ans, des efforts ont été consentis avec la création de l’ISAE et l’augmentation du ratio de hors-classe des professeurs des écoles. Ils permettent d’amorcer un rattrapage, mais il convient désormais d’aller plus loin dans un souci d’équité.
La ministre semble avoir entendu le SE-Unsa : les propos qu’elle a tenus devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée le 18 septembre sont sans équivoque. Elle a clairement énoncé son intention de «réduire l’écart que les enquêtes ont démontré à nouveau récemment entre le niveau de rémunération des personnels éducatifs du primaire et celui des personnels éducatifs du collège ou d’autres pays comparables».
Le SE-Unsa ne manquera pas de lui rappeler, dans le cadre de la priorité au primaire inscrite dans la refondation qui ne doit pas oublier les personnels qui vont la faire vivre et qui ne ménagent ni leur temps, ni leur énergie pour l’École de la République.