Les
annonces « choc des savoirs » du ministre Gabriel Attal sont un
patchwork de mesures nostalgiques et ségrégatives qui ont toutes le même
point commun : la recherche scientifique a montré leur inefficacité !
Groupes
de niveau, redoublement, manuels labellisés et obligatoires pour porter
LA bonne parole pédagogique et didactique, et aménagement des horaires,
toutes ces mesures se heurtent au même écueil : où se trouvent les
solutions pour faire réussir les élèves en difficulté et ceux en
situation de handicap ?
En
effet, toutes les enquêtes internationales et les évaluations
nationales organisées par le ministère aboutissent à la même
conclusion : les résultats sont moyens parce qu’une partie des élèves
réussit très bien alors qu’une autre est en difficulté, généralement les
élèves scolarisés en éducation prioritaire et issus de milieux sociaux
défavorisés. Le diagnostic du ministre est donc erroné.
Il
s’agit bien d’élever le niveau des élèves les plus fragiles, notamment
dans des établissements ségrégés. Ce n’est pas d’une réforme globale du
système scolaire dont le pays a besoin mais d’une attention toute
particulière à une partie des élèves, que le système actuel ne fait pas
suffisamment réussir.
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