Le SE-UNSA est intervenu au sujet des évaluations d'école lors du groupe de travail "direction d'école" du 22/03/2023 (clic) et du groupe de travail "formation" du 24/03/2023 (clic).
Le SE-UNSA est déjà intervenu sur ce sujet lors de la CAPD du 03/03 (voir cet article).

Voir aussi ces articles :

• Quel cadre d’évaluation des écoles ?
• Évaluation des écoles : pas de travail en plus, pas de travail pour rien

Pour le SE-UNSA, pour rendre une tâche supplémentaire obligatoire, cela implique qu’elle soit inscrite dans les obligations de service ou sur un temps banalisé, en mobilisant des remplaçants (les 108 heures étant souvent largement insuffisantes).
La dasen indique que "votre proposition de mobiliser des remplaçants n’est pas acceptable, car nous avons des tensions. Nous n’avons pas le moyen de répondre à ces demandes".

Lors de la CAPD du 03/ 03, la dasen avait indiqué que "les délais du temps d'auto évaluation étaient indicatifs", que "toute adaptation pour accompagner sera étudiée" et que pour cette année, cela pourra "s'étaler sur la 1ère moitié  de l'année scolaire 2023/2024". D'autres modalités pourraient être mises en place si besoin.

L'administration précise que "l’idée est d’aller vers un temps de formation : un temps pour les directeurs qui sont déjà dans l’évaluation d’école (dès le mois de juin pour ceux qui seront en évaluation en 2023/2024) + un temps de formation continue pour tous les directeurs sur le thème du pilotage pédagogique".

Lors du groupe de travail du 22/03, la dasen semble revenir sur ces propos en faisant marche arrière ! "Les reports des évaluations nous amène à avoir encore plus d’écoles en évaluation toutes en même temps et donc plus d’écoles en formation et d’évaluateurs mobilisés. il faut aussi que cela soit faisable dans les meilleures des conditions. La programmation des évaluations d’école doit être tenable pour les équipes et les évaluateurs".

Lors du groupe de travail du 24/03, le SE-UNSA revient donc sur ce sujet.
La dasen indique alors qu'elle regardera au cas par cas les demandes liées au problème de temps, et les demandes pour étaler les évaluations sur le début de l'année scolaire prochaine. Elle précise que pour l'instant elle n'a reçu que très peu de demandes.

L'administration précise que "l’idée n’est pas de mettre son école 6 mois en auto évaluation, car il ne faut pas non plus que ce soit trop lourd. Il faut être assez modeste dans ses objectifs, et ne pas être trop ambitieux, il ne faut pas trop s’éloigner du projet d’école."
Lors de la CAPD du 03/03 il avait déjà été indiqué que "un temps de travail de 2 à 4 heures est nécessaire" pour l'auto-évaluation.

Suite à ces évaluations d'école, des temps de formation pourront être prévu pour quelques enseignants volontaires (voir cet article)

Pour le SE-UNSA :

• ces évaluations ne doivent pas se traduire par du travail en plus, ni par du travail pour rien ;
• l'évaluation ne doit pas être subie et doit être construite par les équipes pédagogiques ;
• l'évaluation doit respecter les choix des équipes, en particulier dans les modalités d’échanges avec la collectivité et les familles notamment ;
• il ne doit pas y avoir de pressions excessives et ne pas y passer un temps démesuré (si l'administration indique "un temps de travail de 2 à 4 heures" pour l'auto-évaluation, pourquoi y passer plus de temps ?) ;
• il faut absolument prévoir du temps libéré pour les équipes pédagogiques, il ne doit pas y avoir de temps pris en dehors du temps de classe et des 108 heures ;
  Si ce n'est pas le cas pour cette année, demandez éventuellement un étalement sur l'année scolaire prochaine à la dasen (puisqu'elle a indiqué étudier toutes les demandes).