Le
premier cycle de réunions de constats partagés pour définir et activer
les leviers de l’attractivité des métiers de l’Éducation nationale s’est
déroulé en octobre. Lors de la réunion du 16 novembre concluant ce
premier cycle, le SE-Unsa a posé au ministère ses revendications
globales et exigeantes pour que nos mĂ©tiers retrouvent l’attractivitĂ© Ă
la hauteur de leur rôle essentiel pour notre société. Les concertations
devant dĂ©cliner des mesures prĂ©cises rĂ©pondant aux constats auront lieu Ă
partir de janvier.
Le
SE-Unsa alerte depuis des années sur le fait que l’attractivité de nos
métiers est le premier défi à relever pour notre service public
d’Éducation. La nécessité de prolonger la période des inscriptions aux
concours face au déficit de candidatures enregistrées témoigne d’un
mouvement de désaffection qui se poursuit et s’amplifie.
Après le constat partagé, l’heure de vérité
Pour
le SE-Unsa, le moment des décisions ministérielles sera l’heure de
vérité sur le changement de méthode revendiqué par le président de la
République. Le ministre a débuté le chantier de la revalorisation et de
l’attractivité par une phase de constats partagés sur la situation et
les leviers possibles. Pour le SE-Unsa, ce constat doit engager des
décisions différentes de celles qui avaient pu être envisagées : il est
nécessaire de renoncer à une logique de rémunérations supplémentaires
pour des missions supplĂ©mentaires. En effet, les donnĂ©es mises Ă
disposition ont montré un temps de travail très important, y compris
pendant les vacances scolaires, une satisfaction au travail plus faible
que dans l’ensemble du monde du travail et des retards et écarts de
rémunérations injustes.
L’urgence d’une revalorisation pour tous
Pour
le SE-Unsa, il faut construire une revalorisation globale qui
reconnaisse la réalité du métier d’aujourd’hui et réponde aux
aspirations trop longtemps ignorées.
Pour
le SE-Unsa, il ne peut y avoir de laissés pour compte par rapport aux
mesures qui seront prises. Il faut répondre résolument au décrochage des
salaires de toute la première moitié de carrière dès l’année de stage
ET AUSSI à la perte de pouvoir d’achat des salaires du début jusqu’à la
fin de carrière.
En complément de
mesures spécifiques à l’Éducation nationale, avec l’Unsa-Fonction
publique, le SE-Unsa souligne le caractère impératif de la
revalorisation du point d’indice.
Stop aux injustices
Enfin,
pour l’ensemble du sujet des rémunérations dans notre ministère, le
SE-Unsa rappelle son exigence de correction des injustices et Ă©carts de
rémunérations persistants dans notre ministère :
- entre le premier et le second degré ;
- entre les femmes et les hommes ;
- entre les métiers représentant un nombre de personnels important comme les enseignants en classe et des fonctions ou corps qui passent trop souvent en-dessous des radars comme les enseignants spécialisés, les professeurs documentalistes, les CPE ou les PsyEN par exemple.
L’avis du SE-Unsa
DĂ©roulement
de carrière, reconnaissance financière des missions déjà existantes,
mobilité géographique et professionnelle, recrutement et l’entrée dans
le métier, l’accompagnement tout au long de la carrière et aménagement
de fin de carrière constituent l’ensemble de la revalorisation
nécessaire.
Sur chacun de ces
volets, le SE-Unsa a porté les revendications construites avec les
enseignants, CPE et PsyEN engagés pour faire vivre le service public
d’Éducation de la maternelle au lycée.
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