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Dans un contexte de crise sanitaire, la protection sociale complémentaire de tous les agents de la fonction publique est indispensable.
Mais, force est de constater que la participation des employeurs publics dans ce domaine n’est pas égale à celle de leurs homologues du privé mis à contribution à hauteur de 50 %. Au contraire, la lecture des rapports des inspections générales, nous indique que la participation des employeurs publics ne cesse de baisser (- 39 % entre les deux vagues de référencement dans la FPE) alors qu’elle est déjà faible et hétérogène (dans la FPE, elle se situe en moyenne à 12 euros, par an, et par agent allant de 3 euros, par an et par agent à l’Éducation Nationale à 121 euros par an et par agent aux Affaires étrangères). Nombre d’agents n’y ont aucun accès.
Pour l’UNSA, il est urgent de remédier à cette situation, tous les agents doivent pouvoir bénéficier d’une complémentaire santé et d’une prévoyance cofinancée par l’employeur. Pour l’UNSA, un accord cadre définirait les grands principes et la déclinaison se réaliserait par versant au regard des spécificités existantes. Parmi ces grands principes, l’UNSA porte la solidarité intergénérationnelle, la protection sociale complémentaire doit concerner à la fois les actifs et les retraités. L’UNSA considère par ailleurs que tout agent, qu’il soit titulaire ou contractuel doit pouvoir en bénéficier et que cette protection sociale doit nécessairement comporter un volet prévoyance. Si l’UNSA souhaite voir inscrire l’obligation pour l’employeur de contribuer à cette protection dans le dur, elle défend également la possibilité pour l’agent de choisir sa mutuelle.