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Revalo retraites : le SE-Unsa remet au ministre ses propositions et ses revendications pour 2021-2026
Article publié le mardi 10 mars 2020.
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Suite à la première séance de travail sur les scénarios de revalorisation le 7 février dernier, le SE-Unsa a adressé au ministre son avis, ses demandes et ses projections pour un 1er cycle de revalorisation 2021-2026.  Le SE-Unsa rappelle son opposition à utiliser une partie de l’enveloppe 2021 à d’autres fins que la revalorisation au sens strict : rémunération des remplacements courts dans le second degré et rémunération des formations hors temps scolaire. C’est sur cette base que le syndicat a rencontré le ministère lors d’une nouvelle réunion le 4 mars.
 
Pour le SE-Unsa, la revalorisation doit répondre au déclassement, à la non-reconnaissance de la complexification des métiers et l’accroissement des responsabilités et de la charge de travail. Pour le syndicat, la revalorisation doit reconnaître la lourdeur des missions des enseignants, PsyEN et CPE. Elle doit également corriger les écarts existants entre les corps et permettre le nécessaire rattrapage de rémunérations avec les autres cadres A de la fonction publiques d’État.
 
Ainsi le SE-Unsa présente des projections prévoyant une revalorisation de base identique des carrières entre les corps comparables avec une première montée en charge jusqu’en 2026, complétée d’une reconnaissance des fonctions et missions de chacun. En effet, il est nécessaire de corriger les écarts de rémunération qui existent aujourd’hui et pénalisent les professeurs des écoles CPE, PSY EN, professeurs documentalistes notamment. Pour exemple, le SE-Unsa estime qu’il faut doubler l’ISAE et revaloriser proportionnellement les indemnités des CPE, PSY-EN et professeurs documentalistes.
 
Pour le SE-UNSA il faut aussi accélérer le déroulement de carrière par l’augmentation de l’accès à la hors classe et à la classe exceptionnelle de tous les corps.
 
La poursuite d’une revalorisation d’une centaine d’euros pour les 1ers échelons dès 2021 doit conduire à porter les salaires pour le premier échelon de 1500 euros nets à 2000 euros nets à l’issu du premier cycle de revalorisation en 2026 (voir les graphiques ci-dessous). Les projections SE-Unsa sur la base de l’indemnité différentielle envisagée par le ministère tiennent lieu d’une reconstruction des grilles.
 
Cette revalorisation combinant amélioration identique des carrières et correction des écarts de rémunérations constatés aujourd’hui aurait des effets également sur l’ensemble des échelons de la classe normale mais aussi sur la rémunération des collègues à la hors classe.
Par exemple, pour un PE à l’échelon 3 de la hors classe en 2020, ISAE comprise correspond à un traitement de 2552 euros nets, il passerait en 2026 à 2752 euros nets hors avancement.
 
Enfin, le SE-Unsa, en réponse aux expressions du ministre dans les médias relatives au « mérite », a rappelé que faire classe pendant une vie professionnelle entière était suffisamment difficile et complexe pour être qualifié de « méritant ». Cela suffit à justifier et légitimer en soi la reconnaissance.
 
La première phase des négociations doit s’achever par un colloque les 30 et 31 mars ainsi qu’avec un séminaire avec le ministre dans la 1ère quinzaine d’avril.

Pour le SE-Unsa, la revalorisation qui est en discussion doit aller plus loin que le seul respect de l’engagement de l’Exécutif à compenser les effets du nouveau système de calcul en lien avec de la réforme des retraites.
 
Pour le SE-Unsa, le rendez-vous de la revalorisation ne peut être un rendez-vous manqué entre l’École de la Nation et ses personnels.
 
 
 
 
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