Retrouvez ici la réponse de l'UNSA aux annonces de M. Macron suite au mouvement des Gilets Jaunes.
Retrouvez en pièce jointe en bas de cet article la déclaration du SE-UNSA au Conseil Départemental de l'Education Nationale (CDEN).
L'UNSA écrit au Président en ce sens et invite tous les collègues intéressés à le faire aussi.
Monsieur Macron, dans son allocution, a oublié les fonctionnaires soit près de 5 millions de personnes dont 1 million d'enseignants. Beaucoup d'agents de la Fonction Publique sont dans la difficulté, car ont des salaires peu élevés. Quand notre employeur reconnaitra t-il ses salariés ? La première entreprise de France nous versera-t-elle une prime de fin d'année, comme notre président le demande aux entreprises privées ?
Néanmoins, nous savons que les Français exigent une représentativité de l'Etat sur tous les territoires. Ce n'est pas en voulant privatiser que Monsieur Macron répondra à son peuple.
Et cela commence par favoriser les établissements publics et non pas les écoles collèges et lycées privés, les cliniques... Tout cet argent public dépensé pour le privé empêche la laïcité et l'équité de s'installer en France. Pour nos enfants de la Nation il est temps d'avoir une Education digne de ce nom, avec des personnels heureux de faire leur métier, des infrastructures correctes et accueillantes, des classes à effectif raisonnable et favorable au travail (24 maximum comme spécifié dans nos mandats).
Certains syndicats surfent sur la peur du changement au sein de notre fonction publique d'Etat, sans explication avec des phrases chocs. (réforme du lycée, proposition d'un nouveau statut d'école....)
Arrêtons ! Il y a des combats à mener, mais la peur et la méconnaissance des sujets doivent-elle être les leviers d'une contestation ?
Nous devons être vigilants à ne pas tomber dans le populisme et la démagogie. Nous sommes des transmetteurs de valeurs et de comportements. Nous apprenons à nos élèves la réflexion et l'analyse.
Rappelons-nous de ces moments d'histoire où le populisme était à l’œuvre.
Ce que nous demandons :
- une revalorisation du point d'indice
- un impôt juste et équitable
- une Fonction Publique présente auprès de nos concitoyens dans tous les territoires
- le respect de la Laïcité
Retrouvez le positionnement de l'UNSA face à la mobilisation lycéenne ici.
Retrouvez l'avis du SE-UNSA sur la réforme du lycée ici.
Le SE-Unsa ne peut se joindre à ces appels à la grève ou à manifester :
- Sur la réforme du bac et du lycée, le SE-UNSA n’a pas porté la ligne du statu quo et s’est inscrit dans un dialogue exigeant aboutissant à un vote favorable sur les nouvelles épreuves du bac et contre le cadrage du contrôle continu par exemple.
Sur la réforme du bac professionnel, le SE-UNSA s’est inscrit aussi dans une démarche de dialogue exigeant obtenant de nombreuses avancées pour une réforme jugée in fine positive et qu’il faut continuer de suivre attentivement dans toutes les étapes de la mise en œuvre.