Interpelé sur les modalités de carte scolaire (pour la première fois, le comité technique s’est déroulé deux semaines après que les décisions d'ouverture ont été prises sur le terrain), le DASEN s’est expliqué : « Pour reprendre vos propres termes, « Oui » la rentrée est exceptionnelle et c’est la raison pour laquelle j’ai fait en sorte que des ouvertures soient décidées très tôt, avant le 1er septembre. Ce CTSD est réuni aujourd’hui pour recueillir vos analyses et comme vous le savez, l’arrêté de carte scolaire n’ayant pas été signé, nous pouvons encore discuter et c’est ce que je vous invite à faire. » Nous ne tenons pas à nous appesantir sur ce contexte et nous jugerons sur les actes aux prochaines instances. Pour avoir les détails de notre analyse, lisez notre déclaration liminaire.

Certaines des situations pour lesquelles nous avions été sollicités ayant déjà été actées par une ouverture, nous avons donc présenté les situations toujours en tension : deux écoles, un poste de PsyEN sur Nîmes IV des postes d’enseignants référents sur tout le département et des remplaçants en nombre insuffisant pour faire face à la fois au contexte exceptionnel mais aussi aux nouvelles mesures de décharge pour les directeurs.

En réponse sur la direction d’école, il nous est répondu que le groupe départemental responsable de la formation des directeurs s’est réuni le matin-même pour nommer un référent départemental. Il y aura donc un complément de décharge sur les 4 bassins pour que chacun ait un interlocuteur de proximité et un pilotage pédagogique de réseau.

Il y aura un appel à candidature après consultation du conseil d’IEN. Une autre organisation syndicale est venue en appoint demander que le groupe de concertation départementale sur la direction soit consulté (et cela permettrait de le réactiver).

L’adjointe au DASEN propose de le consulter mais il faut faire vite. Le problème, c’est le temps. On ne peut pas organiser 541 fois 2 jours de formation en janvier !

Sur le pôle de remplacement sur lequel nous sommes intervenus à de nombreuses reprises, le DASEN nous proposé une première réunion bilan dès la fin du 1er trimestre. « Il ne sert à rien de se répandre prématurément. C’est le résultat qui compte. » a-t-il déclaré.
Sur le nombre de postes lui permettant de répondre à la situation, le

A la lecture d'un vÅ“u présenté par 3 organisations syndicales dénonçant 3 postes rendus au Ministère, et demandant le retour de ces postes pour permettre une rentrée plus apaisée et plus sereine, le DASEN répond que ce sont des ajustements de la rectrice pour rééquilibrage des moyens prenant en compte des situations plus difficiles encore dans d'autres départements de l'académie.

Le DASEN poursuit : "La carte scolaire prend en compte la dotation du département, décidée par la rectrice et le dialogue social doit forcément s’inscrire dans le respect du cadre budgétaire. L’autre point que je veux souligner, c’est le décrochage démographique de 800 élèves en moins dans le Gard qui aurait pu s’accompagner d’une perte de postes, or, nous avons eu des postes en plus donc le P/E est en progression. Alors on pourra ici ou là trouver des situations d’écoles qui sont toujours en tension mais il faut garder à l’esprit ce cadre général et de nombreuses écoles travailleront cette année avec des effectifs tout à fait honorables et c'est bienvenu dans le contexte actuel."

Vote unanime des organisations syndicales sur ce voeu.

Nous avons répété que la promesse du président Macron de ne pas fermer de classe dans les communes de moins de 5000 habitants avait parasité le travail de carte scolaire. Cette mesure « hors-sol » mise en oeuvre par le ministre a selon nous, déséquilibré la répartition des moyens et nous demandons au DASEN de recourir à des « listes complémentaires » pour faire face aux besoins révélés par cette rentrée (cf les situations toujours en tension que nous avons évoquées ci-dessus).

Le DASEN nous répond : « Le Gard a été contraint de recruter des professeurs contractuels car nous n’avions pas de professeurs à mettre sur les supports et cela ne me satisfait pas. Je vais m’attacher à faire en sorte que cela ne soit plus nécessaire dans le futur. Nous avons pu recruter 2 listes complémentaires et 15 contractuels conformément au plafond imposé par le rectorat. 8 d’entre eux sont des reconductions de lauréats au CRPE déjà en poste à la rentrée 2019 et qui ont échoué au concours malgré une moyenne autour de 13 13,5. Ils sont quasiment tous titulaires d’un M2. 5 seulement ont reçu une affectation à ce jour. »

Nous avons demandé pourquoi avoir fixé des T.R. sur des postes à l’année alors qu’il suffisait d’y affecter ces contractuels. Réponse : « Certains ont été seulement présents et affectée cette semaine et nous avons dû privilégier la continuité pédagogique. »

Sur le poste de PsyEN de Nîmes IV, le DASEN nous répond qu'il a entendu la demande et qu'il mène des discussions avec la DPE (Divisions des Personnels Enseignants) du rectorat pour trouver une solution très vite.

Sur les postes d'enseignants référents, le DASEN nous indique qu'il a créé un poste de plus à cette rentrée et que le recrutement vient d'être finalisé. Ce à quoi nous répondons que ce poste avait déjà été prévu et que 272 dossiers attendent d'ores et déjà ce nouvel enseignant référent. Que c'est un besoin supplémentaire qui a été porté par la délégation en audience mercredi 9 septembre (en notre présence ainsi que la FSU).

Le DASEN nous répond qu'il a demandé à l'IEN ASH de faire un point sur la situation, afin de déterminer une lettre de mission des référents handiscol afin de les libérer de tâches chronophages et de leur permettre de se recentrer sur le coeur de leur mission. Une fois établi ce diagnostic, il fera les créations nécessaires.

Nous regrettons que plusieurs postes ne soient pas immédiatement créés pour reconnaître l'évidence de la surcharge de travail. Un 3ème poste est notamment nécessaire au S.E.I. (Service de l'Ecole Inclusive).

Le DASEN met au vote sa proposition d'ouverture de classes :

• à l'école maternelle de la Cigale à Nîmes
• à l'école primaire de Tresques

Vote unanime POUR des organisations syndicales.

Rendez-vous le 2 octobre en CDEN pour juger de la suite donnée à nos demandes par le directeur académique.

PS : Le CHSCT du 24 septembre doit également aborder les problématiques liées à la gestion de crise portées par l'Unsa Education ainsi que les autres organisations syndicales.