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SE-UNSA 84


 Par SE-UNSA 84
 Le  mardi 24 janvier 2023

Carte scolaire : groupe de travail du 24/01/23

 

Le groupe de travail CSASD (comité social d'administration spécial départemental, remplaçant le CTSD, qui gère entre autre la carte scolaire et les moyens) s'est tenu le 24/01.
Le CSASD se tiendra le jeudi 02/02.

 

La dotation du Vaucluse est de 0 poste et ne permettra pas de mettre en place les conditions satisfaisantes et nécessaires pour les écoles, notamment concernant les points ci-dessous.

Bilan du premier projet (qui peut évoluer d'ici le CSASD) :

  • 20 fermetures (6 en élémentaire, 2 en élémentaire éductation prioritaire, 5 en maternelle, 5 en maternelle éductation prioritaire, 2 en primaire)
  • 17 ouvertures (2 en élémentaire, 7 en élémentaire éductation prioritaire, 3 en maternelle, 5 en maternelle éductation prioritaire)
  • suite aux ouvertures, fermetures et fusions d'écoles, des décharges de direction sont modifiées : +1,35 décharge de direction sur le département
  • Une UPE2A déplacée d'un secteur à un autre,
  • 8 postes fléchés allemand vacants seront défléchés (et donc obtenables au mouvement comme des postes "classiques"), ce qui est une demande du SE-UNSA depuis plusieurs années,
  • 2 fusions d'écoles
  • des écoles en attente de réorganisation (école de cycle)
  • des écoles "en attente de confirmation d'effectif"
  • 1 ouverture d'ulis sur le secteur d'Orange

Il reste donc 0,65 postes.

Lors d'un "temps d'échange" rectoral, le 11/01, sur la répartition interdépartementale des moyens du premier (voir cet article), le SE-UNSA a dénoncé notamment :

  • le manque criant de remplaçant pour les absences prévues ou non, et la grosse difficulté que cela engendre lorsque les élèves sont répartis dans d'autres classes notamment ;
  • le manque de remplaçant également pour la formation sur le temps de classe, notamment pour la formation initiale afin que les stagiaires à 100% (voir cet article) ;
  • des classes chargées partout sur le territoire ;
  • le manque de rased depuis plusieurs années ;
  • le manque d'upe2a (avec un manque accrue avec l'accueil d'élèves ukrainien) ;
  • le manque d'ulis (qui parfois, de plus en plus, est un paliatif au manque d'autres strcutures : ime, itep ...) ;
  • le manque de référent de scolarité ;
  • le manque de médecin de prévention (+0,5 etp l'année prochaine, soit 4 médecins seulement pour l'académie) ;
  • le manque de médecin scolaire (avec de très grosses difficultés).

 

Les priorités annoncés par le ministère et le recteur :
• finalisation du plafonnement des classes de GS, CP et CE1,
• poursuite du dédoublement des classes de GS en éducation prioritaire,
Sur ces 2 points, le SE-UNSA demande que cela n'entraine pas des effectifs chargés dans les autres niveaux.
La DASEN a ainsi intégré dans les documents de travail les moyennes hors classes dédoublés et a regardé les effectifs des autres niveaux que les GS, CP et CE1 pour les ouvertures et fermetures.
• accompagnement de la création d’ULIS et d’unités d’enseignement autisme,
• accompagnement de la ruralité : aucune fermeture d’école sans l’accord du maire.

 

Le SE-UNSA a informé les écoles des effectifs retenus par la dsden pour la préparation de cette carte scolaire et a demandé une mise à jour pour certaines d'entre elles.
A l'issue du groupe de travail, le SE-UNSA a également informé les écoles des mesures qui pourraient être prises par la DASEN.


Pour rappel, le SE-UNSA a  obtenu à la rentrée 2019 que les élèves accompagnés dans le cadre des dispositifs ULIS soient comptabilisés dans les effectifs scolarisés pour le calcul de la moyenne par classe de l'école.
Cela est bien pris en compte dans les documents de travail cette année.

Le SE-UNSA est intervenu sur plusieurs projets de fusion d'écoles, ou de réorganisation d'écoles (dans certaines communes, il y a des écoles de cycles ; la dasen souhaite les réorganiser pour y mettre fin).
Dans tous les cas, 2 éléments sont à prendre en compte pour le SE-UNSA :
- l'accord de tous les enseignants des écoles concernées,
- l'impact sur les personnels (et sur les élèves).

Le SE-UNSA demande la limitation du nombre d'élèves à 2x12 élèves maximum en cas de co-intervention  dans les mêmes locaux.
Lors du CTSD de septembre 2022, suite à la demande du SE-UNSA sur ce point, la DASEN a indiqué qu'elle allait étudier cette question attentivement.
Lors du groupe de travail de ce jour, la DASEN a ainsi indiqué vouloir réduire le nombre de classes en co-intervention dans les mêmes locaux et limiter le nombre d'élèves par classe dans ces conditions.

Lors de ce CTSD de rentrée, le SE-UNSA est également intervenu sur une réflexion sur le long terme afin d'éviter de fermer une école pour la réouvrir l'année suivante.
Le SE-UNSA a rappelé ce point afin que cela soit pris en compte pour la carte scolaire 2023, ce qui sera le cas.

Le SE-UNSA demande également un bilan des décharges de direction de 1 à 3 classes, la tenue d'un groupe de travail sur la direction d'école et une décharge fléchée pour le directeur référent qui doit être mis en place dans chaque département.
Ce groupe de travail devrait se mettre en place.

Le SE-UNSA demande également un bilan sur l'évolution des décharges de PEMF, et l'implantation des postes.

Le SE-UNSA demande un nombre important de départ en  stage cappei et la création de postes de maitres spécialisés, de psychologues scolaires (avec un manque très important cette année et de grosees difficultés dans certains secteurs, voir cet article) et de référents de scolarité.
Des postes d'enseignants spécialisés à dominante relationnelle (ex maître G) ont été gelés ces dernières années alors que les besoins sont fortement présents.
Des enseignants sur poste d'enseignant spécialisé à dominante relationnelle (ex maître E) ont dû passer une VAE afin de pouvoir conserver éventuellement leur poste dans les années à venir (voir cet article). Combien d'enseignants se sont inscris au CAPPEI ? à la VAE ?

Concernant les problèmes de remplacement, l'administration indique "ne pas avoir connaissance de problème de remplacement par rapport aux autres années".
Le SE-UNSA indique que cela n'est pas la réalité du terrain, et que justement ces problèmes de remplacement perdurent depuis plusieurs années. Cette situation du non remplacement est innaceptable.
Le SE-UNSA rappelle sa consigne syndicale en cas de non-remplacement dans le 1er degré (à voir ici).
Nous demandons également un bilan du nombre de journée non remplacé sur l'année.
Le SE-UNSA demande un groupe de travail spécifique sur ce sujet (comme cela a été annoncé lors du temps d'échange du 11/01), et sur la "refonte" prévue par la dasen des postes de TR et de brigades (un article est à venir sur ce sujet spécifique).

Lors d'audience en préfecture au mois de décembre (voir cet article), avec la Préfète nous a demandé de lui faire remonter tout problème de bâti scolaire (en termes notamment de températures et d'isolation).
Un budget supplémentaire"plan vert" est d'ores et déjà prêt pour améliorer celui-ci.