Une délégation (*) a été reçue par le directeur de cabinet du Préfet et Mme TAIX (secrétaire générale de l’IA) au sujet de la suppression de 67 postes d’Aed en Vaucluse.

La délégation a remis 2521 signatures de la pétition (voir cet article).
Cette audience a été l’occasion de :

• demander des explications et justifications quant à la suppression de 67 postes d’Aed ;
• de crier haut et fort leur manque dans les écoles comme membres de la communauté éducative ;
• de signaler nos inquiétudes sur l’avenir des personnels précaires.

La seule explications a été de dire qu’il y avait « surconsommation » du budget académique et que 2 écoles n’étaient plus touchées et qu’il ne restait donc "plus que" 65 écoles ...

Il n’y a toujours pas eu de réponses (du préfet, de l’IA ou du Ministère) sur les points litigieux que le SE-UNSA a soulevé (voir cet article) ...

Cette situation est indigne pour les salariés qui comptaient sur cet emploi, sur ce salaire pour vivre. C’est indigne aussi pour le système éducatif qui fonctionne sur ces emplois. Ainsi, ces emplois sont progressivement mais sûrement mis en extinction niant les besoins des écoles tout en renvoyant sans ménagement au chômage les personnes concernées.

La secrétaire générale a également précisé que la suppression de postes d’EVS n’était pas "écartée" ... Ce serait une régression inacceptable !
Cet acquis (mise en place des EVS) date de 2006. Le SE-Unsa avait alors signé, un protocole, instituant notamment la décharge des directeurs d’école de 4 classes ainsi que cette aide administrative pour toutes les écoles. Pour la première fois, le ministère reconnaissait enfin officiellement la nécessité d’une telle aide. Depuis quatre ans, elle a facilité le fonctionnement des écoles dans une période où les tâches et les missions des directeurs n’ont cessé de se multiplier et de se complexifier.

*composée du SE-UNSA, du SNUIPP, du Snudi-FO, d’un parent d’élève, d’une AED, et d’une directrice d’école