Des rythmes et de la cohérence

Depuis des années, la quasi-totalité des organisations syndicales ont bataillé pour la suppression de la semaine de 4 jours. Ce combat a, petit à petit, fédéré de nombreuses associations d’élus, de parents, des associations complémentaires de l’école, pour tendre vers cet objectif commun, dépassant ainsi des intérêts particuliers souvent contradictoires.

Pour rappel également, lorsque la semaine à 4 jours a été mise en place en 2008, toutes les organisations syndicales s'y sont opposées fermement !

Le SE-UNSA est resté cohérent. C’est en ce sens que nous avons approuvé une modification de la semaine scolaire étalée sur 5 jours pour favoriser les apprentissages des élèves.

Tout n’est pas parfait

Des difficultés dans la mise en place de cette nouvelle organisation persistent : repères temporels et spatiaux parfois compliqués en maternelle, APC mal positionnées, interprétation biaisée des circulaires ministérielles conduisent à des conflits dans certaines circonscriptions.

De plus, des aménagements sont nécessaires pour que la refondation de l’école apporte une réponse adaptée à l’ensemble des territoires et la totalité des élèves.

Le SE-UNSA exigeant.

C’est pour toutes ces raisons que le SE-UNSA reste intransigeant sur la mise en place de cette réforme. Aux côtés des équipes, nos militants ferraillent  sur de nombreux points :

• mise en place d'une aide à l’organisation,
• médiation avec les élus, les parents,
• tenue du comité de suivi, 
• rencontre avec le DASEN
• ...

Aujourd’hui, des mouvements disparates se mettent en place ici ou là, demandant le retrait du décret sur les rythmes. Aucune proposition alternative constructive n’est faite. Le SE-Unsa refuse de cautionner un retour à la semaine de 4 jours et ses effets dommageables pour les élèves. On ne peut signer un Appel de Bobigny un jour et affirmer le contraire le lendemain !

Pour le SE-UNSA, il faut avancer progressivement vers une mise en œuvre la plus satisfaisantepossible de la semaine de 4 jours et demi, dans le respect de tous les interlocuteurs.
Pour le SE-UNSA, la défense de l'intérêt des enseignants reste prioritaire dans ce dossier. Fidèles à notre méthode, nous préférons la concertation et le dialogue social pour obtenir des avancées substantielles pour les collègues tout en respectant l’intérêt des enfants.

 

C’est le DASEN qui arrête l’organisation pour chacune des écoles en prenant en compte l'avis des différents acteurs. Le Maire ou le conseil d’école peuvent faire des propositions. L’IEN donnera son avis

Le SE-UNSA engage les équipes à faire une proposition d'aménagement du temps scolaire.

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