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Le CTSD du 26 mai 2020 consacré à la reprise dans le 1er degré a eu lieu et le SE-Unsa a siégé pour représenter les personnels.
Peu d'annonces puisque la reprise est déjà effective depuis 15 jours et aucune annonce n'a été faite puisque qu'il faut attendre l'intervention du Premier Ministre pour avoir des nouvelles annonces.
L'avis du SE-Unsa : devoir attendre des interventions du Président ou du Premier Ministre à la télévision pour avoir des informations est un non sens. On se retrouve dans une situation où tout est suspendu à une parole qui tarde toujours à venir. La situation ne laisse que très peu de temps à tous pour se retourner. Si jeudi, les annonces vont dans le sens de l'accueil de plus d'enfants dans le 1er degré et des 4èmes et 3èmes dès mardi dans le 2nd degré, il sera très compliqué de tout organiser un 1 jour et demi.
Parmi les questions soulevées par le SE-Unsa du Tarn :
- Les ASA pour les personnels souhaitant garder leurs enfants Ă domicile vont-elles perdurer au-delĂ du 31 mai ?
Non, elles ne devraient pas être reconduites au-delà du 31 mai. Il est probable qu'il y aura un impact financier pour les personnels qui ne reprendraient pas en présentiel pour cette raison. Pas de modification pour les personnes vulnérables ou ayant un proche vulnérable.
L'avis du SE-Unsa : une telle situation supprime aux enseignants le libre choix de pouvoir ou non continuer Ă garder ses enfants Ă la maison.
- 2S2C : l'organisation prévue par notre ministère semble très difficile à mettre en place partout et une telle demande semble irréalistes dans les conditions actuelles.
Pour l'administration, il ne s'agit pas d'une injonction pour les Ă©coles mais un partenariat Ă mettre en place par les mairies.
L'avis du SE-Unsa : Nous restons très circonspects par rapport à la situation, il est nécessaire de nous signaler toute situation problématique afin que nous puissions intervenir au plus vite auprès des services.
Le SE-Unsa ne peut que regretter l’absence totale de présentation, et encore moins de concertation au sein de notre propre ministère de l’Éducation nationale, sur la mise en œuvre de ce dispositif pourtant positionné sur le temps scolaire et faisant appel à ses acteurs. Au-delà de se priver de l’avis et des compétences des experts de terrain, écarter une fois de plus la profession des discussions peut être lu de façon légitime comme une mise à l’écart de la profession elle-même dans la mise en œuvre du dispositif.
L’entrée en matière du dispositif 2S2C, ni annoncée, ni identifiée, dans un contexte professionnel doublement tendu (discours sur le sport à l’école depuis 3 ans et crise sanitaire actuelle) fait partie de ces gouttes d’eau qui, une fois le vase débordé, aura grand mal à convaincre et pénalisera les acteurs qui s’y seront sincèrement investis. Rien qu’en cela, le SE-Unsa juge, une fois de plus, irresponsables les annonces ministérielles précipitées et confuses ! D’autant qu’il devient tristement coutume de prétexter le contexte pour tenter une nième introduction de dispositifs qui n’ont jamais réussi à convaincre par le passé et ne parviendront jamais à masquer les vrais manques en termes de moyens et de formation de notre profession.
- Beaucoup de personnels, dont les directeurs d'école, ont dû faire face à une surcharge de travail et pour certain, il n'est pas possible actuellement de prendre leur décharge. Comment sera évaluée et compensée leur situation ?
La prime COVID pourra aussi compenser la surcharge des personnels durant le confinement et la sortie de confinement.
L'avis du SE-Unsa : au vu des calculs d'apothicaires pour la prime COVID, on peut se demander ce qu'il en sera de cette prime de "surcharge".
- Assurer le présentiel et le distanciel est une surcharge réelle de travail. Dans le second degré, devoir assurer le présentiel de classe, de niveau voire de discipline qui ne sont pas celle des enseignants complexifie encore la tâche.
L'administration dit ĂŞtre attentive Ă toutes les situations.
L'avis du SE-Unsa : Des situations difficiles existent pour les collègues, il faut nous faire remonter tout cas litigieux ou toute problématique afin que nous puissions intervenir pour débrouiller les situations.