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Le CDEN du 28 novembre 2019 s’est tenu à la préfecture en présence du DASEN et des services de la DSDEN, mais en l’absence du Préfet retenu ailleurs.
Plusieurs points étaient à l’ordre du jour.
Actualités et orientations en 2019-2020
Le DASEN rappelle que la démographie du 1er connaît une baisse depuis 2014 qui se poursuit et qui s’accélère, il y a une perte de près de 400 élèves à cette rentrée, tendance qui va se confirmer. Cette baisse touche également le privé, elle est plus sévère que dans le public.
Le SE-Unsa sera vigilant à l’évolution des chiffres et notamment à celui de la scolarisation à domicile ou dans des structures privées sous et hors contrat pour les 3-6 ans. Par ailleurs, le SE-Unsa sera attentif à la prise en compte des contraintes imposées par la réforme (GS à 24 par exemple) pour le calcul des seuils d’ouvertures et de fermetures lors des opérations de la carte scolaire 2020.
L’Evolution des effectifs dans le 2nd degré montre comme tous les ans une tendance à la hausse du collège avec une clé de répartition qui correspond aux secteurs de département. La hausse est constante et régulière en Lycée alors que les lycées professionnels connaissent une baisse.
Le SE-Unsa alerte sur la nécessité d’ouvrir un nouveau collège dans le secteur Ouest où la population est en hausse continue. La future ouverture du lycée de Gragnague n’a pas résolu le problème des effectifs très chargés des lycées de Gaillac et Lavaur. Ces évolutions sont connues depuis des années et doivent être réellement prises en compte par la région.
Evolution des effectifs de l’AESH.
Le nombre d’élèves relevant de l’AESH qui augmente régulièrement est plus stable cette année.
488 élèves sont pris en charge dans le cadre des PIAL. 1208 élèves notifiés lors de la dernière CDAPH de juillet, et à la rentrée 1205 élèves sont accompagnés.
Le SE-Unsa déplore que le manque de places en structures médico-sociales ne permette pas à tous les élèves qui en ont besoin d’avoir accès à l’aide la plus adaptée. La mise en place des PIAL pose encore des questions et est encore en phase de rodage. Par ailleurs, la révision des contrats des AESH à temps plein va fortement impacter leur rémunération et précarise un peu plus leur situation. Le SE-Unsa n’a jamais demandé à ce que les quotités horaires des AESH soient baissées. Il est inadmissible que les AESH à temps plein soient pénalisées par une baisse de leur quotité horaire.
Effectifs d’UPE2A
Le constat sera fait en milieu d’année, c’est-à -dire en février. 240 élèves sont scolarisés dans un dispositif UPEAA. Ce constat ne tient pas compte des familles Yézidis arrivées en septembre dans le carmausin (53 enfants).
Pour le SE-Unsa, la situation en 1er degré est spécifique, les familles n’ont pas toujours la possibilité d’emmener les enfants vers les écoles proposant le dispositif, d’autant qu’il n’y a pas de gratuité du transport dans ce cas. Toutefois, ajouter une UPEAA dans une école qui concentre déjà les difficultés de tous ordres n’est pas non plus souhaitable.