Nous avons rencontré les deux sénateurs du Tarn, M. Carcenac, le 05 avril et M. Bonnecarrère le 08 avril dernier afin de leur préciser les raisons nous poussant à demander le retrait de la réforme Blanquer.

Ces rencontres ont été l’occasion de préciser les points d’inquiétude, et d’insister notamment sur la nécessité de maintenir tous els postes de direction, ce qui fait la spécificité de l’école primaire, et assure la proximité capitale avec les parents et les enseignants des écoles.

Il a fallu aussi pour être audible, expliquer que dans tout ce qui était dit, il y avait des erreurs ou des tentatives de fake news, que ce soit du fait du Ministère ou de syndicats ou partis politiques jouant une position extrême contre-productive.

Par exemple, quand certains annoncent que cette réforme va aboutir à la disparition de l’école maternelle, ceci est un non sens intégral alors que la scolarisation est désormais obligatoire dès l’âge de 3 ans. Elle a, par contre, un effet pervers, qui est d’obliger les communes à financer dorénavant l’enseignement privé. Il ne faut donc pas tout mélanger.

De la même façon, le Ministre essaie d’assurer qu’il n’a jamais été question de supprimer des postes de direction, ce qui dans la première mouture de la réforme était pourtant très clair. Sur ce point, les sénateurs ont, nous le pensons, bien saisi les frustrations et l’incompréhension.

Il est de plus intolérable que la méthode utilisée soit encore une façon très verticale de concevoir la confiance. Les annonces sont faites aux médias, aucun des partenaires de l’école n’est questionné à l’avance, ni même consulté. Là aussi, nos arguments ont été entendus.