Déclaration Unsa Éducation au CDEN du 2 septembre 2016

Pendant 4 ans, un travail considérable a été mené au niveau national pour créer les nouveaux cycles, le nouveau socle commun, les nouveaux programmes de la scolarité obligatoire et de la maternelle, les nouvelles modalités de l’évaluation, la nouvelle organisation des enseignements à l’école primaire et au collège. La lutte résolue contre le décrochage a permis à 40 000 jeunes de revenir en formation. La voie professionnelle a fait l’objet de nouvelles propositions. La transformation numérique est progressivement prise en compte. Les ESPÉ ont été créées même si on est encore loin d’une véritable formation professionnelle initiale intégrée. Un effort considérable doit être effectuer en matière de formation continue tant celle-ci a été victime des politiques menées depuis plus de 10 ans.

Au SE-Unsa, nous réclamons davantage de moyens pour relever le défi d’une École de la réussite de chacun…

Nous souhaitons moins d’élèves dans chaque classe, un meilleur accompagnement des élèves en inclusion, une formation continue amplifiée et en phase avec les attentes des professionnels, une ligne plus claire en matière d’évaluation des élèves, une transformation du lycée pour qu’il prépare mieux tous les jeunes à l’enseignement supérieur, des mesures plus contraignantes pour assurer la mixité sociale et une augmentation des personnels d’éducation.

… mais nous mesurons aussi le chemin parcouru et l’apprécions positivement.

Les équipes s’emparent des nouveaux contenus et des nouvelles organisations, une nouvelle dynamique est lancée.

Avant  d’entrer dans la carte scolaire, nous soutenons la demande des médecins scolaires du Tarn qui souhaitent la création de postes de titulaires de secrétaires des centres médicaux. Ces créations permettraient aux médecins de se consacrer pleinement à leurs missions et notamment en début d’année.

Mais revenons à notre carte scolaire, une douzaine de situations attire notre attention du fait d’effectifs élevés, voir très élevés au-delà ou à proximité des seuils fixés. Quelques situations n’apparaissent pas dans le tableau fourni. Notre réserve ne semble pas suffisante. Nous suggérons l’utilisation provisoire des moyens disponibles.

De plus sauf effondrement massif des effectifs sur une école nous ne pouvons en cette rentrée envisager des fermetures pour faire des ouvertures. Nous avons pu mesurer les multiples dégâts qu’une telle décision avait provoqués il y a quelque temps.