En cette rentrée 2014, la semaine de 4 jours et demi est appliquée à toutes les écoles. Pour certaines d’entre elles, ce rythme avait disparu depuis plus de 20 ans ; pour d’autres, cela ne remonte qu’à 2008 mais elles n’avaient jamais connu le mercredi matin.

Dans tous les cas, c’est un nouveau rythme à prendre avec des journées raccourcies et la mise en place d’activités périscolaires sur d’anciens créneaux scolaires. Autant de nouveaux repères pour les élèves, leurs familles, les collectivités, les associations et bien sûr les enseignants. Alors qu’elles doivent elles-mêmes s’adapter professionnellement et personnellement, les équipes enseignantes, avec leurs directeurs, sont comme d’habitude en première ligne pour que tout se passe au mieux. C’est une période charnière qui exige la reconnaissance par l’institution de l’investissement de ces personnels.

Cette reconnaissance passe par :

• un temps d’adaptation pour les équipes, occu­pées à réguler les fonc- tionnements, elles ne doivent pas être sollicitées par des demandes de remontées de projets ou enquêtes, par des réunions qui peuvent attendre; 

• un soutien, en répondant à toutes les questions d’organisation concrète qui se posent à l’épreuve des faits et en intervenant à chaque fois qu’il le faut  pour prendre le relais auprès des partenaires ;

• un discours de l’administration  locale et nationale qui doit valoriser les efforts et l’engagement des enseignants du premier degré pour la réussite des élèves.