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Stages en entreprises pour les Ă©lèves mineurs en Bac Pro : entre colère, inquiĂ©tude et attente ...
Article publié le vendredi 11 avril 2014.
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Après le recul de 3 semaines du dĂ©part en stage des Ă©lèves de seconde professionnelle du LP Rascol d’Albi, certains Ă©lèves ayant obtenu une dĂ©rogation ou ayant une demande de dĂ©rogation en cours ont pu rejoindre leur lieu de stage. D’autres par contre, et notamment en filière automobile, n’ont toujours pas de lieu de stage, car les entreprises qu’ils avaient sollicitĂ©es, maintiennent leur refus de prendre en stage des Ă©lèves mineurs. 

Les parents inquiets se sont mobilisĂ©s, et ont interpellĂ© la presse locale (voir article DĂ©pĂŞche ou doc joint). Lors de la tenue du CDEN du jeudi 10 avril 2014, ils se sont rassemblĂ©s avec  quelques enseignants, devant la porte de la PrĂ©fecture, Ă  renfort de quelques banderoles.

Comme l’avait fait l’UNSA-Education lors du CDEN précédent (voir déclaration UNSA), la FCPE a interpelé une nouvelle fois Madame la Préfète sur cette difficulté (voir déclaration FCPE doc joint) .

Suite Ă  cette dĂ©claration, Madame la DASEN a informĂ© le CDEN qu’une rĂ©union s’était tenue la veille avec la DIRECCTE et les Chambres Consulaires du Tarn ; elle a prĂ©cisĂ© que l’ensemble des invitĂ©s ne s’y Ă©tait pas rendu.

Avec seulement  232 entreprises du Tarn qui ont fait une demande de dĂ©rogation, il y a peu de remontĂ©es des entreprises et lors de cette rĂ©union, les dĂ©clarations semblent ĂŞtre restĂ©es qu’au stade des bonnes intentions :

- Il faut accompagner les petites entreprises qui ont du mal Ă  monter les dossiers.

- Il faut sensibiliser l’ensemble des acteurs dans la solidarité.

- Tous les vecteurs qui permettent de faire avancer sont les bienvenus ….

Concernant la déclaration de l’UNSA-Education lors du CDEN précédent, madame la DASEN a précisé que les apprentis ayant signé leur contrat avant la mise en application des nouveaux textes, n’étaient pas soumis à cette nouvelle réglementation mais qu’ils seraient confrontés aux difficultés que nous rencontrons lors de la prise en compte de nouveaux contrats.

Aujourd’hui, pour ces jeunes, c’est le sauve qui peut, chaque famille, chaque enseignant, l’administration locale, chacun s’affaire auprès des entreprises et les sollicite pour faire valoir nos attentes et nos arguments. Quelques Ă©lèves obtiennent une solution mais d’autres viennent suivre les cours au lycĂ©e avec l’impression que l’institution les a abandonnĂ©s, eux qui attendaient avec enthousiasme cette première rencontre avec l’entreprise. Quant aux  enseignants, ils ont beaucoup de difficultĂ©s Ă  mobiliser ces Ă©lèves dans les activitĂ©s proposĂ©es.

Ces Ă©lèves ne peuvent pas continuer Ă  vivre de tels moments et comme le prĂ©cise la FCPE, il faut trouver rapidement des solutions. Il en va de l’avenir de nos Ă©lèves mais aussi de l’avenir des formations que nous dispensons.                                                                     Michel BARDIN


   DĂ©claration FCPE CDEN 14   
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   Article DĂ©pĂŞche 09/04/2   
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