Le Comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du ministère de l'Éducation nationale s'est réuni le 14 octobre 2013 avec, pour seul point à l'ordre du jour, l'implication en termes de ressources humaines de la mise en œuvre de la réforme de la filière des sciences et technologies industrielles (STI2D).

Ce CHSCT a été l’occasion pour l’UNSA Éducation de revenir sur les conditions de mise en œuvre de toute réforme ayant un impact sur les personnels.

Demeurent indispensables :

• une étude d’impact préalable.
• un accompagnement de proximité en termes de formation, d’adaptation aux nouvelles missions
• une gestion des ressources humaines digne de ce nom

Un bilan doit aujourd’hui être tiré afin de ne pas répéter les erreurs commises.

Au terme de ce CHSCT, des mesures ont été actées :

• un suivi médical particulier sera proposé à ceux qui le souhaitent;
• des instructions seront données lors de la réunion des DRH académiques, pour renforcer l’accompagnement des collègues, (entretiens individuels, formation avec allègements de service, le cas échéant réversibilité possible du changement de discipline)
• une enquête conduite par la DEPP sera mise en place en 2013-2014 sur un panel de ces enseignants afin de mesurer les aspects négatifs et positifs de la réforme ainsi que le ressenti des collègues. L’Unsa Education aurait souhaité que cette enquête soit préparée sur la base d’indicateurs professionnels, concerne la totalité des collègues de STI/S2I et porte sur le stress, la surcharge de travail, l'organisation du travail… (Risques Psycho-Sociaux),
• une communication aux syndicats des travaux conduits jusqu’à présent «en interne» à la DGESCO sur le bilan de la réforme. Un groupe de travail est annoncé pour la mi-novembre.

Pour l’UNSA Éducation, il s’agit là d’une première étape. Le traitement des conséquences de cette réforme doit désormais être exemplaire.