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EnquĂŞte : les directeurs d’écoles ont le moral dans les chaussettes
Article publié le jeudi 18 octobre 2012.
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Lu sur http://www.leprogres.fr

 

Education. Le syndicat des enseignants des premier et second degrés SE-UNSA présente aujourd’hui le résultat d’une enquête réalisée auprès des directeurs des écoles maternelles et élémentaires. En avant-première, voici les grandes lignes de cette enquête qui se base sur plus de 8 000 réponses collectées.

«Ce taux de retour est incroyablement élevé pour une enquête plutôt fastidieuse. Un directeur sur cinq a répondu. Ils avaient des choses à dire », se félicite le secrétaire général de SE-UNSA Christian Chevalier (photo). « Le malaise des directeurs virerait à la grande souffrance », selon Christian Chevalier. Depuis des avancées obtenues sous le ministre de l’Education Gilles de Robien (2005-2007), comme l’obtention d’une journée de décharge par semaine pour les directeurs des écoles de plus de 4 classes, les conditions de travail se dégraderaient considérablement. Les assistants administratifs, mis en place également sous l’ère de Robien, disparaissant petit à petit du paysage, les charges de secrétariat retomberaient de nouveau sur les directeurs.

Un vrai statut est donc demandé par les directeurs. « Certains principaux de collèges ruraux ayant un statut à part gèrent moins d’élèves que des directeurs de grosses écoles primaires », fait remarquer Christian Chevalier.

Une absence de reconnaissance apparaĂ®t dans les rĂ©sultats de l’enquĂŞte. « Les directeurs sont les invisibles de l’Education nationale », souligne le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de SE-UNSA. Une revalorisation indemnitaire pourrait ainsi mettre du baume au cĹ“ur Ă  certains. A titre d’information, un directeur d’une Ă©cole de 2 Ă  4 classes perçoit aujourd’hui une indemnitĂ© mensuelle complĂ©mentaire de 62 euros.

Besoin de formation, mais aussi de temps pour se recentrer sur l’animation des équipes éducatives complètent les revendications des directeurs.

Et maintenant ? « Avec les premières déclarations de Vincent Peillon affirmant sa priorité à l’école primaire, une attente forte était née. Mais, selon le ministre, le chantier du statut du directeur n’est toujours pas à l’ordre du jour », regrette Christian Chevallier.

 
 
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