SECTION SE-Unsa de la HAUTE LOIRE - MAISON DES SYNDICATS - 4 RUE DE LA PASSERELLE - 43000 LE PUY EN VELAY
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Vieille-Brioude : la relaxe
Article publié le jeudi 11 mai 2017.
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C’est avec un grand soulagement que nous accueillons la dĂ©cision de la justice concernant les deux enseignantes de Vieille-Brioude. « Le tribunal a considĂ©rĂ© que les infractions n’étaient pas suffisamment caractĂ©risĂ©es concernant les violences qu’on leur reproche. Â» pour reprendre les mots de la presse. Les deux collègues sont donc relaxĂ©es.

C’est un soulagement car nous avions des craintes sur l’efficacité de la défense des collègues. Nous l’avions trouvée peu pertinente lors de l’audience. Elle a été suffisante et c’est ce qui compte, le résultat est là. Cette décision clôt le débat.

Le SE-Unsa a été attaqué par FO dans cette affaire qui nous accuse d’avoir joué un rôle. (voir nos échanges) Notre seul rôle, c’est celui de spectateur. Nous avons fait un compte-rendu objectif de l’audience dans le but d’informer la profession, sans cacher la réalité des débats. (voir notre compte-rendu) Rendre-compte n’est pas juger comme nous reproche FO. Le mensonge n’est pas notre habitude et nous ne transformons pas les faits pour qu’ils nous conviennent. Oui, les collègues ont reconnu, totalement ou partiellement, les faits reprochés devant le tribunal et cela a peut-être aussi joué dans la clémence du tribunal.

Cette partie judiciaire est terminée et c’est tant mieux. Du moins nous l’espérons car il semblerait que le parquet fasse appel de la décision. Cela voudrait dire un nouveau procès en cours d’appel, on s’en passerait bien.

Depuis le début, nous avons dit que la saisie de la justice dans cette affaire n’aurait jamais dû avoir lieu, cette histoire aurait pu se régler en interne. Cela aurait évité toute cette médiatisation néfaste. L’administration de l’Education Nationale doit se poser des questions sur sa gestion.

En parallèle et indépendamment aux actions en justice, une inspection générale interne est en cours sur cette affaire. Les collègues risquent des sanctions administratives. Les syndicats auront leur mot à dire une fois les éléments de l’enquête administrative portés à leur connaissance.

 
 
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