SECTION SE-Unsa de la HAUTE LOIRE - MAISON DES SYNDICATS - 4 RUE DE LA PASSERELLE - 43000 LE PUY EN VELAY
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Affaire de Vieille Brioude
Article publié le mardi 11 avril 2017.
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L'audience au tribunal correctionnel du Puy a eu lieu mardi 4 avril après-midi.

Les deux enseignantes poursuivies ont été entendues et des éléments des auditions ont été lus. Les violences reprochées consistent en des tapes sur la tête, des cheveux tirés, des brimades, des fessées.

Une des deux accusées a reconnu les faits, elle s'est excusée auprès des familles et des jeunes et semble avoir pris la mesure de ses gestes qui n'étaient pas adaptés. Il n'y avait pas de préméditation, pas de volonté de faire mal. Il y avait un état psychologique fragile et des difficultés à maintenir le calme dans la classe. Chaque enseignant peut être confronté à cela et déraper à un moment donné. Et ce n'est pas parce qu'on s'est fait prendre au radar que l'on roule toujours au dessus de la limite ! Le tribunal demande une amende de 500 euros.

La deuxième accusée a reconnu partiellement les faits ; elle est beaucoup moins consciente de ce qui lui est reproché, un peu dépassée par les événements. L'épreuve du tribunal semblait très difficile à vivre pour elle. Il y a davantage de choses qui lui sont reprochées, sur un temps plus long. Le tribunal demande une amende de 500 euros et 2 mois de prison avec sursis.

L'avocat de la défense demande la relaxe. Le jugement du tribunal sera rendu le 9 mai prochain.

En dehors de cette audience et du jugement qui sera donné, nous pouvons constater que notre administration n'a pas su gérer ce dossier. Les parents se sont en premier lieu tournés vers l'école, vers la municipalité, vers l'IEN et quelle réponse ont-ils trouvée ? Aucune. Ce n'est que dans un second temps qu'ils sont allés à la gendarmerie. L'Education Nationale n'a pas agi, c'est pourquoi la justice a été saisie. Cela donne à réfléchir...

Syndicalement, nous avions choisi une ligne de prudence face Ă  cette affaire car nous ne connaissions rien des accusations. La prĂ©somption d'innocence Ă©tait notre seul mot d'ordre. L'audience a permis de prendre connaissance des faits reprochĂ©s, d'entendre les accusĂ©es. Les faits sont reconnus par les accusĂ©es, le jugement viendra. Face Ă  un avocat des parties civiles très incisif et rĂ©actif,  l'avocat de la dĂ©fense Ă©tait très effacĂ©, laissant ses clientes bien seules... Pour le dire très tranquillement, nous n'avons pas trouvĂ© que ces collègues Ă©taient dĂ©fendues efficacement.

Nous rappelons que l'Education Nationale a signé une convention de partenariat avec l'Autonome de Solidarité, spécialiste de votre défense dans ce genre d'accusation. Vu l'amateurisme de la défense dans cette affaire, nous conseillons aux collègues, plus que jamais, de faire confiance à des spécialistes.

 

 

 
 
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