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Vieille Brioude : FO nous attaque
Article publié le jeudi 20 avril 2017.
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Voici ce que FO envoie aux écoles et collègues suite à notre article relatant l'audience du tribunal correctionnel. En rouge, la prose FO, en bleu, nos réactions.

PROCES DES ENSEIGNANTES DE VIEILLE BRIOUDE : QUE CHERCHENT LES RESPONSABLES du SE UNSA ? LA CONDAMNATION DES COLLEGUES ?

Courroies de transmission des gouvernements, les responsables du SE UNSA nous ont habitués à bien des turpitudes. Pourtant un pas de plus vient d’être franchi.

Le SE-Unsa est indépendant de tout gouvernement. Il négocie pour trouver des compromis et signe des accords quand ils actent des avancées. Ce fut le cas pour la Refondation, l'ISAE, le PPCR. FO ne signe rien car il attend qu'un texte corresponde pile-poil à toutes ses revendications. Par dogme, FO est contre, toujours contre.

Etonnant voire très pervers et mensonger ce mail du SE UNSA 43 arrivé dans les écoles le 11 avril dans lequel il est expliqué que les faits de violences auraient été avérés et que les collègues les auraient reconnus. Il faut vraiment vouloir dénaturer la vérité et faire uniquement confiance aux réquisitions du procureur et aux ragots de couloirs pour asséner de telles contre-vérités !

Notre article n'est pas mensonger, les collègues accusées ont reconnu les faits. Nous avons eu la lecture d'extraits de leurs auditions et nous les avons entendues en séance. Ce n'en fait pas des monstres pour autant, nous l'avons bien expliqué. FO ment en niant ces aveux qu'ils ont pourtant entendus comme nous.

Il faut être de drôles de syndicalistes pour s’ériger en juges et condamner par avance les collègues, avant même que le vrai juge lui-même ait donné sa sentence.

Nous n'avons pas condamné, nous avons indiqué ce que le tribunal a demandé comme sanction. FO ne sait pas lire.

De même étonnant voire très dangereux cette étrange glorification de l’avocat tremblotant des parties civiles dont la prestation s’est pourtant limitée à des effets de manches, faute de preuves tangibles.

Cet avocat a fait son travail et n'a pas été remis à sa place par l'avocat de la défense quand il allait sur des questions bien éloignées de l'accusation... Il a appuyé sa plaidoirie sur les textes en vigueur, ce qui est somme toute, tout à fait normal.

De même aussi, très étonnant et dangereux cette mise en cause de l’avocat de la défense*, qui, spécialisé dans ce genre d’affaires, a pourtant établi de manière indiscutable que tout ce procès ne reposait sur aucun fait, sur aucun témoignage sérieux, et qui a mis en lumière les contradictions dans les dépositions des enfants de 7 ans. Du reste le caractère ridicule des réquisitions (1000 € dont 500 avec sursis !!!) atteste que même pour le procureur, il n’y a rien dans ce dossier, tout au moins sur le plan strict du droit.

Les accusées reconnaissent les faits et l'avocat plaide en disant qu'il ne s'est rien passé. Peu crédible comme plaidoirie. Demander la relaxe ou la clémence est par contre normal, c'est bien de l'avoir fait. FO affirme que 500 euros, c'est ridicule. Nous ne le pensons pas. C'est oublier aussi de dire que l'une des accusées risque deux mois de prison avec sursis. Cela ne nous fait pas du tout rire et nous ne le prenons pas à la légère.

Le jugement mis en délibéré sera rendu le 9 mai. Les commentaires malveillants du SE-UNSA ont donc sans doute un but : tenter d’influer sur le vrai jugement pour tenter de nuire aux collègues et à travers elles, à notre syndicat qui n’aurait pas défendu « efficacement » les collègues parce qu’il n’aurait pas fait appel à l’avocat de l’Autonome- MAIF, assurance dont le président n’est autre qu’un …. responsable du SE UNSA. Il y a donc des intérêts très mercantiles derrière le mail du SE UNSA. De là à oser s’en prendre à des collègues, les responsables du SE UN SA n’ont pas hésité.

Le SE influence le juge ! Diantre quelle puissance avons-nous d'un coup ! Comme si le juge lisait nos articles. Le président de l'Autonome n'a pas de responsabilités au SE-Unsa. Par contre, le ministère reconnaît l'Autonome comme partenaire (convention signée) ce qui permet à cette association de participer à des actions de formation pour les collègues. C'est un gage de sérieux et de qualité.

Décidément, tout dans cette affaire est étrange : la publicité nationale qui lui est faite, les enquêtes à charge de la gendarmerie qui visaient nommément notre syndicat, les fuites d’informations organisées par le « haut » auprès de la presse, la drôle d’interview de FR3 du concombre masqué de la FCPE de Brioude pour diffamer nos collègues, des dépôts de plainte par une mère de famille dont l’enfant n’est plus dans l’école depuis plusieurs années. Mais par-dessus tout, ce qui est étrange, c’est de retrouver des responsables du SE UNSA mêlés à cette affaire, soit à titre syndical soit via d’autres responsabilités assurantielles, institutionnelles, politiques … au début, au milieu et à la fin de cette affaire ….. et toujours dans le but de nuire à nos collègues et à notre syndicat.

Aucun responsable du SE-Unsa n'est mêlé à cette affaire. Tout au long du déroulement, nous avons fait preuve de prudence, nous n'avons pas porté de jugement, nous avons relaté dans le but d'informer honnêtement. FO nous diffame sans cesse, nous sommes le syndicat à abattre. Mais nous n'avons pas peur, notre parole est libre. Nous ne sommes pas le syndidat des mensonges.

Nous attendrons le résultat du ou des procès, si d’aventure cela se poursuit en appel. Mais que les responsables du SE UNSA ne se fassent pas d’illusion : leur rôle pour le moins scabreux, ne tardera pas à être mis en évidence … La roue tourne !

Là, FO est dans l'intimidation, cherche à faire peur, à jeter la suspicion. Nous n'avons joué aucun rôle dans cette affaire, spectateurs du début à la fin. Mais la roue tourne, oui, certains collègues syndiqués FO finissent par se rendre compte des méthodes de ce syndicat et cherchent à en partir (difficilement d'ailleurs). Quelques uns nous ont rejoints au SE-Unsa, d'autres trop choqués ne se syndiqueront plus nulle part. Ouvrons les yeux et constatons tout le mal que fait le syndicat FO dans notre profession...

 
 
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