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Editos - MARS. AVR. MAI 2020
Article publié le dimanche 3 mai 2020.
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L’édito de notre info-lettre 30 du 19 mai


Toujours contraints par le chaos institutionnel
et portés par le dévouement des personnels,


nous entrons maintenant dans l’application concrète des rĂ©ouvertures très très partielles dans une organisation très très contrainte …


Si cela gĂ©nère beaucoup de fatigue et de frustrations pour peu de pĂ©dagogie ; nous avons quand mĂŞme l’impression d’être plus utiles que les diverses dĂ©clarations de notre ministre.

MĂŞme si nous sommes toujours en attente de consignes, discutĂ©es dans nos instances, claires, stables et rĂ©alistes… Nous continuerons Ă  faire notre mĂ©tier.

Déclaration du SE-Unsa à la dernière CAPD


L’édito de notre info-lettre 29 du 14 mai


Rien n’est satisfaisant...
notre action doit conserver un sens

Extraits de la dĂ©claration au CHS-CT du 14 mai : 


Depuis lundi 11 mai les Ă©coles et les collèges organisent leur rĂ©ouverture, non sans difficultĂ©s…
Les interrogations demeurent nombreuses
 pour la grande majoritĂ© des personnels, qui ont l’impression de subir une dĂ©sagrĂ©able marche forcĂ©e, avec peu de moyens et peu d’information...

Dans cette situation bouleversée, rien n’est satisfaisant, qu’il s’agisse de rester en travail à distance ou de retrouver des élèves… dans des conditions qui ne ressemblent en rien à la classe d’avant.
Apprendre Ă  vivre avec le virus est sans doute synonyme de renoncer... Ă  une action Ă©ducative qui rĂ©ponde pleinement Ă  tous les objectifs... que nous nous fixons pour chacun de nos Ă©lèves et leur famille. Pour autant, notre action doit conserver un sens…

Quand l’Ecole vit au rythme d’ordres et de contre-ordres… dans des Ă©chĂ©ances intenables avec un manque criant d’informations officielles claires et stabilisĂ©es… La santĂ© des personnels est menacĂ©e.

Dans son courrier Ă  tous, le 13 mai, M. le Recteur indique que « l’impĂ©ratif premier doit demeurer la santĂ© et la sĂ©curitĂ©... C’est notre prioritĂ© ».
Cette prioritĂ© est aussi celle de l’Unsa-Education, c’est pourquoi il est urgent de donner Ă  chacun de la visibilitĂ© et des objectifs... du temps et les moyens nĂ©cessaires...



L’édito de notre info-lettre 28 du 3 mai

Le 11 mai : une règle ...

... pour chaque commune !


Face à l’incurie de l’éducation nationale, chaque mairie organise... comme elle peut l’hypothétique réouverture des écoles.

Si l’administration feint de croire que l’organisation du dĂ©but du dĂ©confinement est "co-construite", la rĂ©alitĂ© commence Ă  s’imposer : chaque mairie, laissĂ©e dans le flou, se dĂ©brouille (pour rester poli) avec ses moyens.
Il y a aura donc plus de cinq cents organisations diffĂ©rentes de rĂ©ouverture possible partielle et progressive en Haute-Garonne.
- Des communes ouvriraient toutes leurs écoles, d’autres aucune.
- A Toulouse, une sur trois ; ailleurs seulement les Ă©lĂ©mentaires et pas les maternelles.

- Certaines limiteront à 15 élèves par classe, d’autres à 10, voire à 5 en maternelle.

- Les Ă©lèves seront accueillis "un jour sur deux" ou "un jour toutes les trois semaines" ou...
Ainsi, les parents découvrent peu à peu la réalité du mot "partiel".

Et les enseignants ?
Ils continuent à travailler pour leurs élèves "en distanciel".
Ils devront, en plus, organiser la reprise en appliquant le protocole sanitaire (54 pages !), avec un seul jour pour s’organiser dans l’école.
Ensuite, il faudra faire classe Ă  l’école tout en continuant le travail pour les Ă©lèves Ă  la maison, sans oublier, pour certains, de gĂ©rer ses propres enfants toujours Ă  la maison !

Dans une telle situation, une seule chose est certaine : la semaine avenir amènera encore de nouvelles surprises, consignes et contre-consignes !

Franck Calmels,
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 27 du 28 avril


Tu fais quoi le 11 mai ?
Question simple ...


Le 13 avril, l’annonce surprise du prĂ©sident Macron, d’un dĂ©but de dĂ©confinement Ă  partir du 11 mai, a Ă©tĂ© entendu par tout le pays. En particulier l’annonce d’une rĂ©ouverture « progressive » des Ă©tablissements scolaires…

Alors, tu fais quoi le 11 mai ? D’un cĂ´tĂ©, de nombreux parents croient encore que lundi 11 mai, ils amèneront leur enfant Ă  l’école.
De l’autre, quelques collègues revendiquent dĂ©jĂ  des tests gĂ©nĂ©ralisĂ©s, irrĂ©alisables (13 millions /jour ?) et inefficaces (combien de faux positifs ?) ;
Au milieu, la majorité des enseignants ne veut que faire son métier en assurant la sécurité de tous, et des parents qui ont besoin de retrouver des revenus…
Nous voyons bien la grande concorde nationale crĂ©Ă©e par les annonces prĂ©sidentielles, amplifiĂ©e par celles du 1er ministre le 28 avril, sans parler des gesticulations tĂ©lĂ©visuelles de notre cher ministre.

Alors, on fait quoi le 11 mai ?
Il faudrait peut-ĂŞtre commencer par s’y prĂ©parer ! Depuis le 13 avril, notre ministère est comme un lapereau face Ă  des phares qui s’approchent.
Si quelques jours sans annonce de M. Blanquer peuvent ĂŞtre reposants, nous voyons surtout que peu de choses s’organisent…
Quelques réunions s’enchainent… pour arriver à convoquer de nouvelles réunions…
(En Haute-Garonne et au Rectorat, nous aurons eu 5 CHS-CT en avril, deux suivront dĂ©but mai, puis un CDEN le 6 mai, un autre le 13 mai…)

Alors, nous faisons quoi le 11 mai ?
Nous l’avons rĂ©pĂ©tĂ© (aux CHS-CT et au CDEN), le SE-Unsa demande d’abord une information, pas des annonces floues Ă  la tĂ©lĂ©vision, des informations prĂ©cises, pratiques, rĂ©alistes.
Ces informations doivent être précédées par un travail collectif (associant les personnels et les collectivités qui gèrent les locaux), cela évitera que chacun cherche sa solution qui n’en est pas une. Pour l’instant, ce travail n’existe pas.

Ensuite, les conditions sanitaires doivent s’imposer aux contraintes économiques.
L’organisation d’un hypothĂ©tique accueil dans les Ă©coles doit ĂŞtre soumis, Ă  minima, aux mĂŞmes contraintes sanitaire qui s’appliquent Ă  l’ensemble de la sociĂ©tĂ© (15 Ă©lèves par classe mais pas plus de 10 personnes en rĂ©unions privĂ©es, sport interdit mais activitĂ©s sportives conseillĂ©es Ă  l’école…)

Pour le dire simplement, l’impératif économique de reprise du travail ne peut se soustraire à l’impératif de sécurité sanitaire.
Et pour le répéter plus crûment, nous préférons plus de chômage et moins de morts.

Enfin, pas de pression !
Une autre condition nécessaire à une reprise est d’instaurer la confiance pas la contrainte.
Aujourd’hui, je ne sais pas si la mairie ouvrira mon école (Toulouse annonce que les 2/3 des écoles ne seront pas ouvertes les 11), je ne sais pas comment elle sera nettoyée, je ne sais pas qui gardera mes enfants, je ne sais pas quels moyens de protections seront disponibles, je ne sais pas comment doivent être aménagés les locaux, je ne sais pas si le périscolaire et la cantine seront ouverts…
Alors, Ă  mon IEN qui me demande, ce que je fais le 11 mai, je rĂ©ponds : « Je ne sais pas, cela dĂ©pendra… »

Et la semaine prochaine, je devrais informer les familles sans savoir le cadre gĂ©nĂ©ral ? 

Alors, nous faisons quoi avant le 11 mai ?

Macron, Philippe et Blanquer annoncent largement que nous allons reprendre les Ă©lèves Ă  l’école ET expliquent « en mĂŞme temps » des règles sanitaires qui ne le permettent pas ?
La semaine prochaine, je devrais informer les familles, alors que le cadre gĂ©nĂ©ral n’existe pas encore ?
Notre employeur doit garantir notre sécurité. A partir de ce principe, le SE-Unsa 31 donnera des consignes aux collègues...


Si nous sommes bientôt sortis du confinement, nous sommes loin d’être rentrés en classe.
Il est encore temps de sortir des phares… mais, en attendant, je dis à mes enfants qu’ils ne sont pas sûrs de rentrer avant la sortie.


Franck Calmels,
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 26 du 21 avril


Le 11 mai ne sera pas magique ...

Extrait de notre déclaration au CDEN


« En ce moment si particulier, il convient de relativiser… face Ă  la pandĂ©mie qui tue des milliers d’êtres humains... Nous ne sommes pas en guerre mais notre espèce s’aperçoit Ă  nouveau qu’elle est vulnĂ©rable. L’impensable d’hier devient rĂ©alitĂ© aujourd’hui.

Pour le SE-Unsa cette pĂ©riode difficile doit ĂŞtre affrontĂ©e avec bienveillance entre nous et il convient de s’interroger sans attendre sur la sociĂ©tĂ© que nous voudrons pour les jours d’après.
Face Ă  la maladie, la situation actuelle dĂ©montre que la recherche du profit, l’individualisme et le rejet des autres ne soigne pas. Quelle rĂ©partition de la production est utile et supportable pour la planète ? Quelle rĂ©partition des richesses entre individus est nĂ©cessaire pour « vivre ensemble » ? 

... Les enseignants prouvent actuellement que nous faisons ce mĂ©tier dans l’intĂ©rĂŞt, avant tout, des enfants : l’adaptation de nos pratiques, en un temps record, montre notre dĂ©termination, notre compĂ©tence, notre dĂ©vouement…
Le SE-Unsa est fier des personnels que nous reprĂ©sentons, et plus largement DES services publics...
Nous sommes tristes de le dire, notre ministre nous inspire moins de fiertĂ© : De dĂ©clarations contradictoires en annonces irrĂ©alistes, la communication ministĂ©rielle nous apporte peu d’aide et de rĂ©confort…

A partir du 11 maiun dĂ©confinement « progressif » est annoncĂ©... cette annonce suscite surtout des questions et des inquiĂ©tudes… Nous n’accepterons pas que soient mis en danger les personnels et les Ă©lèves…
Il faudra dire aux parents, aux enfants et aux personnels qu’en mai et en juin, l’école ne sera pas pour tous, pas tout de suite et pas tout le temps.

Plus prĂ©cisĂ©ment ; que le 11 mai, aucun enfant ne sera accueilli ... que pendant deux mois, il y aura toujours des enfants Ă  la maison… »


Lire l’intĂ©gralitĂ© de la dĂ©claration >ICI<


L’édito de notre info-lettre 25 du 31 mars

Nous sommes en paix

# Ne soyons pas Sibeth !


La troisième semaine de confinement commence, nous aurions presque établi un semblant d’habitude… Et, oui, nous sommes en paix.
Nous sommes en paix parce que nous voulons que tous nos semblables continuent Ă  vivre.
A notre place, nous y travaillons : en gardant le plus de lien possible avec nos Ă©lèves ; en gardant les enfants de soignants ; en gardant nos enfants Ă  la maison…
Surtout, nous y travaillons en gardant notre calme face Ă  la pandĂ©mie ; en gardant confiance dans notre service public de santĂ© et ses agents.

Nous sommes en paix et nous aimerions que notre administration soit avec nous…
Malheureusement, ce n’est pas toujours le chemin choisi : la continuitĂ© pĂ©dagogique devient presque un acharnement mĂ©diatique… jusqu’à la dernière idĂ©e des « vacances apprenantes »....
Nous aurons bientĂ´t « les soirĂ©es apprenantes », puis les « nuits apprenantes » et un jour, nous ne sommes pas Ă  l’abri de retrouver des « enseignants apprenants ! »
Nous pourrions presque en rire… mais nous ne sommes pas si bêtes…

Pourtant, le ministre commence Ă  voir la rĂ©alitĂ© puisqu’il reconnait que la situation risque de "creuser les inĂ©galitĂ©s " et que "nous avons perdu 5 Ă  8 % des Ă©lèves"…

"En même temps", les IA-Dasen préparaient leur carte scolaire, refusant (consigne du ministre) le report des instances que les enseignants et parents demandaient.
Puis, le ministre parle Ă  la tĂ©lĂ©vision ("en milieu rural, pas de fermeture de classe sans accord du maire") et impose aux IA-Dasen… un report de toutes les instances !
Nous pourrions presque en rire… mais nous ne sommes pas si bêtes…

Et toujours "en même temps", la circulaire qui organise le mouvement des personnels est publiée sur le site académique... sans en informer les intéressés.
La circulaire prĂ©cise que les candidats disposent d’un service "cellule info mobilitĂ©", nous pouvons tĂ©lĂ©phoner "Ă  toutes les Ă©tapes du mouvement " ... mais il n’y a pas de numĂ©ro !
Nous pourrions presque en rire… mais nous ne sommes pas si bêtes…


En tout cas, nous, nous serons vendredi confinĂ©s ET en vacances !


Franck Calmels,
Secrétaire du SE-Unsa 31



L’édito de notre info-lettre 24 du 24 mars

La vie « sans contacts »

Après une première semaine, confinĂ©s dans l’urgence, avec une crise sanitaire qui s’aggrave, il convient de graduer les prioritĂ©s.

D’abord, préserver nos vies

Il faut dire et assumer que prĂ©server la vie des personnels et de l’ensemble des citoyens est plus important que d’assurer parfaitement la continuitĂ© pĂ©dagogique.
Il n’y aucun intérêt, ni aucune obligation pour les enseignants à aller à leur école.
Distribuer une inscription en 6e ou quelques photocopies ne vaut pas de risquer sa vie et celles des autres.
Il faut aussi correctement protéger les volontaires - nombreux - qui accueillent les enfants de soignants.

Le SE-Unsa l’a répété au secrétaire général de l’IA et demandé qu’une information soit donnée en ce sens à tous les personnels…

Nous l’avons écrit publiquement à notre ministre,
 l’Unsa et tous les syndicats, pour ĂŞtre soutenu et avoir « confiance »â€¦ (Voir >ICI< )

Ensuite, accepter la réalité

Nous sommes maintenant tous conscients (Ă  l’exception de notre ministre) que le travail pour assurer la « continuitĂ© » est long, fastidieux et imparfait.
« On fait ce qu’on peut » mais, nous laissons forcĂ©ment certains au bord du chemin. 
Oui, cette période rend flagrante et insupportable les inégalités qui vont encore s’accroitre.

Bien sûr, rien n’était prêt. Evidement que les serveurs étaient sous dimensionnés, et la multiplication des problèmes techniques va continuer.
Nous n’avons pas tous les mêmes capacités de communication à distance, sans parler des outils des parents, de leur disponibilité…
M. Blanquer, il faut maintenant rĂ©duire la fracture entre la continuitĂ© affichĂ©e et continuitĂ© rĂ©elle.

Et enfin, de l’aide et de la confiance

Les enseignants travaillent, ils travaillent mĂŞme beaucoup, trop pour certains. Nous faisons au mieux. Mais, M. le ministre, arrĂŞtez de dire que tout va bien dans la « nation apprenante » et rĂ©confortez-nous en ces heures difficiles plutĂ´t que de transformer la situation en clip publicitaire.


Depuis le dĂ©but de cette crise le SE-Unsa suit la mĂŞme ligne : ĂŞtre utile Ă  l’école, aux collègues et Ă  la sociĂ©tĂ©.
Alors que la crise sanitaire dĂ©ferle, restons solidaires en restant confinĂ©s. Et ne vous Ă©puisez pas !

Franck Calmels,
Secrétaire du SE-Unsa 31.


L’édito de notre info-lettre 23 du 17 mars

Restons enfermés, Restons ouverts

Entre les deux allocutions prĂ©sidentielles (Jeudi dernier et mardi soir), nous avons basculĂ© dans une situation inĂ©dite. Une crise sanitaire mondiale qui percute l’ensemble des habitudes.

Les personnels d’éducation ont dĂ» faire face, dès vendredi matin, souvent seuls pour rassurer les Ă©lèves et informer les parents.
Puis, nous avons subi de nombreuses consignes contradictoires et disparates…

Dans une telle situation, il faut gĂ©rer les urgences.
Face aux incertitudes, il ne faut pas ajouter de tensions
. C’est dans ce sens que le SE-Unsa est intervenu auprès de l’IA et du ministère, pour avoir des informations utiles et en temps voulu.

Samedi et dimanche, auprès des collègues, nous avons informĂ© au mieux, en actualisant notre site ( >ICI< ). Nous avons choisi, pour ne pas augmenter la confusion, de ne pas multiplier mĂ©ls et consignes Ă  celles dĂ©jĂ  floues de l’administration. 


Depuis lundi, après l’incertitude de l’accueil des enfants de soignants, chacun commence Ă  s’organiser ; entre WhatsApp qui fonctionne Ă  plein et les ENT qui tournent en rond et ne fonctionnent pas…

Nous entrons dans un nouveau mode de vie, inconfortable pour chacun mais nécessaire pour tous.

Le syndicat reste disponible, pour vous informer et répondre à vos questions.
A dĂ©faut des mains, maintenant « serrons-nous les coudes ».

Franck Calmels,
pour le SE-Unsa 31

 
 
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