Pour la troisième année, les très controversées évaluations nationales font leur retour au CM2 en ce mois de janvier. Le SE-Unsa refuse que le temps valide ce dispositif. Il fait le point sur le dossier et souhaite populariser ses propositions.

Depuis 2009, le SE-Unsa n’a pas changé d’avis, les évaluations Darcos sont un outil politique et pas un outil pédagogique. Passées en force à l’aide de sanctions et de primes, elles ont eu pour seul objectif de contraindre les enseignants à appliquer les derniers programmes dans leurs parties les plus contestées, à mettre en œuvre des stages de remise à niveau pendant les vacances et à instaurer un pilotage par les chiffres peu soucieux des besoins individuels des élèves.

Après la correction « statistique » par le ministère lui-même des résultats 2010, il avait initié une concertation. Mais les enjeux politiques sont les plus forts. Les évaluations 2011 sont donc de la même veine.

Le SE-Unsa, seul, a développé un ensemble de propositions concrètes et cohérentes. Le SE-Unsa défend des évaluations placées en début d’année scolaire pour permettre de construire et mener les apprentissages dont les élèves ont besoin.

Le SE-Unsa demande le retrait du dispositif en cours et revendique d’autres évaluations au service des élèves et de leurs enseignants. Il continue ainsi de défendre le principe pertinent « d’évaluations-diagnostiques » placées en début du CE2 et du CM2 et visant des compétences du socle commun.

L’indemnité spécifique à ces évaluations doit être remplacée par l’Indemnité de Suivi et d’Orientation des Elèves (ISOE) pour tous les enseignants des écoles.

Enseignants, nous sommes des professionnels. Utilisons nos arguments de professionnels pour exiger des évaluations au service des élèves.

En documents joints : un 4 pages complet sur le sujet et le communiqué de presse de Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa.