SECTION SE-Unsa des BOUCHES DU RHONE - 14 RUE LOUIS ASTOUIN - 13002 MARSEILLE
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Le SE-Unsa a été reçu par l'IA-Dasen et le Secrétaire général pour faire un point sur la rentrée et poser quelques perspectives et revendications pour l'année qui commence.
Les sujets abordés :
Rentrée scolaire et situation sanitaire dans le département
>>> L'administration nous a répondu : effectivement les besoins sont de plus en plus grands et ils concernent l'ensemble du département. Le nombre d'enseignants n'était pas suffisant pour faire face à la situation de cette rentrée sous Covid.
>>> Le recrutement des d'étudiants alternants n'a pas fait le plein (étudiants qui passent le concours et qui sont en classe à 25%). Sur les 180 prévus, seulement 120 ont été recrutés. Il en manque donc 60, ce qui explique aussi en partie les compléments de 75% non affectés à la rentrée.
>>> Les Inéats ne suffisent pas parce que beaucoup de départements sont dans des situations tendues à cause de la crise sanitaire et ils laissent sortir très peu de monde. Le Dasen en appelle à la solidarité générale pour justifier des affectations temporaires contraintes.
>>> Par rapport à la situation sanitaire, le Dasen dit que la situation est quand même moins critique que l'année dernière avec moins de classes fermées. Moins de 300 en début d'année (217 lors du point Covid du 20/09) sont fermées. Le remplacement de tous les PE est compliquée et si le contexte sanitaire s’améliore, le retour à la normale sera très lent. Mais si la situation se dégrade, une nouvelle demande pourrait être envisagée auprès du Rectorat pour recruter à nouveau soit sur liste complémentaire en plus des 20 qui vont être recrutés, soit avec davantage de contractuels.
Les textes qui cadrent les PIAL ne sont pas appliqués et il ne faudrait pas que ces Pôles ne servent qu'à gérer la pénurie. Beaucoup trop d’écoles sont encore dans l’attente de nomination d’AESH. Pourquoi, alors que les PIAL sont mis en place, manque-t-il encore des accompagnants ? Les PIAL sont-ils opérationnels ? Avez-vous un ou une coordonatrice pour chaque PIAL ? Attention, les AESH ne doivent pas être des palliatifs au manque de structures spécialisées.
>>> L'IA-Dasen nous a répondu : L'année dernière, la gestion des AESH a été difficile. Des écoles ou établissements étaient mal dotés et il y avait des déséquilibres. Nous avons beaucoup travaillé pour cette rentrée. À la DSDEN, les services ont été renforcés notamment par le recrutement de trois PE référents. Il y a eu des créations d’ULIS en nombre dans le 2nd degré pour limiter les maintiens en CM2. Aussi, en plus des 110 Équivalents Temps Plein d'AESH, le Secrétaire Général a obtenu 60 ETP supplémentaires auprès du Ministère pour cette rentrée. Le problème est que nous avons du mal à recruter.
>>> Concernant les PIAL : Une nouvelle cartographie des PIAL a été faite, avec pour chacun un pilote et un coordonateur qui ajuste les ressources. Quand les notifications arrivent, le PIAL doit ajuster les moyens en personnel. Les AESH ont été affectés dans l’école où ils vont exercer.
>>> Pour faire face aux difficultés de recrutement, la DSDEN privilégie pour le moment l’augmentation des heures. Pour autant, les recrutements ne sont pas terminés et nous ne maîtrisons pas les prescriptions.
Le mouvement 2021 n'est pas une réussite, surtout concernant les affectations des TRS et leurs ajustements. Pour le SE-Unsa 13, le Mémento doit être complètement revu. Il faut un nouveau texte, plus lisible et d'une qualité rédactionnelle à la hauteur de l'enjeu des mutations. En l'état actuel, des interprétations différentes voir contraires sont possibles. Les personnels méritent mieux que cela.
Les ajustements des TRS sont devenus problématiques et il y a de plus en plus d’incompréhensions chez les PE concernés : des affectations publiées sur I-Prof qui sont annulées par la suite, des affectations qui changent le jour de la rentrée, des demandes de révisions d’affectation sans réponse qui laissent les personnels dans le doute.
Beaucoup de remplaçants sont affectés à l'année sur des postes vacants. Pour le SE-Unsa, bloquer tout ou partie d'une brigade de remplaçant à l'année est un vrai problème. Si l'administration fait ce choix, c'est qu'elle a mal qualibré le nombre de postes nécessaires. Ce choix prive les circonscriptions de moyens de remplacement pour toute une année mettant en difficuluté les écoles quand des enseignants sont absents. Une solution doit être trouvée.
Les ajustements de la carte scolaire 2021 ont donné lieu à 26 fermetures de classes, certes provisoires, mais 11 enseignants à la fin du mois de juin et 15 une semaine après la rentrée ce sont vus déplacés dans une autre école, avec toutes les conséquences que cela implique pour les personnels concernés et leur investissement dans leur classe. Pour le SE-Unsa, il est possible d'envisager les choses autrement en permettant aux enseignants qui ont de grandes chances de voir leur classe fermer en juin ou septembre, de participer au mouvement en mai de la même année, avec des bonifications de repli et de leur donner le choix :
La solution la plus favorable Ă l'enseignant doit s'appliquer.
Malheureusement l'IA-Dasen n'a pas voulu donner une quelconque suite à notre proposition et a été catégorique, argumentant que cela génèrerait trop d'ajustements, mais aussi et surtout que cela était interdit par le Ministère. Et de conclure que, 26 mesures de fermeture (neutralisations) sur les plus de 8000 classes que compte le département, ce n'était pas grand chose.