Suite au vote unanime des Organisations Syndicales contre le projet de carte scolaire présenté le 11 février, un CTSD dit "de repli" était convoqué hier 18 février. Il a été question des situations d'écoles sur lesquelles l'IA-Dasen avait décidé de revenir suite à nos interventions.

 

Les situations revues

28 situations d’école ont été revues : des fermetures ont été annulées, des ouvertures l’ont été aussi. De nouvelles ouvertures ont été annoncées ainsi qu’une nouvelle fermeture. D’autres propositions ont été modifiées, passant d’un dédoublement à une classe ordinaire ou inversement, voir une fermeture transformée en ouverture.

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A retenir

L’enseignement principal de cette carte scolaire est que tous les moyens, c’est-à-dire les 131 postes dont les Bouches du Rhône disposent pour la rentrée 2021, ont été utilisés. Cela veut dire que s’il y a de nouvelles ouvertures, elles ne pourront se faire qu’en fermant des postes ailleurs.

L’arrêté de carte scolaire 2021 sera édité à l’issue du CDEN de demain 19 février.

Des ajustements ne sont pas à exclure en juin à l’issue des inscriptions. Mais là encore, aucun poste n’a été « mis de côté Â» pour pouvoir répondre aux besoins à venir. Si des ouvertures sont nécessaires, des fermetures seront à craindre en juin… même si l’IA-Dasen a dit ne pas vouloir agir ainsi.

 

Le vote

Traité individuellement, cette carte scolaire laisse des écoles dans des situations qui ne sont pas satisfaisantes, voir inacceptables. Traitée globalement sur l’ensemble du département, la différence entre ouvertures et fermetures est bien de +131 postes (+70 en 2020), et des écoles vont voir leurs situations évoluer positivement.

Quand l’IA-Dasen à soumis son nouveau projet au vote des représentants des enseignants, l’UNSA Education a partagé ses voix : 1 voix Contre et 1 voix en Abstention. Nous avons fait ce choix parce que cette carte scolaire prévoit des décisions pour lesquelles nous ne sommes pas d’accord, mais malgré cela il y a plus d’ouvertures que de fermetures. Si voter contre exprime notre désaccord sur les fermetures annoncées, nous ne pouvons pas être contre les ouvertures. C’est pourquoi nous avons fait le choix d’avoir une voix en abstention. Pour information, la CGT Educ’Action, la FNEC-FP-FO et la FSU ont voté contre. Le SIAES était absent.

 

Et maintenant

Pour l’UNSA Education, l’essentiel du travail syndical à mener maintenant va être de se concentrer sur les écoles où les enseignants risquent de travailler à la rentrée prochaine avec des effectifs qui ne sont pas acceptables. Si nous pouvons entendre que des ouvertures ne peuvent pas se faire par manque de locaux, il n’est pas envisageable de laisser des collègues travailler avec une moyenne de 32 élèves par classe comme cela risque d’arriver. Si heureusement ces situations restent isolées, nous ne pouvons pas se résigner.

L’UNSA Education interviendra à nouveau demain 19 février au CDEN