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2020 : annĂ©e la plus chaude en France depuis 1900
Article publié le jeudi 14 janvier 2021.
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L’année 2020 sera donc l’année la plus chaude connue en France depuis 1900, selon des données de Météo-France. L’année qui s’achève est loin d’être un cas particulier, elle s’inscrit dans une dynamique liée au réchauffement climatique.

 
Le rafraĂ®chissement de cette fin d’annĂ©e n’aura rien changĂ©, l’annĂ©e 2020 est la plus chaude jamais enregistrĂ©e depuis que les relevĂ©s existent, c’est Ă  dire depuis 120 ans. « La tempĂ©rature annuelle sur l’ensemble de l’annĂ©e est de 14°C  Â», explique Christine Berne climatologue Ă  MĂ©tĂ©o France, « soit un dĂ©passement de la normale de 1,5°C  Â».
 
Une succession de mois « chauds Â»
L’annĂ©e 2020 se classe ainsi en haut du podium, devant 2018 et 2014, avec une sĂ©rie d’évĂ©nements extrĂŞmes ayant jalonnĂ© toute l’annĂ©e, des tempĂŞtes du dĂ©but d’annĂ©e aux Ă©pisodes de pluies exceptionnels de l’automne, en passant par deux Ă©pisodes de canicule pendant l’étĂ© (du 30 juillet au 1er aoĂ»t, puis du 6 au 13 aoĂ»t).
 
« En dĂ©but d’annĂ©e, le pays a connu son deuxième mois de fĂ©vrier le plus chaud de l’histoire, jalonnĂ© par plusieurs pics de douceur remarquable et de nombreux records Â», note MĂ©tĂ©o-France. Cette annĂ©e 2020 a Ă©tĂ© jalonnĂ©e par une succession de mois « chauds Â», Ă  l’exception des mois de juin et octobre « relativement proches de la normale Â». Autre signe du rĂ©chauffement de la planète : sur 120 annĂ©es depuis que les moyennes nationales sont mesurĂ©es, neuf des dix annĂ©es les plus chaudes appartiennent au XXIe siècle, et sept, Ă  la dernière dĂ©cennie. Ce rĂ©chauffement reflète fidèlement celui qui est constatĂ© Ă  l’échelle planĂ©taire.
 
PluviomĂ©trie : l’ouest arrosĂ© et l’est très sec
Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2020, les prĂ©cipitations ont Ă©tĂ© particulièrement dĂ©ficitaires en janvier, avril, juillet (record sur la pĂ©riode 1959-2020 avec moins de 20 mm en moyenne sur la France) et novembre (sur le podium des 3 mois de novembre les plus secs derrière novembre 1978 et comparable Ă  novembre 1981). La pluviomĂ©trie a Ă©tĂ© gĂ©ographiquement contrastĂ©e : excĂ©dentaire sur la façade atlantique et l’est des PyrĂ©nĂ©es mais souvent dĂ©ficitaire de 10 Ă  40 % sur la moitiĂ© est du pays.
En moyenne sur l’année et sur l’ensemble du pays, la pluviométrie devrait être proche de la normale.
 
Du printemps au début de l’automne, le déficit pluviométrique associé à des températures souvent élevées a contribué à un net assèchement des sols sur le quart nord-est.
 
Ainsi, malgré un hiver pluvieux, l’année 2020 a été de nouveau marquée par une sécheresse agricole sévère. Durant le printemps et l’été, les sols ont été très secs, voire extrêmement secs sur le Nord et l’Est du pays comme le montre l’indicateur de sécheresse des sols d’avril à septembre 2020. À noter que les régions Grand-Est, Bourgogne - Franche-Comté et Auvergne - Rhône-Alpes subissent une sécheresse estivale depuis trois années consécutives.
 
L’année 2020 n’est pas un cas particulier
L’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale (OMM) a indiquĂ© que la dĂ©cennie 2010-2020 a Ă©galement Ă©tĂ© la plus chaude jamais mesurĂ©e. Sept des dix annĂ©es se sont effectivement inscrites parmi les plus chaudes depuis le dĂ©but de la collecte des donnĂ©es climatiques, en 1891. Une dynamique de rĂ©chauffement climatique avec des effets bien perceptibles cette annĂ©e. « Ce qui porte la marque du rĂ©chauffement climatique ce sont les vagues de chaleur de l’étĂ© dernier en juillet aoĂ»t mais aussi, quelque chose qui est nouveau, une canicule tardive au mois de septembre. Â»
 
Source Météo France

Avant, les records de tempĂ©rature se concentraient pendant les mois d’étĂ©, juillet et aoĂ»t. MĂ©tĂ©o France s’attend, avec le changement climatique, Ă  avoir des vagues de chaleur extrĂŞmes dès le mois de mai et jusqu’à la fin septembre. 
 
Depuis cette période, le monde aurait gagné en moyenne près de 0,07 °C par décennie, mais la tendance s’est accélérée à un rythme effréné au cours des cinquante dernières années.
Sans la mise en place et le respect de mesures au niveau mondial, le réchauffement climatique devrait continuer et mettre en péril la biodiversité et augmenter l’intensité et la fréquence de catastrophes climatiques (ouragans, inondations, etc). De plus, les migrations climatiques risquent également de provoquer de nombreuses crises liées aux déplacements de populations.
 
C’est pourquoi de fortes attentes pèsent sur la COP26 qui aura lieu en novembre 2021 à Glasgow, où les États représentés devront se donner des objectifs à court, moyen et long terme pour freiner l’empreinte carbone et le réchauffement climatique.

 

 

 
 
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