SECTION SE-Unsa des BOUCHES DU RHONE - 14 RUE LOUIS ASTOUIN - 13002 MARSEILLE
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LES ACTIONS A VENIR : SEMAINE DU 8 AU 12 DECEMBRE
Article publié le vendredi 28 novembre 2008.
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Les actions à venir : (lire le communiqué de presse (bas de page) )

 

 L’action du SE-UNSA : 

Les collègues sont exaspérés et se sentent humiliés, méprisés. Ils veulent donc exprimer ce malaise. Ils ont également besoin d’outils d’analyse et de communication sur la politique éducative du gouvernement. Il y a nécessité de pédagogie et de contre-campagne par rapport à la communication du Ministre, en direction des parents.

Le SE UNSA 13 se prépare pour la semaine d’action du 8 au 12 décembre. Nous vous tenons informés.


Les mots d’ordre qui circulent- la position du SE-UNSA

Suite à la grève du 20 et à la non-réponse de DARCOS, des collectifs ou des démarches individuelles savamment orchestrées en sous-main fleurissent dans le but de radicaliser le mouvement face à la surdité gouvernementale. Attention aux pièges !

Ces consignes, certes séduisantes mais peu efficaces, sont contre-productives par rapport à notre bataille de l’opinion publique et surtout très risquées pour les collègues qui les suivraient.

 

Le Snuipp qui a tenté de faire un coup avec la venue de DARCOS au salon de l’Education hier s’est bien fait piéger puisque le Ministre prévenu officiellement par le Snuipp du comité d’accueil, n’est finalement pas venu : Paris, moins de 6% de grévistes pour 12% de déclaration de grévistes

De même dans les 5 départements dans lesquels les collègues étaient appelés à faire grève mardi 25, cela a été très faiblement suivi (de 5 à 11%).

Résultat : les collègues ont perdu une journée de salaire pour rien .

 

Les « consignes » que nous ne pouvons pas relayer et leurs conséquences

 

- Appels à la désobéissance (lettres de REFALO, BRAUN, VANEL …)

Notre pouvoir réel de défendre les collègues et d’empêcher les sanctions est limité. Ce type d’actions est très risqué : sanction disciplinaire, retenue pour service non fait ... Alors qu’en ce moment nous dénonçons la caporalisation et l’étouffement des collègues par leur hiérarchie (voir dernier article du Catégoriel PE ), il n’est pas utile d’en rajouter dans les tensions entre les enseignants et leur hiérarchie. Les collègues qui se sont risqués, depuis, à imiter ces lettres de désobéissance sont en train de défiler chez les IA dans plusieurs départements, ce qui montre que l’administration ne laissera pas faire.

 

- Appel à démission de DARCOS

Il est initié par Sylvain GRANDSERRE, enseignant en Seine-Maritime et soutenu par l’ICEM. Très clairement, c’est un formidable moyen de repérer les collègues désobéissants et surtout sortant de leur obligation de neutralité. Une sanction disciplinaire est à prévoir car là un cap est franchi. Nous ne nous associerons pas, bien sûr, à une action qui envoie les collègues tout droit dans le mur en les faisant jouer le rôle de kamikazes.

 

- Rébellion par rapport aux évaluations CE1-CM2

Ne pas les faire passer, ne pas les corriger, ne pas faire remonter les résultats … toutes les actions sont mises sur la table. Au-delà du service non fait, et de la perte de salaire qui en découle, c’est une autre forme de désobéissance qui risque de coûter cher aux collègues. Par ailleurs, sur le terrain de la bataille de l’opinion, c’est contre-productif par rapport aux parents.

 

- Suspension/Gel de l’aide personnalisée

Au-delà du problème de service non fait délibéré (même dans le cas où les collègues sont présents dans leur école, pendant ces heures mais pour faire autre chose) et donc de conséquences sur la retenue de salaire et la possible sanction disciplinaire, cela pose trois problèmes :

à l’aide personnalisée se fait dans le cadre d’une partie du service annualisée : tout ce qui n’est pas fait sera à rattraper …

à encore une fois c’est contreproductif par rapport à l’opinion publique et aux parents sans compter que c’est un tapis rouge fait à DARCOS pour casser les enseignants face à l’opinion qui ne comprendrait pas qu’on fasse payer nos problèmes catégoriels aux élèves en les privant d’aide.

à C’est aussi tomber dans le piège que Darcos a tendu en mêlant ce qui ne doit pas être mêlé : le lien supposé direct entre la suppression des postes de RASED et l’aide personnalisée. 

 

- Dans le second degré : blocage des notes, des bulletins, des examens blancs

Toutes ces modalités conduisent à un constat de service non fait, donc retrait de salaire. D’autre part, cela isole les enseignants et est donc contreproductif par rapport à la bataille de l’opinion à mener.


   comm presse   
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