A la sortie de ce deuxième CTSD, aucun changement n'est intervenu et cela, malgré nos interventions sur les écoles qui nous avaient interpellées.

Vous trouverez  :
- ici les mesures sur le nombre de postes dans les écoles,
- là les petits changements
et encore là le détail des transformations ou suppressions de postes particuliers

Cela s'explique surtout par le peu de maneuvres dont disposait le DASEN qui, s'il devait donner quelque chose d'une main, devait le reprendre de l'autre. Il ne reste en effet même pas trois postes pour voir venir la rentrée...

Le climat qui s'est tendu, après la lecture de leur déclaration par nos collègues représentants syndicaux, n'a pas non plus aidé à favoriser le dialogue social. Au cours de cette lecture, nous avons également été surpris d'apprendre que sans leur fédération, rien n'aurait été réalisé (grève, boycott, vote contre). Par contre, nous apprécions qu'enfin la méthode change : plutôt que "nous y allons, sur tous ces points, avec ou sans vous" qu'on a pu connaître, arrive le temps du "ensemble, construisons une action collective". C'est cette voie qui nous semble la plus utile et la plus efficace pour nos collègues et le nombre de grèvistes, lors des différents appels, semble donner raison à cette intersyndicale. Nos organisations sont différentes mais complémentaires.

Conscients que la dotation accordée à l'académie, puis à notre département, détermine tout, vos représentants du SE-Unsa 12 continuent de sillonner les routes, de prendre contact avec nos élus (maires, députés, sénateurs) pour échanger avec eux, leur faire remonter les difficultés et les spécificités de nos écoles car leurs voix peuvent s'allier aux notres. C'est un travail de longue haleine que nous nous devons de poursuivre, toujours dans l'intérêt de nos écoles, qui forment l'Ecole de la République.