Depuis un mois maintenant, l’intersyndicale engrange les succès en maintenant des mobilisations records et des millions de personnes dans la rue.

En dépit de ces réussites et du soutien de plus de 90% de la population active « contre » ce projet de réforme, le gouvernement s’entête et refuse d’ouvrir des espaces de dialogues avec les organisations syndicales.

L’intersyndicale a donc décidé de durcir le mouvement et appelle l’ensemble des salariés à se mettre massivement en grève le 7 mars, qui sera le début d’un mouvement durable et reconductible (voir le communiqué intersyndical en bas de l'article).

 

Pourquoi le 7 mars ?

Tout d’abord, afin de ne pas pénaliser les français durant les périodes de vacances et surtout de garantir un maximum de participation si toutes les zones ont repris le travail.

Cela permettra également de laisser le temps à celles et ceux qui ont déjà fait un ou plusieurs jours de grève avant de refaire une journée.

 

Faire grève ça ne sert à rien, le projet va passer de toute façon…

FAUX ! Au fil des semaines, le gouvernement apparait affaibli, dépourvu d’arguments, peine à convaincre sur la justice et surtout l’efficacité de sa réforme. En voulant s’assurer les voix des Républicains pour le vote à l’assemblée nationale, il a finalement dénaturé son projet et perdu des voix censées lui être acquises… Un bien mauvais calcul.

Au lendemain de chaque mouvement, des ballons d’essais ont été envoyés mais sans succès.

Le projet se modifie régulièrement mais les députés, qui devront assumer le vote de ce texte auprès de leurs administrés, sont de plus en plus frileux et demandent de plus en plus de gages face au mécontentement général (91% des actifs opposés à ce projet !).

Le rapport de force est en notre faveur et chaque journée de grève réussie fissure un peu plus l’avenir de ce projet de loi.

Première preuve, mardi 14 février. En dépit de tous ses efforts, le gouvernement n’a pas réussi à faire voter un article, pourtant plutôt consensuel. Article 2 rejeté !

 

Le 7 mars sera une journée d’une importance capitale. Sans doute celle que retiendra l’histoire comme ayant porté le coup de grâce à ce projet de réforme. Et vous pourrez dire « j’y étais » !

Dès aujourd’hui, renvoyez votre déclaration d’intention. Cela ne vous engage à rien (vous pouvez tout aussi bien décider de ne pas faire grève au dernier moment) mais surtout cela vous permettra d’être présent.e le 7 mars pour en finir avec ce projet injuste. Si vous avez légalement jusqu’au 4 mars pour envoyer votre déclaration, l’UNSA vous invite à le faire avant les vacances. Même si vous ne pouvez pas vous permettre de perdre une journée de salaire, renvoyer son intention est aussi une manière de manifester son opposition.

 

La grève en question