Lors
de la Conférence nationale du handicap du 26 avril, le président de la
RĂ©publique a fait des annonces sur la scolarisation des enfants en
situation de handicap. Ces annonces devraient participer Ă la
construction de « l’acte 2 de l’École inclusive ».
Le
SE-Unsa rappelle que l’École inclusive ne se résume pas à la
scolarisation des élèves en situation de handicap mais englobe bien tous
les élèves à besoins éducatifs particuliers.
Si
les problématiques maintes fois répétées par le SE-Unsa sont enfin
entendues, les réponses ne sont pas celles attendues par notre syndicat (lire CNH-des-annonces-qui-necessitent-d-etre-travaillees-avec-les-personnels ).
Non au métier d’ARE
Le
SE-Unsa s’oppose à la création du métier d’accompagnant à la réussite
éducative (ARE). Ce métier, tel qu’il est annoncé par la fusion des
actuels métiers d’AESH et d’AED nie la professionnalité des deux
métiers, confond les missions et poserait de vrais problèmes
d’organisation.
Le SE-Unsa
rappelle sa revendication de la création d’un corps spécifique de
fonctionnaires pour les AESH qui permettra de garantir l’accès au
Service public d’éducation pour les Ă©lèves en situation de handicap ou Ă
besoins Ă©ducatifs particuliers.
Pial ou PAS : sans les exigences du SE-Unsa, c’est non !
Le fonctionnement actuel des Pial ne répond pas aux besoins.
Avec
les annonces du prĂ©sident, ils deviendraient des PAS (pĂ´les d’appui Ă
la scolarité) avec de nouvelles missions. Cependant, le flou persiste
quant à celles-ci. Pour le SE-Unsa un dispositif d’inclusion scolaire,
qu’il soit le Pial ou un autre, doit répondre à certaines exigences,
notamment celle d’avoir des personnels (enseignants spécialisés,
personnels médico-sociaux…) aptes à prendre en charge les enfants qui
nécessitent un accompagnement individualisé. Le SE-Unsa a donc fixé des
lignes rouges dans la perspective d’une évolution à venir des Pial.