Qu'on soit contractuel.le ou titulaire de la fonction publique d'Education, notre pouvoir d'achat est en perte de vitesse parce que notre salaire est majoritairement lié à la valeur du point d'indice toujours gelé malgré l'inflation. A l'heure où les dividendes d'actionnaires affichent des courbes en pleine ascension, les femmes et les hommes qui, au quotidien, assurent les missions de service public, sa stabilité et sa continuité sur tout le territoire peuvent vivre des fins de mois difficiles. L'Unsa Education veut faire entendre votre voix dans la campagne présidentielle.
Il y a tout juste un mois, lors d'une réunion sur les salaires, le gouvernement a répondu "NON" à la demande unanime des syndicats de dégeler le point d'indice. Et notre salaire est majoritairement lié à la valeur du point qui restera donc gelée malgré l’inflation générale des prix et notamment celui des carburants.
La situation très difficile de ce mois de janvier et la mobilisation record des personnels dans les écoles, les établissements et les services le 13 janvier, l’ont montré de façon criante à l’ensemble de l’opinion publique. En temps « ordinaire », notre système éducatif public fonctionne déjà à flux tendu, avec des moyens bien inférieurs aux besoins. Alors, face à la crise, le système ne tient plus, ou à peine, grâce au surinvestissement des personnels.
C'est l’ensemble du système, de la maternelle à l’université, qui est fragilisé aujourd’hui.
L’UNSA Éducation réitère cette alerte, pour qu’on ne connaisse pas très vite à l’École publique les mêmes problèmes durables que ceux rencontrés par notre système de santé. il faut réagir et agir dès maintenant.
Nos métiers ont du sens, et tout ne se mesure pas en termes de compétitivité salariale. Pour autant, il est temps de tirer les conclusions qui s’imposent. Les politiques publiques doivent acter une véritable reconnaissance de cet engagement, de nos métiers.
L’UNSA Éducation revendique :