Retour à l'article normal

SE-UNSA MONTPELLIER


 Par SE-UNSA MONTPELLIER
 Le  lundi 8 février 2021

Compte-rendu CTA : les lignes directrices de gestion "carrière"

 

 

Les CTA du 29 janvier et du 8 février ont étudié le texte qui organisent la gestion des carrières des enseignants, CPE et PsyEN (LDGA/lignes directrices de gestions académique).

 

Les LDGA "carrières"

À partir de cette année, le gouvernement supprime les CAPA pour les promotions (accélération d’échelon, hors classe, classe exceptionnelle). La gestion des carrières est donc maintenant cadrée par un nouveau texte, les lignes directrices de gestion.

Lors du CTA du 29 janvier, l’Unsa-Éducation a voté contre ce texte pour montrer son opposition à cette réforme de la fonction publique qui supprime les CAPA.

Le texte a été représenté au CTA du 8 février. Lors du groupe de travail et des deux CTA, l’Unsa-Éducation a fait des propositions pour amender ce texte, propositions qui ont, en grande partie, été reprises par l’administration. Ces amendements améliorent des points importants du texte, comme l’information des personnels ou l'accès aux recours. C’est pour cette raison que l’Unsa-Éducation s’est abstenue lors de ce deuxième vote.

 

Que dit le texte ?

Ce texte liste les modalités de promotions (avancement accéléré pour les échelons 7 et 9, hors classe, classe exceptionnelle, accès à l'échelon spécial de la classe exceptionnelle), les barèmes, les conditions d'information des personnels avant et après le processus de promotion et les voies de recours et de contestation. Ce texte donne aussi les objectifs de formation continue.

 

Les amendement obtenus par l'Unsa-Education

Comme à son habitude, l'Unsa-Education a fait des propositions pour améliorer ce texte au bénéfice des personnels. Aucune autre organisation syndicale n'a réellement cherché à améliorer ce texte.

Voici les amendements de l'Unsa-Education intégrés au texte :

  • Les personnels seront informés de leur promouvabilité et du résultat de leur promotion via la messagerie professionnelle (@ac-montpellier), alors que le premier texte ne prévoyait qu'une information via la messagerie iprof que quasiment personne ne consulte. Les candidats à une promotions risquaient de manquer des informations importantes concernant leur promouvabilité et de passer à côté de recours possibles.
  • Un bilan des promotions sera fait au CTA. Ce sera le seul moyen pour les organisations syndicales pour avoir une information sur les promotions.
  • Une information avec des éléments permettant de se situer dans le tableau d'avancement de la hors-classe ou de la classe exceptionnelle en cas de non promotion. C'est fondamental d'obtenir de telles nformations pour que chaque candidat puisse se situer et envisager sa future promotion. Jusque-là, ces informations étaient transmises par les syndicats à l'issue des CAPA. Pour l'Unsa-Education, il est donc fondamental que l'administration transmette ces informations maintenant que les CAPA sont supprimées.
  • Les modalités du recours et de la saisine de la CAPA à l'issue des rendez-vous de carrière. C'est un point primordial qui permet aux collègues de contester leur appréciation "rectrice".
  • Le fait que l'appréciation "rectrice" pour la classe exceptionnelle et son échelon spécial, soit revue chaque année. Cette précision permet aux enseignants, CPE et PsyEN de faire progresser leur appréciation tant qu'ils n'ont pas été promus, parce qu'il n'y a pas de rendez-vous de carrière pour cette promotion, ce que l'Unsa-Education regrette.
  • La formation continue doit s'organiser en fonction des besoins des enseignants, CPE et PsyEN.

 

L'Unsa-Education regrette néanmoins que pour la hors classe et la classe exceptionnelle, l'administration ait refué que son amendement prévoyant, en cas d'égalité de barème, et après la prise en compte du mérite (appréciation du rendez-vous de carrière), que le premier critère de départage soit l'ancienneté générale de service (AGS). Ce critère est plus juste que l'ancienneté dans le grade ou le corps, puisqu'elle permet aux personnels qui ont changé de corps, de ne pas perdre le bénéfice des années passées dans leur ancien corps. Les organisations syndicales FSU, FO et Snalc ne soutiennent pas cette proposition, ce qui signifie qu'elles cautionnent le choix de l'administration de ralentir les carrières des collègues qui ont fait le choix de réorienter leur carrière. Pour ces OS, il existe donc une hiérarchie des corps, ce qui est inacceptable pour l'Unsa-Education.

L'Unsa-Education continuera, au niveau national et académique, à réclamer l'utilisation de l'AGS pour le départage des égalités de barème dans le 2nd degré.

 

Retrouvez ici le barème de la hors-classe

Retrouvez ici le barème de la classe exceptionnelle