Du 2 au 6 octobre 2023, le SE-Unsa s’associe au Comité syndical européen de l’éducation pour la semaine européenne des enseignant·es.

 

 

Les suppressions de postes, les rémunérations insuffisantes, les mobilités empêchées, les conditions de travail dégradées entraînent une pénurie d’enseignants et une dévalorisation des métiers.

Afin d’améliorer le statut et l’attractivité des métiers de l’enseignement à tous les niveaux et dans tous les secteurs de l’éducation en Europe, le CSEE et ses 127 organisations membres ont formulé 10 demandes clés : promouvoir l’autonomie professionnelle et la liberté pédagogique, offrir des salaires compétitifs décents, soutenir les débuts de carrière, assurer une formation continue de qualité, combattre les discriminations, garantir des conditions de travail sûres et sécurisées, veiller à l’équilibre vie pro/vie perso, créer des cultures scolaires démocratiques en impliquant l’ensemble de la communauté éducative et en reconnaissant l’expertise des personnels, assurer le dialogue social, valoriser et respecter les métiers de l’enseignement. 

 

 

À l’heure où le nombre d’inscrits aux concours est en chute libre, où les demandes de démissions ne font qu’augmenter, il est urgent de prendre des mesures efficaces pour redonner de l’attractivité à nos métiers.

Hélas, le budget de l’Éducation nationale pour 2024 ne répond pas aux enjeux : 2 500 postes sont supprimés au prétexte de la baisse démographique. Pourtant ces postes auraient pu permettre d’améliorer l’encadrement des élèves, les conditions d’exercice des enseignants, CPE, PsyEN et les remplacements dans le 1^er et le 2^d degré. Le ministre a certes lancé un cycle de discussions sur l’attractivité, mais les choix qu’il fait au travers du budget de l’Éducation nationale sont d’ores et déjà de très mauvais augure pour l’amélioration de l’attractivité de nos métiers (Lire notre article).

 

En savoir plus sur les 10 demandes du CSEE