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SE-UNSA AIX-MARSEILLE


 Par SE-UNSA AIX-MARSEILLE
 Le  mardi 15 mai 2018

Tout savoir sur la réforme du bac par le SE-Unsa Aix-Marseille

 

Le SE-Unsa Aix-Marseille vous propose un dossier de synthèse sur le nouveau bac ainsi que ses analyses critiques de ce projet au sein d'une brochure à télécharger en .pdf (pièce jointe à cet article). Vous trouverez ci-dessous l'introduction de ce dossier, ainsi que la table des matières.


Si la réforme du bac a quelque peu disparu des écrans radars médiatiques, elle est pourtant bien mise en route, et engendre de fait une profonde transformation du lycée, en particulier dans les filières générales. Si le bac actuel semble s’essoufler, et nécessitait selon beaucoup une réelle réforme, le futur bac ne paraît pas, malgré les nombreux changements apportés, vouloir résoudre les problèmes actuels, motivé d’abord par un souci d’économies d’échelles et des choix d’affichage, plus destinés à l’opinion publique qu’aux élèves et aux enseignants. 

 

Pour tenter d’y voir plus clair, ce dossier tente de dresser un panorama de ce qui nous attend pour les prochaines annéesCe dossier n’aborde pas la question du bac technologique, laissé volontairement de côté par la réforme

 

La genèse de la réforme

Pour rappel, la genèse de la réforme tient en une déclaration du candidat Macron (avoir un bac réduit à 4 épreuves terminales), déclaration devenue injonction une fois le candidat devenu président. Le ministre Blanquer convoque sur cette base une commission, dirigée par Pierre Mathiot, qui multiplie les entretiens, réalise un rapport assez ambitieux, mais tout en devant respecter le carcan des quatre épreuves terminales, sans que ce choix soit justifié par la moindre évaluation pédagogique. Les propositions de Mathiot ne sont finalement pas vraiment suivies par le ministre, lors de sa présentation officielle de sa réforme le 14 février dernier. L’abandon des filières est certes annoncé, mais remplacées par un système de spécialités lourdes (en volume horaire et en coefficient), soit des filières démultipliées et resserrées en épreuves majeures. Aussi, la réforme fait le choix de laisser de côté les filières technologiques, qui restent en l’état sans autre justification qu’une réforme récente eut lieu. Le 18 avril, les premiers décrets visant à réorganiser le lycée afin de le faire correspondre au nouveau bac sont proposés aux votes du CSE, corrigeant certaines zones d’ombre du projet initial, et laissant apparaître une nette volonté de réaliser des économies d’échelles. En ce moment, le Conseil Supérieur des Programmes présente ses recommandations pour les futurs programmes, mais le ministre a seul la main sur ce sujet, qu’il tranchera sans forcément suivre ces recommandations, en décembre 2018. 

 

Le calendrier de mise en place de la réforme

La réforme doit entrer en vigueur avec ses nouveaux programmes à partir de la rentrée 2019 selon le calendrier suivant : 

Rentrée 2018

Aucun changement, sauf nouveaux tests de positionnement en seconde

Rentrée 2019

Mise en place de la nouvelle seconde et de la nouvelle première

Session 2020

Premières épreuves anticipées du nouveau bac pour les 1ères, dernière session de l’ancien bac pour les terminales

Rentrée 2020

Mise en place de la nouvelle terminale

Session 2021

Première session du nouveau bac pour les terminales

[La suite est à télécharger en pièce jointe au format .pdf)

 

Table des matières de la brochure (à télécharger en .pdf) :

Le nouveau bac général

Quelle est l'architecture globale du nouveau bac pour les élèves ?

Quels seront les coefficients des différentes disciplines et épreuves ?

Quel sera le calendrier évaluatif d'un élève de lycée général ?

Quels problèmes pédagogiques se posent d'évidence avec cette réforme ?

La nouvelle organisation du lycée général

Quels sont les enseignements de spécialité proposés ?

Quels sont les enseignements de tronc commun ?

Quels sont les volumes horaires des différentes disciplines ?

Quelles menaces pèsent sur les équilibres horaires actuels des différentes disciplines ?

 

Dossier réalisé par Jean RENOUX

Enseignant d'histoire-géographie, Lycée Joliot-Curie (Aubagne)

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