GT Métier : l’EPS à la trappe, à qui la faute ?
Nos craintes se sont justifiées lors du deuxième groupe de travail « Métier second degré », le 2 décembre dernier.
Le statut particulier des professeurs d’EPS empêche de rentrer dans plusieurs dispositifs communs au second degré.
Le Ministère a répondu très clairement aux différents syndicats présents qu’on ne peut pas donner d’un côté le forfait 3h, c'est-à-dire concrètement passer de 2h (ancien décret) à 3h (nouveau décret) et avoir des avantages en plus.
Le SNEP est pris à son propre piège : vouloir que les enseignants d’EPS soient traités comme tous les collègues quand ça l’arrange mais en gardant un statut particulier quand ça peut l’arranger également !
Le SE-Unsa avait prévenu depuis septembre : nous ne pouvons dans un même temps traiter le décret sport scolaire et le GT métier second degré !
C’est pourquoi le SE-Unsa a refusé de voter sur le décret 3h au CTM et réaffirme que tous les sujets sont liés (voir : http://www.se-unsa.org/spip.php?article6322).
Le SE-Unsa regrette que le métier, c’est-à-dire à la fois les missions, les statuts de l’UNSS, le forfait, n’aient pas été abordés dans leur globalité. Les pressions du « soi-disant syndicat de la profession » ont conduit à saucissonner les dossiers. Les grands perdants sont l’ensemble des enseignants d’EPS :
Le SE-Unsa poursuivra son combat pour l’EPS :
Faire 3024h de plus qu’un collègue certifié dans une carrière, être moins bien rémunéré que ses collègues, être isolé dans l’Éducation nationale, ce n’est pas le projet du SE-Unsa mais bel bien celui du SNEP-FSU !