Le SE-Unsa a été reçu au Sénat par la sénatrice Brigitte Gonthier-Maurin dans le cadre d’une question orale posée au ministre de l’Education nationale.
Au cours de la séance du 26 avril à laquelle le SE-Unsa a assisté, de nombreux sénateurs de tous bords politiques sont venus dire à la tribune combien la réforme de la mastérisation est insatisfaisante et créatrice d’incertitudes, de découragement. Beaucoup ont insisté sur le caractère aventureux du dispositif, sur la nécessité d’une formation pour les tuteurs et formateurs, sur les difficultés rencontrées par les étudiants, les stagiaires ainsi que sur les conséquences pour les élèves.
Partageant l’analyse des sénateurs, c’est avec effarement que le SE-Unsa a entendu la réponse du ministre. Celui-ci a balayé d’un revers de la main tous les constats énoncés, s’enfermant dans un déni total de la réalité. Face à cela, le SE-Unsa poursuit son action opiniâtre.
Dans ce cadre, il a été auditionné dès le 27 avril par la Mission d’information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants, dans le cadre des travaux de l’Assemblée Nationale pour sa partie Commission des Affaires Culturelles et de l’Education. Devant le député Jacques Grosperrin, président de la mission, le SE-Unsa a dressé un constat sans appel de la réforme de la formation. Il a également renouvelé ses propositions concernant le contenu de la formation initiale autour de six axes :
Pour le SE-Unsa l’urgence est grande d’une refonte totale du dispositif car les enseignants stagiaires sont aujourd’hui livrés à eux-mêmes, les étudiants sont asphyxiés, la pénurie d’enseignants guette. Cette situation est totalement inacceptable !