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SE-UNSA 74


 Par SE-UNSA 74
 Le  lundi 6 décembre 2021

Billet d’humeur : Pour qui nous prend-on ?

 

 

Nouveau protocole, mais pour toutes les classes ?

Un énième changement de stratégie inacceptable organisé et annoncé de « tout en haut » et sans consultation de terrain. Ce décalage entre l’imaginaire et le réalisable est si grand que certains directeurs ont reçu l’information de la cellule covid de rester sur l’ancien protocole pour une classe le matin du 30 novembre puis, le soir même, de respecter le nouveau pour une autre classe. Nous vous laissons imaginer la difficulté face aux questions des familles.

Encore une fois, cela a nécessité une adaptation chronophage et épuisante. Prenons l’exemple (réel) d’une école où un cas positif parmi les élèves induit à l’application de l’ancien protocole le matin, puis les soirs, pour une autre classe l’application du nouveau. Deux classes fermées, 2 protocoles différents, deux fois plus d’incompréhension et de gestion des questions-réponses aux familles.

Le SE-Unsa est intervenu nationalement en instance, par voie de presse et localement en CTSD, CDEN. (voir en PJ) Nous sollicitons à nouveau l’octroi d’une prime et un allègement des charges de travail liées à la direction d’école.

(Mise à jour 6/12)Le Premier ministre vient d’annoncer le passage en niveau 3 du protocole sanitaire à l’école maternelle et élémentaire. Le SE-Unsa juge cette mesure insuffisante pour permettre à l’école de tenir compte-tenu de l’ampleur de la 5e vague, des problèmes engendrés par la dernière révision du contact tracing et de la situation catastrophique du remplacement des personnels absents. Après avoir tiré la sonnette d’alarme en vain, le SE-Unsa dépose une alerte sociale.

 

 

Au niveau des apprentissages, c’est d’un côté le présentiel, d’un côté le distanciel. Les enseignants auraient-ils le don d’ubiquité ? Non ! Une double paye ? non! des effectifs surchargés? oui ! Encore une fois la Haute-Savoie dispose d'un taux d'encagrement P/E (Nombre d'enseignants pour 100 élèves) des plus bas de France.

Pour le SE-unsa la double journée est inacceptable et dangereuse pour la santé mentale et physique des personnels

Il est grand temps de revoir nos obligations de services et nos rémunérations et de recruter massivement.

 

Considération pas étonnante, puisque même l’État, sur son site service-public.fr  stipule qu’un enseignant peut compléter son service par des heures de ménages (ce qui, par ailleurs, est très contraint dans les notes de service sur le cumul d’activité). Il aura fallu qu’une collègue fasse un signalement et que le SE-Unsa intervienne nationalement pour faire modifier cet article, et encore, seulement pour voir le mot enseignant changé substitué par « formateur ».

 

Que dire encore des primes indemnités pour l’accueil des enfants en période de confinement non versée ? Inacceptable ! Nous avons également demander plusieurs fois le paiement de cette indemnité.

 

Quant à la réaction suite au naufrage du Figaro on attend toujours une communication officielle pour défendre les personnels mis en cause.

 

Pour le SE-Unsa, encore plus qu’à l’accoutumée, en période de crise, nous devons élever la santé, la sécurité, le bien-être et la considération au travail au-delà d’un simple exercice de communication.