Accueil des enfants refugiĂ©s ukrainiens dans les semaines et mois Ă venir : point d’Ă©tape avec le Dasen le 10/03/2022
Article publié le vendredi 11 mars 2022.
Face à la guerre en Ukraine et à ses conséquences en terme de déplacement des populations, le SE-Unsa 66 réaffirme inscrire son action syndicale dans un projet de société humaniste, laïque et social. Notre vision républicaine et progressiste s'appuie sur une répartition équitable des richesses et une solidarité entre les individus. Elle considère à égalité de droits et de devoirs chaque femme et chaque homme. Elle impose donc d'accueillir dignement toute personne qui foule notre sol et lui reconnaît l'accés aux droits fondamentaux.
Un certain nombre d'enfants en âge d'être scolarisés sont arrivés le week-end dernier. Ils constituent deux groupes distincts en situation et en besoin* :
1) Un certain nombre d'élèves sont disséminés dans le département. Ces enfants sont accueillis dans des foyers avec lesquels existent une connexion familiale.
Une cellule comparable à la cellule urgence covid va être mise en place pour que toutes les écoles concernées puissent saisir directement le casnav dès que de besoin. L'objectif est que le casnav puisse suivre et accompagner ces élèves, relayer les infos et que l'Institution soit en capacité d'accueillir au mieux ces enfants.
Ce sont des élèves qui ont des perspectives de bilinguisme et dont la situation psychologique est moins inquiétante que le groupe 2.
2) 59 élèves sont arrivés et sont scolarisables sur la ville de Perpignan. Ce sont des familles qui ont subi de plein fouet l'expatriation et qui sont plus fragiles ou "abîmées".
16 élèves sont scolarisables en collèges
14 élèves en maternelles
16 élèves en élémentaires
Ces familles seront logés entre Vertefeuille et madame de Sévigné. Des cellules de crise se réunissent deux fois encore cette semaine avec la préfecture pour travailler la situation
NB 1 Pour ces familles dont certaines sont uniquement en transit avec un projet de rejoindre de la famille sur la péninsule ibérique ou en dans des pays d'Europe du Nord, la scolarisation des enfants n'est pas l'urgence.
NB 2 Toutes ses familles doivent en premier lieu s'installer et se réparer et l'urgence n'est pas la scolarisation des enfants.
Selon la DSDEN, il n'y a pas de difficulté sur les moyens. Les personnels habilités devront travailler en premier lieu sur le niveau de langue et sur le niveau de préparation psy à l'accueil dans notre système scolaire.
Les moyens en russe pourront être activés. Il y a des connexions entre les deux langues qui permettent un niveau de compréhension basique. Il y a des traducteurs dans le département ainsi que des professeurs qui maîtrisent le russe.
Le but pour l'instant pour ces personnes ayant trout quitté du jour au lendemain pour aller vers l'inconnu et fuir la guerre est de retrouver un peu de normalité.
A terme, il y aura certainement une mobilisation de locaux spécifiques dans certains établissements pour y permettre l'accueil de ces élèves.
Les adolescents ayant une capacité de résilience plus forte, ils pourraient être concernés en premier lieu par un accueil en établissement scolaire.
NB 3 Il faut que les logements des fammilles migrantes soient proches pour que les lieux de scolarisation des fratries soient près les uns des autres également et que les personnes puissent aisément se retrouver entre elles.
Le SE-Unsa 66 vous encourage Ă vous rapporcher de votre mairie si vous souhaitez faire un don dans le cadre d'une collecte, les choses s'organisent progressivement.
* Informations données par le Directeur Académique dans le cadre du CTSD 2D du 10/03/2022.
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