SECTION SE-Unsa du PAS DE CALAIS - 1 PLACE DE MARSEILLE - 62000 ARRAS
Tél. 03 21 71 18 97 - 62@se-unsa.org

 
Compte-rendu Groupe de travail sur la direction d’école 10 mars 2021
Article publié le mardi 15 mars 2022.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

C’est le DASEN, M. Sürig, qui a présidé cette réunion, avec Mr Courbois, Mmes Quignon et Guillaume.

Etaient Ă©galement prĂ©sents : les 3 Directeurs de Vie Scolaire, des directeurs et directrice reprĂ©sentatifs du dĂ©partement, 3 IEN et les organisations syndicales, des membres du CHSCT-D.

Le SE-Unsa représenté par Caroline DECROIX, Annick FONTAINE et Leslie PERRIER.

 

L’ordre du jour :

 

-       Les mesures de carte scolaire : amĂ©liorations du rĂ©gime de dĂ©charges Ă  la rentrĂ©e 2022

-       PrĂ©sentation du Vademecum des directeurs d’école

-       Situation sanitaire et accompagnement des Ă©coles.

 

La direction est un réel sujet sociétal et même si les visions du métier de directeur sont différentes, on ne peut plus laisser ce sujet de côté. Les tensions ont été mise à jour à cause de la pandémie, elles laisseront des traces.

Le décret sur la loi Rilhac n’est pas paru, mais l’autorité fonctionnelle existait déjà de fait (responsabilité 108h, organisation de l’école…). La réflexion s’ouvre sur l’autonomie des écoles. Ce sera un sujet fort qui va être en lien avec l’évaluation d’école, l’Observatoire des Territoires Apprenants…

Certains directeurs qui remplissent des missions particulières actuellement ont pu voir leur rĂ©gime de dĂ©charge Ă©tendu pour ne plus ĂŞtre en classe (E-RUN). 

Concernant, l’aide administrative il faudra se poser des questions sur le type d’école, le type de contrat… mais c’est un besoin urgent. 

Le SE-Unsa a lancĂ© une pĂ©tition sur ce sujet : https://enseignants.se-unsa.org/Petition-Je-demande-une-aide-administrative-pour-mon-ecole

 

 

Au sujet des dĂ©charges :

 

Des mesures avaient Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©es l’an dernier pour la rentrĂ©e 2021 : 

1 classe

6 jours par an au lieu de 4

220 directeurs concernés

2 et 3 classes

12 jours par an au lieu de 10

9 classes

½ de dĂ©charge au lieu d’ 

34 directeurs concernés

13 classes

Âľ de dĂ©charge au lieu d’ ½ 

18 directeurs concernés

 

Ces mesures ont donc concerné 272 directeurs et mobilisé 12,6 ETP. A savoir que pour les écoles de 1 à 3 classes, ce sont 5 ETP spécifiques qui ont été nommés pour garantir ces missions tout au long de l’année (différents des postes de TRS habituels). Le calendrier prévisionnel peut donc ainsi être respecté avec le même enseignant. Faîtes-nous remonter tout dysfonctionnement.

 

Pour la rentrĂ©e 2022 :

6 et 7 classes

 de dĂ©charge au lieu d’ ÂĽ 

200 directeurs concernés

12 classes

DĂ©charge complète au lieu d’ ½ 

26 directeurs concernés

13 classes

DĂ©charge complète au lieu de Âľ 

12 directeurs concernés

Au total, ce sont 238 directeurs qui verront leur dĂ©charge amĂ©liorĂ©e pour un coĂ»t de 32 ETP.

 

Sur l’ensemble des deux années, 500 directeurs auront vu leur temps de décharge augmenter, sur les 1000 directeurs du département. Cependant, il est regrettable que les directeurs les moins déchargés n’aient pas vu leur régime revu à la hausse.

 

Le nombre d’E-RUN, ou leurs quotités de décharge, ont été augmentés en 2021 pour l’équivalent de 6,5 ETP. Cette augmentation sera pérennisée à la rentrée 2022.

 

De même, un poste de DVS supplémentaire a été créé, ainsi que 3 postes d’assistantes sociales 1erdegré afin de répondre aux problématiques liées à l’absentéisme principalement.

 

MĂŞme si la rĂ©alitĂ© ne peut-ĂŞtre niĂ©e (effectifs en baisse mais dotation de +4 postes Ă  la rentrĂ©e 2022), nous dĂ©plorons que la mise en place des nouveaux rĂ©gimes de dĂ©charge Ă  la rentrĂ©e 2022 ait impactĂ© la carte scolaire. 

 

Le SE-Unsa se félicite de l’amélioration des décharges et espère que petit à petit le calendrier prévisionnel réfléchi de manière intersyndicale sur un plan national sera pris en compte, mais il faut se garder de ne penser qu’en terme de nombre de classes. Les situations spécifiques des écoles (territoire, mixité, inclusion) devraient également participer au calcul du temps de décharge. Les fusions de petites écoles ne doivent pas être les seules solutions envisagées.

 

 

Mr SĂĽrig rĂ©pond aux diffĂ©rentes interventions en prĂ©cisant que les Ă©lus reconnaissent eux-mĂŞmes la difficultĂ© liĂ©e Ă  la ruralitĂ©. Les RPI et regroupements d’écoles ne rĂ©solvent pas tout. Il y a mĂŞme des difficultĂ©s Ă  faire venir des enseignants sur certains secteurs car toutes les classes sont multi-niveaux. Le format Ă©cole Ă  2 classes ou RPI avec 3x1 classe pour garder une proximitĂ© de l’enseignement n’est pas non plus la meilleure des solutions. Mais comment sortir de la rĂ©alitĂ© française avec ses 36 000 communes ? Cela a un coĂ»t. Il y a des endroits oĂą ça fonctionne mais il ne faut pas nier les problĂ©matiques qui peuvent exister par ailleurs.

 

Mr Courbois ajoute qu’avant les annonces présidentielles qui concernaient l’impossibilité de fermer une école sans l’accord du maire de la commune, des discussions avaient été engagées avec la préfecture et des communautés de communes. 50 à 60% des parents ne scolarisaient pas leur enfant dans l’école du village car cours multi-niveaux, manque de structures (périscolaire, sport, etc…). La multiplication des petites structures n’est pas dans l’intérêt des élèves ni dans celle des enseignants.

 

Une directrice tĂ©moigne de son expĂ©rience de directrice au sein d’une Ă©cole Ă  trois classes. Elle reconnaĂ®t que la gestion des multi-niveaux peut ĂŞtre compliquĂ©e, mais que cela se passe aussi très bien. Les conditions ne sont pas pires qu’ailleurs. Enseigner en multi-niveaux est intĂ©ressant avec son lot de petites fiertĂ©s quotidiennes : diffĂ©renciation, continuitĂ© pĂ©dagogique, proximitĂ©. Une vision plus globale du parcours de l’élève, un travail en Ă©quipe plus prĂ©gnant sont aussi des avantages des petites structures, qui savent rĂ©pondre aux exigences de l’école rĂ©publicaine mieux que certaines Ă©coles plus grandes.

 

L’Unsa fait remarquer que la fusion peut aussi alourdir le temps de transport des élèves, et que la construction de nouvelles structures pourrait entraîner des coûts importants. Pour les RPI, nous réitérons la demande de fonctionner avec un seul RNE et une seule boîte mail.

 

Mr le DASEN n’a pas la main sur la fusion des numéros RNE, mais suggère de se renseigner auprès de l’E-RUN pour mettre en place un ré-adressage des mails sur une seule boîte.

 

L’Unsa ajoute enfin que la formation continue des directeurs devrait être un sujet de premier plan et s’interroge sur la tenue d’un forum tel qu’il avait été évoqué lors des précédentes réunions du groupe de travail

 

Mr Pottié, DVS, confirme que lors de l’année scolaire 2020/2021, les DVS avaient commencé à réfléchir aux problématiques à y traiter, mais que la pandémie a bouleversé le calendrier. Mr Sürig ajoute qu’il pense pouvoir le mettre en place l’an prochain si la situation le permet, sous forme d’échanges horizontaux, de webinaires ou de présentiel.

 

 

Au sujet du Vademecum des directeurs :

 

Les 3 Directeurs de Vie Scolaire prĂ©sentent le livret qu’ils ont Ă©laborĂ© et pour lequel une application est en cours de dĂ©veloppement. 

Ils sont partis du constat que beaucoup de collègues directeurs confrontés à une situation urgente peinent à trouver les documents et procédures nécessaires. Ainsi, le guide a été établi de manière numérique et évolutive avec des liens qui permettront d’accéder directement aux documents voulus.

 

4 thèmes ont Ă©tĂ© retenus (mais d’autres pourraient venir les complĂ©ter) :

-       Harcèlement

-       AbsentĂ©isme

-       Protection de l’enfance (IP et Signalement)

-       PrĂ©vention des violences sexuelles et maltraitance.

 

Les organisations syndicales et les directeurs remercient les DVS pour leur travail synthĂ©tique et fonctionnel. NĂ©anmoins, il faut aussi se poser la question du relationnel avec les familles et le travail sur « l’après IP/Signalement Â». Nous dĂ©plorons un manque de communication entre les services sociaux et nous.

 

Mr SĂĽrig aimerait que chaque « dĂ©bordement Â» de parents soit signalĂ© systĂ©matiquement (par le biais de l’IEN ou de Faits Ă©tablissement). En effet, les assistantes sociales de l’Education Nationale peuvent intervenir et lui-mĂŞme peut envoyer un courrier de rappel Ă  l’ordre. A contrario, il existe aussi des courriers de parents faisant Ă©tat de problèmes qui n’auraient pas Ă©tĂ© pris en considĂ©ration par les Ă©quipes et il ne faut pas donner l’impression de pratiquer la politique de l’autruche.

 

Une directrice précise que parfois, ce sont les services sociaux qui mettent à mal les relations entre famille et école. Voire que l’école est directement mise en cause par les services sociaux. Mr le DASEN explique qu’il travaille à améliorer la relation entre les services.

 

 

Le SE-Unsa demande qu’on puisse ajouter le volet Sécurité/Sûreté au guide. De même, où en est-on concernant les documents de mise en sûreté. Aucun allégement n’a été constaté alors qu’un travail a été mené sur ce sujet en GT.

Le référent sécurité était en accord avec les propositions et les remarques

 

Cela avait Ă©tĂ© envisagĂ© par les DVS, mais n’avait pas Ă©tĂ© retenu car il ne s’agissait pas d’une situation d’urgence. 

Le portail des directeurs devrait être amélioré. L’accès est impossible depuis quelques temps.

 

Mr le DASEN a précisé qu’il attendait de la part du groupe des propositions d’ateliers sur lesquels travailler l’an prochain.

 

 

-       Au sujet de la situation sanitaire et de l’accompagnement des Ă©coles :

 

Mr le DASEN précise que 2 écoles accueillent actuellement des réfugiés d’Ukraine (Oye-Plage et Wimereux). Il ne faut pas hésiter à faire remonter les demandes que nous pourrions recevoir. Le CASNAV sera mobilisé chaque fois que cela sera nécessaire.

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
Cliquez pour agrandir