Mesdames et messieurs membres de l’administration, mesdames et messieurs membres du personnel,

Tout d’abord, nous souhaitons revenir sur l’actualité des CIO.

L’article 10 du Projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel Â» prévoit de transférer la compétence d’informer sur les métiers et les formations aux Régions alors qu’elle sera de fait partagée entre l’Education Nationale et les Régions.

Les conséquences prévues sont :

• le transfert des DRONISEP aux Régions, qui aboutirait à leur disparition. Dans le fonctionnement de l’ONISEP et du service au public, ce  serait contre-productif.  Les DRONISEP appartiennent à l’ONISEP et doivent rester au sein de cet établissement de l'éducation nationale. Avant de transférer les missions, il est nécessaire d’approfondir les questions et d’expérimenter comment les régions et les DRONISEP peuvent travailler ensemble à l’amélioration de l’information des publics en région.
• Le Ministère de l’Education Nationale déduit de ce projet de loi qu’il peut fermer un certain nombre de CIO et affecter les Psychologues de l’Education Nationale en établissement. C’est méconnaître les missions des personnels qui sont sur le conseil en orientation et le conseil technique aux chefs d’établissement et aux équipes éducatives et qui s’appuient sur les Centres d’Information et d’Orientation. Nous demandons le maintien des CIO et antennes existants en Lorraine dans lesquels il est indispensable d’affecter les PsyEN.

Ensuite, nous sommes réunis pour étudier les passages à la hors classe des personnels PsyEN.

Dans un premier temps, à la lecture du tableau, nous constatons que les services ont travaillé à respecter au mieux les ratios.

Dans un second temps, nous constatons malheureusement le passage à la HC très tardif des PsyEN spécialité EDO. Certains n’y ayant même pas accès malgré une ancienneté très importante dans l’échelon 11.

Ce retard de promotion ne permet pas aux PsyEN EDA d’être promus normalement, même si les services ont promu des EDA au barème inférieur dans le but de pallier cette situation. Cela reste insuffisant ne répare pas le désavantage dans leur avancement des PsyEN par rapport aux promotions dans les autres corps. De plus, ce n’est pas aux personnels de pallier à une absence de promotion antérieure à la constitution du nouveau corps.

C’est pourquoi le SE Unsa, qui a déjà sollicité les services plusieurs fois à ce sujet, et le SGEN, demandent maintenant que le ratio de promouvables soit plus important afin que tous les PsyEN aient accès à la HC avec des barèmes qui correspondent aux autres corps, PE et certifiés.

Ensuite, concernant l’évaluation des personnels, le SE Unsa et le SGEN réaffirment leur demande d’évolution des avis donnés par les IEN. En effet, en l’état actuel des choses, cela laisse peu de chance aux collègues ayant reçu un avis "à consolider" et "satisfaisant" de pouvoir évoluer. D’autant que bien souvent les personnels n’ont pas démérité, et que l’évaluation portée semble peu justifiée au regard de leurs évaluations antérieures.

Les personnels PsyEN n’ont pas été avisé de la présence de leur évaluation sur IPROF, ni des moyens d’y accéder. De plus, nombreux sont les PsyEN qui ont perdu toutes les données contenues dans leur CV à la suite du passage à IPROF second degré. Sans en avoir été informés. Comment l’évaluation du mérite de ces agents, qui n’ont pas eu de RDV de carrière cette année, a-t-elle pu être faite sans ces informations ? Comment les collègues peuvent-ils contester dans le délai de rigueur s’ils n’ont pas les informations ? C’est pourquoi nous demandons le report de cette CAPA, afin de permettre aux agents qui le souhaitent de poser un recours quant à l’évaluation qui leur a été donnée.

Les élus CAPA Psy-EN du Sgen-CFDT

Nathalie KANNY– Mohamed ESSARI

et  vos élus du SE Unsa               

Guillaume Baudin et Annie Alves Da Costa

(Pour lire notre compte rendu questions /réponses sur la hor sclasse des Psy EN, cliquez ici )