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RĂ©munĂ©ration : le SE-Unsa refuse qu’il y ait des laissĂ©s pour compte
Article publié le lundi 30 janvier 2023.
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Le ministère a enclenchĂ© la deuxième phase des discussions sur l’attractivitĂ© et sur la rĂ©munĂ©ration. D’une part, il ne l’a fait que sur la partie « socle* Â», repoussant Ă  plus tard la partie « pacte* Â». D’autre part, il a dĂ©voilĂ© des mesures importantes pour certains mais insuffisantes pour tous ceux qui atteignent leur deuxième moitiĂ© de carrière. Le SE-Unsa demande au ministère de revoir sa copie et de chiffrer les propositions que le syndicat lui avait dĂ©jĂ  faites en novembre.

 
 
Mardi 24 janvier, le ministère de l’Éducation nationale a commencĂ© Ă  dĂ©voiler ses projets sur la partie « socle Â». La première rĂ©union sur la partie « pacte Â», elle, n’est prĂ©vue que pour le 7 fĂ©vrier. Pour le SE-Unsa, en procĂ©dant ainsi, dans le contexte de conflit social sur la rĂ©forme des retraites, le ministère veut retarder la dĂ©couverte des sujets qui fâcheront encore davantage. 
 
 
Du choc d’attractivité au choc de déception
 
Sur la partie « socle Â», avec 1,9 milliard d’euros en annĂ©e pleine, l’enveloppe budgĂ©taire est certes consĂ©quente mais elle ne permet pas l’augmentation inconditionnelle de 10 % promise par le prĂ©sident dans l’entre-deux tours des Ă©lections prĂ©sidentielles. 
Ainsi, les propositions avancĂ©es par le ministère partagent les personnels enseignants, CPE et psychologues en trois catĂ©gories : 
 
  • celles et ceux dont l’augmentation inconditionnelle atteint voire dĂ©passe dans certains cas les 10 % annoncĂ©es ;
     
  • celles et ceux dont l’augmentation de salaire n’atteint pas l’objectif mais dont les augmentations de rĂ©munĂ©ration permettent de compenser l’inflation cumulĂ©e depuis trois ans ;
     
  • et celles et ceux, trop nombreux, dont les augmentations de rĂ©munĂ©ration n’atteindront ni les 10 % inconditionnels ni ne combleront la perte de pouvoir d’achat. 
     
Les enseignants, CPE et PSYEN qui sont dans leur deuxième moitié de carrière seront à juste titre déçus en prenant connaissance de ces propositions.
 
 
Les mesures envisagées
 
Pour le ministère, la hausse des rĂ©munĂ©rations se traduira essentiellement par une hausse de la prime d’attractivitĂ©. Il privilĂ©gie donc le système indemnitaire plutĂ´t qu’une revalorisation du point d’indice assortie d’une reconstruction des grilles. 
 
De plus, l’amplification importante de la prime d’attractivitĂ© ("prime Grenelle stage") sur les premiers Ă©chelons de la classe normale oublie toutes celles et ceux qui ont dĂ©jĂ  une quinzaine d’annĂ©e d’anciennetĂ©. MĂŞme si la rue de Grenelle prĂ©voit enfin les nĂ©cessaires mesures d’amĂ©lioration d’accès Ă  la hors-classe et Ă  la classe exceptionnelle, pour le SE-Unsa, l’évolution de carrière ne doit pas servir Ă  compenser les pertes de pouvoir d’achat sous le coup de l’inflation.
 
Dans le dĂ©tail des mesures envisagĂ©es par le ministère, le SE-Unsa a Ă©tĂ© entendu sur une partie de ses revendications comme l’intĂ©gration des stagiaires dans les bĂ©nĂ©ficiaires de la prime d’attractivitĂ© et une meilleure reconnaissance des expĂ©riences antĂ©rieures pour les laurĂ©ats de concours qui ont dĂ©jĂ  une carrière professionnelle Ă  leur actif.
En revanche, le SE-Unsa continue d’exiger que la prime d’attractivité soit identique pour tous les stagiaires, qu’ils enseignent à temps plein ou qu’ils soient à mi-temps en formation initiale.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa, l’urgence est bien celle d’une revalorisation pour tous par une revalorisation du point d’indice et des mesures de correction des injustices et Ă©carts de rĂ©munĂ©ration persistants dans notre ministère :
  • entre le premier et le second degrĂ© ;
     
  • entre les femmes et les hommes ;
     
  • entre les mĂ©tiers reprĂ©sentant un nombre de personnels important comme les enseignants en classe et des fonctions ou corps qui passent trop souvent en dessous des radars comme les enseignants spĂ©cialisĂ©s, les professeurs documentalistes, les CPE ou les PsyEN par exemple.

Le SE-Unsa demande au ministère de dĂ©voiler au plus vite ses intentions sur la partie « pacte Â». Pour le SE-Unsa, l’enveloppe budgĂ©taire dĂ©diĂ©e ne doit pas ĂŞtre conditionnĂ©e Ă  des missions supplĂ©mentaires mais reconnaĂ®tre le mĂ©tier tel qu’il s’est dĂ©jĂ  intensifiĂ© et complexifiĂ© avec l’inclusion, l’accompagnement individualisĂ© et l’accompagnement Ă  l’orientation notamment.
Pour le SE-Unsa, il y a urgence à reconnaître le métier tel qu’il s’exerce aujourd’hui sans lui ajouter de nouvelles charges. C’est à cette condition que le métier peut redevenir attractif et mieux vécu.
 
Le SE-Unsa continue de demander l’étude sĂ©rieuse par le ministère de ses propositions : Attractivite-revalorisation-le-SE-Unsa-porte-vos-revendications
 
 
* Le ministère prĂ©voit 2 volets de la discussion :
> une partie « socle Â» visant Ă  atteindre les 10 % d’augmentation
> une partie « pacte Â» visant Ă  reconnaĂ®tre des missions dĂ©jĂ  existantes ou nouvelles

 

 
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